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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
expo
27 février 2012

Effort et réconfort

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Je suis allée voir l'exposition "Le peuple de Paris" au musée Carnavalet la semaine dernière : c'était bien, mais les affiches explicatives étaient destinées aux nains, et j'ai trouvé la scénographie très moyenne. Ceci étant, je me sens de plus en plus dix-neuviémiste avec les années...

Là, je reviens du cinéma : j'ai vu "Le Havre" sur le conseil de Tinette. J'étais dans un cinéma d'art et d'essai du Vème arrondissement, aux baffles qui grésillent mais au moins il y avait peu de monde. Hormis une pré-ado commentant tout à sa grand-mère, la séance a été agréable. Le film en lui-même a un charme déconcertant : décalé, suranné, plein de bons sentiments et d'espoir. Je ne suis pas vraiment entrée dans l'histoire, cependant : je crois que je cherchais juste à savoir pourquoi Tinette était dithyrambique sur ce film.

Après, j'ai fait un tour chez Gibert : achat de cartouches noires (j'ai décidé de réécrire au plume en noir), d'un feutre rouge pour entourer les répétitions dans les copies, d'un quatre couleurs comme celui que mon père avait, et trois livres. J'ai fui avant d'être tentée par d'autres ouvrages, que je ne pourrai lire qu'après l'agreg.

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Je retourne travailler la comparée, après cette récréation...

Demain, je m'en offre une autre, avec Comtesse, cette fois-ci.

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19 décembre 2011

Le cavalier bleu et le pont

Dans mon programme de Noyel, il y a aussi des expositions. Aujourd'hui, c'était celle de la Pinacothèque, consacrée à l'expressionnisme allemand. J'avais peur d'être déçue comme cela m'arrive au Luxembourg, quand il y a peu de toiles, mais là c'était vraiment une belle expo. J'y ai découvert des peintres inconnus au bataillon (dois-je en avoir honte ?), au milieu de Kandinsky : Jawlenski; Franz Marc; Nolde (que je connaissais et que j'aime décidément beaucoup); Münter; Kirchner; Macke; Schmidt-Rottluff... Mais mon coup de coeur -et celui de Flûtine aussi- a été pour Marianne von Werefkin.

werefkin par jawlensky

Voilà pour les présentations : son portrait a été réalisé par son compagnon, Jawlenski, en 1906.

Son univers fantasmagorique, sombre et coloré, les personnages dignes de contes merveilleux, les montagnes envahissantes, les chemins tracés : tout cela m'a attiré. J'étais ravie de m'éduquer le regard encore autrement, de m'obliger à voir des toiles abstraites (cela me pose souvent problème : je n'ai pas d'émotion face à ce type de peinture) et d'aller voir une exposition qui n'avait pas toutes mes faveurs a priori. J'avais réservé suite à une opération de promotion à la Keufna : une place achetée, une offerte. Sinon, c'est plutôt cher, comme partout : environ 11€. Là, 12€ à deux, ça me plait ! Et il n'y avait pas grand monde, quel plaisir...

Vivement la prochaine sortie : je suis ravie de vous parler d'autre chose que du lycée, de l'agreg, et/ou de ma fatigue attenante.

werefkin écoliers

 

30 novembre 2011

Et c'est le temps qui court...

Je n'ai pas forcément le sensation de courir, mais force est de constater que le temps file, que je m'active, et que je ne passe pas beaucoup de temps derrière l'écran, sauf pour travailler...

Encore hier soir, j'ai improvisé, très inspirée, une présentation musicale en complément du cours sur le théâtre. Ce matin, les élèves ont donc entendu pour la première fois Juliette et les Rita Mitsouko. J'étais contente de moi, mais cela m'a pris une partie de la soirée. Ils ont aussi visionné la pièce de Sarraute, Pour un oui ou pour un non, avec Dussolier et Trintignant. Je n'ai peur de rien, vous voyez...

Sinon, je suis encore malade, et cela commence à m'agacer : je suis un roc, que diable ! Un roc qui tousse et a la voix fragile...

A part ça, Flûtine est repartie aujourd'hui, et après quasiment deux mois de vie commune, ça fait tout drôle... Heureusement, elle va revenir vite.
Nous sommes allées dimanche voir l'exposition Fra angelico au musée Jacquemart-André. J'avais pris des billets coupe-file, mais cela n'a pas suffi : il y avait vraiment trop de monde, et faire la queue devant chaque tableau empêche de s'y plonger. Moi qui adore la grâce des peintures de Fra Angelico, je n'en ai pas retenu grand-chose, hélas. D'autant plus qu'il y avait énormément de toiles... d'autres peintres. Je me doutais de cette astuce, pourtant je trouve toujours malhonnête de ne pas l'annoncer clairement (surtout avec des entrées à 10,50€ en promotion à la Keufna...).

