Effort et réconfort
Je suis allée voir l'exposition "Le peuple de Paris" au musée Carnavalet la semaine dernière : c'était bien, mais les affiches explicatives étaient destinées aux nains, et j'ai trouvé la scénographie très moyenne. Ceci étant, je me sens de plus en plus dix-neuviémiste avec les années...
Là, je reviens du cinéma : j'ai vu "Le Havre" sur le conseil de Tinette. J'étais dans un cinéma d'art et d'essai du Vème arrondissement, aux baffles qui grésillent mais au moins il y avait peu de monde. Hormis une pré-ado commentant tout à sa grand-mère, la séance a été agréable. Le film en lui-même a un charme déconcertant : décalé, suranné, plein de bons sentiments et d'espoir. Je ne suis pas vraiment entrée dans l'histoire, cependant : je crois que je cherchais juste à savoir pourquoi Tinette était dithyrambique sur ce film.
Après, j'ai fait un tour chez Gibert : achat de cartouches noires (j'ai décidé de réécrire au plume en noir), d'un feutre rouge pour entourer les répétitions dans les copies, d'un quatre couleurs comme celui que mon père avait, et trois livres. J'ai fui avant d'être tentée par d'autres ouvrages, que je ne pourrai lire qu'après l'agreg.
Je retourne travailler la comparée, après cette récréation...
Demain, je m'en offre une autre, avec Comtesse, cette fois-ci.