Frappe avec ta tête
En fait, une méchante migraine qui trainait depuis lundi (grosse émotion de l'achat de l'appart) a eu raison de moi hier soir : après avoir revu l'expo Helmut Newton avec Miss R, j'ai atteint l'acmé de la crise, et dû renoncer à une sortie dans un pub avec une collègue de sangria et miss R. Pfff. Après son départ, j'ai dormi douze (!) heures d'affilée. Là, je traine encore un léger mal de tête, comme la queue d'une comète, mais ça n'a rien à voir avec hier soir. J'irai tout à l'heure courir un peu pour faire circuler le sang et évacuer les potentielles tensions.
J'ai aussi envie d'aller voir De rouille et d'os car il est joué en bas de chez moi, mais je ne pense pas que ce soit un film à aller voir seule. J'ai fini ce midi de regarder la saison 5 de How I met your mother : c'est sympa comme série, mais je n'ai pas autant ri qu'à l'époque de Friends. Je vais changer totalement de registre en passant à la dernière saison de Damages, dont Harry est devenu accro -grâce à moi.
Sinon, Flûtine m'a fait une surprise en m'envoyant l'album tant attendu de Camille, Ilo Veyou : je le voulais avant sa sortie, je l'ai terriblement voulu avant le concert, j'ai enragé de ne pas l'avoir après le concert. Voilà chose faite. J'ai aussi entendu récemment Claire Denamur sur Fip, et j'ai craqué en me l'offrant d'occasion sur Priceminister. Flûtine, quant à elle, se passe en boucle le dernier album d'Ariane Moffatt. Quel plaisir de vagabonder d'une chanson à l'autre, avec autant de facilité : où est l'époque où nous nous précipitions sur la chaîne hi-fi, pour enregistrer ce qui passait à la radio sur une cassette audio ? Le bouton pause était toujours bloqué pour pouvoir aller plus vite. Et nous priions pour que le présenteur donne les références du titre... Là, on lance Shazam, ou bien l'autoradio affiche les références. Au pire, on peut aller sur le site internet de la radio pour voir toute la programmation à la minute près. C'est peut-être pour toutes ces raisons que j'apprécie autant ce vagabondage musical ouvert à tous les vents. Mes élèves semblent souvent désabusés et tournent beaucoup autour des mêmes chanteurs, voire des mêmes titres, sans se rendre compte qu'ils ont accès à... tout, s'ils le veulent. Il y a de quoi s'y perdre et être blasé, sans doute.
J'y songe, à chaque emménagement, j'ai "baptisé" les nouveaux murs avec La Callas. Je ferai certainement la même chose dans le prochain...
Et puis cela n'a rien à voir, mais je m'amuse pas mal avec l'application photo Instagram. Des preuves ? En voici :