Uccello st georges dragon

Uccelo, Saint Georges et le dragon

J'ai maintenant très très envie de voir  l'expo du musée d'Orsay sur Wilde et les pré-raphaëlites. Vivement les vacances...

30 octobre 2011

English sunday

Mon dimanche a été doux, hivernal, culinaire et sportif : repos, détente, travail, cheesecake façon NYC et lemon curd maison, jogging de 25mn dont nous revenons. Ce soir, soupe et plateau télé.

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Et hier, improvisation totale : exposition des portraits des écrivains de Gallimard par la Mairie de Paris, puis théâtre de l'Essaion pour voir une pièce forte et assez déroutante, Le jour où Nina Simone a cessé de chanter. Je vous en reparlerai, promis.

Les vacances passent trop vite, vraiment.

24 octobre 2011

18 + 18

Je pensais l'an dernier en avoir fini avec le spectre de mon anniversaire, avec cette date irrémédiablement accolée à celle de la mort de mon père. Je me disais que je me réjouissais enfin, que je sortais plus légère de toutes ces années de deuil.

Et puis voilà qu'octobre s'est avancé, cette année, tapi dans l'ombre d'une angoisse. J'ai mis un peu de temps à  formuler ce qui m'alourdissait : j'entame maintenant une "autre tranche" de ma vie, puisque cela fera dix-huit ans que mon père est mort, alors que je venais d'avoir dix-huit ans. Autant d'années sans lui, qu'avec lui. Enfin, pire encore : si l'on compte la petite enfance, mon absence de souvenirs avant l'âge de sept-huit ans, et le moment où l'on commence à vraiment échanger intellectuellement avec les adultes, cela se réduit à une peau de chagrin...

Il n'empêche que, dans les chiffres, voilà qui tombe presque rond : j'ai deux fois mon âge, et je bascule définitivement vers des années au-delà de la période que j'ai vécue avec lui.

Je ne peux pas conjurer le sort, aller contre cet état de fait. Alors, je le formule, du mieux que je peux, quand ces angoisses me mènent la vie dure. Je tâche de profiter de ce que la vie m'offre, même si j'ai toujours du mal à me projeter dans l'avenir, tant la mort me paraît "facile", proche, inévitable et sans logique.

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Je m'extasie sur les petites choses; je contemple, je savoure.

Hier, j'ai emmené Flûtine à Giverny, et c'était beau. Il y avait une exposition de la collection Clark, et puis la maison, si chaleureuse, de Monet. Et, malgré le monde, le jardin et les nymphéas qui apaisent...

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A la fin de la journée, grosse céphalée qui m'a anéantie temporairement. Impossible de reprendre la voiture. Le retour a été silencieux, mais aussi pittoresque. Enorme cocktail Molotov de cachets le soir, tard. Aujourd'hui, je vais mieux. Qui a parlé de somatisme ?

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15 juillet 2011

"Les promesses d'un visage" (Baudelaire)

Irma_Brunner_Manet

J'ai vu l'exposition Manet à Orsay aujourd'hui. Outre les toiles les plus célèbres, qui ont été simplement déplacées des autres salles du musée, mais qui me donnent toujours le sourire (en particulier "Le balcon" sur lequel j'avais travaillé il y a quelques années), j'ai (re)découvert certaines autres peintures, venues surtout des Etats-Unis.

J'ignorais aussi que Manet avait eu une période "religieuse", qui n'a pas duré longtemps (cf. "Le Christ mort et les anges").

manet-edouard-jeune-femme-blonde-aux-yeux-bleus

Mais surtout, surtout, je suis tombée amoureuse de deux pastels, installés côte-à-côte : le "Portrait d'Irma Brunner" (le plus connu) et "Jeune femme blonde aux yeux bleus". Je les ai  achetés en carte postale pour les regarder encore, même si leurs couleurs d'origine sont atténuées sur la reproduction. Elles sont superbes. Je me disais qu'avec leurs défauts, toutes les femmes peintes par Manet étaient vraiment belles. Sans compter Berthe Morisot, que j'aurais pu, je crois, aimer. Elle est fascinante (et l'une de ses toiles, "Eté", l'est tout autant).

Dans cette même salle, il y avait aussi "Liseuse" et "Chez la modiste", qui m'ont touchée. Ou encore "L'amazone". Que des portraits de femme, je sais...

J'ai aussi été surprise, en regardant différents dessins préparatoires à "Olympia" (et spécialement une sanguine), de constater que je rentrais terriblement dans l'esthétique de l'époque. Pour la première fois, suite à mon régime, je me suis dit que ce type de corps pouvait être beau, vraiment. Désirable.

Et puis les dessins à la plume de Baudelaire m'émeuvent toujours autant.

J'ai aussi découvert, après l'expo, de récentes acquisitions du musée : cinq toiles de Bouguereau. C'est surprenant et très beau.

