Le cavalier bleu et le pont
Dans mon programme de Noyel, il y a aussi des expositions. Aujourd'hui, c'était celle de la Pinacothèque, consacrée à l'expressionnisme allemand. J'avais peur d'être déçue comme cela m'arrive au Luxembourg, quand il y a peu de toiles, mais là c'était vraiment une belle expo. J'y ai découvert des peintres inconnus au bataillon (dois-je en avoir honte ?), au milieu de Kandinsky : Jawlenski; Franz Marc; Nolde (que je connaissais et que j'aime décidément beaucoup); Münter; Kirchner; Macke; Schmidt-Rottluff... Mais mon coup de coeur -et celui de Flûtine aussi- a été pour Marianne von Werefkin.
Voilà pour les présentations : son portrait a été réalisé par son compagnon, Jawlenski, en 1906.
Son univers fantasmagorique, sombre et coloré, les personnages dignes de contes merveilleux, les montagnes envahissantes, les chemins tracés : tout cela m'a attiré. J'étais ravie de m'éduquer le regard encore autrement, de m'obliger à voir des toiles abstraites (cela me pose souvent problème : je n'ai pas d'émotion face à ce type de peinture) et d'aller voir une exposition qui n'avait pas toutes mes faveurs a priori. J'avais réservé suite à une opération de promotion à la Keufna : une place achetée, une offerte. Sinon, c'est plutôt cher, comme partout : environ 11€. Là, 12€ à deux, ça me plait ! Et il n'y avait pas grand monde, quel plaisir...
Vivement la prochaine sortie : je suis ravie de vous parler d'autre chose que du lycée, de l'agreg, et/ou de ma fatigue attenante.