Tout cela en écoutant du Benjamin Biolay, par choix : casque sur les oreilles, souriant souvent. Je serai pleine de ces images, en marchant.

3 janvier 2011

Grumpy mais pas que

Vous savez quoi ? Je pense que je somatise vraiment. Vraiment.

Le départ de Flûtine me parait inconcevable, et la rentrée aussi. Me dire que demain, je retrouve mes secondes, et le rythme du lycée... Puis tout s'enchainera jusqu'à l'agreg, sans Flûtine à mes côtés. Trois semaines intenses en perspective, donc.
Du coup, entre une heure et trois heures du matin, je me suis réveillée de multiples fois, et à 6h30, sursaut : dois-je me lever ? Non, je ne reprends que demain... Ouf. Mon rhume ne passe pas, non plus, et vire à la toux (pas envie de parler et donc de faire cours ?).

Cependant, malgré ma ronchonnade matinale, je dois reconnaître que mes journées sont toujours aussi délicieuses : hier, j'ai emmené Flûtine dans un petit théâtre de la rue Mouffetard, voir une adaptation de l'opéra de Purcell, Didon et Enée. Pour être honnête, ce n'était pas une réussite car la mise en scène était bien trop chargée et démonstrative, mais le chant était bon (ce que l'on a tendance à oublier quand il y a trop de "signes" sur scène).

bleu_Kieslowski

Ensuite, nous avons pris un pot dans le café où une scène du film de Kieslowski, Bleu, a été tournée. C'était pour l'anecdote, car le café était plutôt une arnaque. Ensuite, balade dans le quartier, en passant par la rue du pot de fer, la place de la contre escarpe, celle du Panthéon, l'église du mont (magnifique), la rue Soufflot, le Collège de France, et retour à la maison en scooter.

Ces moments-là me paraissent hors du temps.

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Sinon, pour répondre à une question judicieuse dans les commentaires du blog, les deux expositions du Grand Palais étaient très belles. Celle sur la période de 1500 classait des chefs d'oeuvre par région (sculpture, peinture, enluminure...) et montrait bien le mécénat de l'époque, ainsi que la finesse des artistes. Certes, on côtoie seulement du beau monde et on ne peut se dire que toute la France était dans ce mouvement. Mais pour mon programme d'agreg, j'ai trouvé cela judicieux puisque Charles d'Orléans en fait partie...

Quant à Monet, la luminosité de ses toiles me fascine toujours. Ce que j'ai regretté, c'est que de nombreuses peintures avaient été empruntées au musée d'Orsay (qui doit être vide !). Je me suis donc concentrée sur les oeuvres du monde entier, que je n'avais jamais vues. Les autres, je les retrouverai à Paris, quand je le désirerai.

Voilà pour ce petit bilan ! Je vais maintenant m'atteler à mes copies, ô joie...

1 janvier 2011

Une année

L'an dernier, j'émergeais sans doute de la soirée réveillon passée avec Emy et ses amis. Soirée au cours de laquelle je m'étais sentie grosse, et seule. J'avais pris des décisions, comme celle de mincir. Ensuite, on ne peut pas décider de rencontrer l'amour. Alors j'ai commencé mon régime. Et Flûtine est arrivée comme un boulet de canon, dix jours après.

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Claude Monet, La Pie

Hier après-midi, faux marathon délicieux entre deux expositions : la France en 1500 et Monet au Grand Palais. Entre les deux, pause chocolat (aux dattes, et à la framboise). Et puis un pot dans le Marais, dans un petit café assez cher mais au cadre sympa, tendance années 60 (le Pick clopes).

Cette nuit, au changement d'année, nous étions ensemble, à la maison, après avoir parcouru à pied Châtelet, Saint-Michel, Hôtel de ville, la Conciergerie, dans le froid emmitouflées, et repues d'un repas indien, improvisé. Retour et aller en scooter, pour voir Paris brillant encore de ses habits de fêtes.

Quatre ou cinq bougies allumées, une tisane, un Pepsi max, deux chats ravis, deux femmes s'aimant, encore enrubannées dans leurs pulls hivernaux : voilà le tableau de minuit. Pas de grandiloquence. Je veux juste une année emplie d'amour comme celle qui vient de passer. Sans que je m'en aperçoive, d'ailleurs.

Pour ce qui est des éternelles résolutions, voici les miennes : perdre les 5-6 kg qu'il me reste à perdre, et faire de mon mieux à l'agrégation. C'est tout. Le reste viendra de lui-même, je crois.

Je vous souhaite mille bonnes choses pour 2011, qui vous tiennent à coeur ou vous surprendront, mais l'étonnement est là où on le met, aussi. Envie d'être encore contemplative. Encore.

Bonne première journée de l'année à vous tous.

31 décembre 2010

Rite de passage

Hier, j'ai bien travaillé. J'ai établi mon planning de la semaine de rentrée, constaté qu'il était chargé (heures supplémentaires pour entrainer les premières à l'oral, nouveaux textes, Bac blanc en vue, etc); j'ai relu mes prochains cours, aussi. J'ai terminé un paquet de copies, mais je ne crie pas "Alléluia !" car il m'en reste trois... que je ne finirai pas pour mardi, c'est sûr. J'ai aussi ébauché mon descriptif de Bac de première, en anticipant légèrement.
Le tout avec un regain de rhume. Comment ? J'entends au fond de la salle "Somatisation !" Vous exagérez. Non ?

Il est vrai que j'angoisse à cause du départ prochain de Flûtine et de la rentrée. J'ai rarement eu aussi peu envie de retrouver les élèves. Cette année, vraiment -et je ne suis pas la seule à le ressentir ainsi en salle des profs-, il manque un je ne sais quoi, un brin d'enthousiasme, un peu de sérénité, un peu de foi en ce que nous faisons...

L'autre soir, en faisant des courses tardives, j'ai trouvé par terre une carte bleue, dans la rue. J'ai ensuite cherché dans l'annuaire si la propriétaire était joignable. Par chance, oui. Elle ne s'était pas encore rendu compte de la perte de sa carte. Je crois qu'elle a été très étonnée que quelqu'un la lui rapporte et fasse le nécessaire pour la lui rendre. C'est fou comme l'on s'étonne de l'honnêteté des gens, maintenant...

Sinon, aujourd'hui, nous allons normalement reprendre le scooter (pour la première fois depuis un moment à cause du froid), et filer dans Paris pour une (ou deux ?) expositions. Et puis ce soir, ce soir... je ne sais.

Bonne dernière journée de 2010 à tous. Je reviendrai demain pour 2011, évidemment.

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25 décembre 2010

Enchantement

Pour ce jour de Noyel ensoleillé et pourtant glacé, une petite entrée sur le blog.

Woolf_SackvilleWest_Correspondance

Mercredi, journée au chaud : je découvre les joies de la lecture à voix haute partagée... Nous lisons la correspondance entre Virginia Woolf et Vita Sackville-West avec délices (c'est le livre que j'avais acheté deux jours auparavant). Un concentré d'intelligence, de finesse, de drôlerie, de féminité. Tout aussi réjouissant que les entretiens de Marguerite Yourcenar avec Jacques Chancel.

Mondrian_Arbre_gris_

Mondrian, Arbre gris, vers 1917

Jeudi, Flûtine et moi sommes allées voir l'expo Mondrian-De Stilj au centre Pompidou. J'étais curieuse de me frotter à un artiste que je connaissais mal, d'autant que la peinture "moderne" me touche peu.
Le début de la visite m'a plu : Mondrian et ses petits camarades sont passés par les mouvements du fauvisme, du symbolisme, etc, et certaines toiles me plaisaient bien. Puis, progressivement, on avance vers l'abstraction, les lignes, les rectangles, les couleurs primaires. Je comprends les enjeux et la révolution que cela a pu être, mais je persiste dans mon absence d'émotion face à ces oeuvres. Cela nous amène d'ailleurs à pas mal d'interrogations, Flûtine et moi.

Après l'expo, nous sommes rentrées pour effectuer nos courses alimentaires de Noyel : je ferai un hâchis parmentier de courgettes, et Flûtine des muffins à la carotte !

Plats effectués hier en journée, et dégustés vers 14h30... Nous filons en fin d'après-midi chez Comtesse, qui nous sustente de crêpes légères et de thé, avant que nous nous rendions vers un lieu que j'avais gardé secret depuis un mois (même si Flûtine avait trouvé !) : le théâtre des Bouffes du nord, où se jouait la dernière production de Peter Brook, Une Flûte enchantée. Tout était complet. Je m'attendais à quelque chose de réussi, mais comment vous dire cette merveille ?

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L'opéra a été allégé, accompagné simplement au piano, ce qui met en valeur le chant. Cela ressemblait plus à une pièce de théâtre chantée, en fait. Je n'ai pas vu les deux heures passer, et le sourire au coin des yeux de Flûtine, que je devinais de temps à autre, m'emplissait de joie.

Je n'ai pas plus envie de m'étendre sur cette soirée, car elle en perdrait peut-être de sa saveur.

Nous avons rejoint dans la nuit verglaçante la gare à trois kilomètres de là, puis avons échangé un petit cadeau chacune une fois à la maison.

Maintenant, le soleil darde ses rayons en cette matinée douce, comme un dimanche; Flûtine s'est rendormie; je songe à préparer un petit brunch avant d'ouvrir nos derniers paquets...

J'espère que votre Noyel a été aussi réussi que le mien.

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