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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
angoisses
23 décembre 2012

Indigestion

Je n'ai pas eu le choix ce matin : j'ai dû faire mes courses alimentaires courantes, alors que les supermarchés sont blindés de gens qui veulent soit faire plaisir, soit se faire mousser, soit s'obligent à faire la fête et surtout dépensent beaucoup. Bref, il y avait du monde. J'ai crû qu'en arrivant à l'ouverture, cela serait une bonne idée. Las, il n'y avait même plus de caddy disponible sur le parking.

J'ai parcouru les rayons en automate, évitant de penser comme j'aurais pu le faire, au repas simple qui nous aurait plu, à Flûtine et moi. Je vais au contraire tâcher de me purger sur le plan alimentaire : fromage blanc, son d'avoine, endives, fruits. Cela ne sera pas si évident de s'y astreindre : j'aurais envie de "me faire plaisir" en mangeant ce qui me plaît pour "compenser". Puisque je n'ai plus à plaire, pourquoi faire des efforts ? Mais je tiens trop à ne pas sombrer, alors je vais tenter de prendre soin de moi, quand même.

Mon image de moi est déplorable à l'instant où je vous écris. Je me sens terriblement non attirante, pas sexy, pas intéressante. Je me demande si je vais retourner chez le coiffeur, ou bien laisser pousser mes cheveux de façon hirsute : je ne me sens pas féminine. Le fait que Flûtine soit attirée par Mamie Nova a de quoi me perturber, voire m'anéantir.

mamie nova

Je sais aussi que j'aurai beaucoup de mal à me sentir attirée par une autre car je n'aurai de cesse de comparer ces femmes à celle que j'ai en tête, pétillante, jolie, aux yeux indicibles, au corps harmonieux.

Je n'ai pas le corps harmonieux. Pas comme je le voudrais. Pas comme Flûtine l'aurait voulu, sans doute.
Elle veut systématiquement ce qu'elle n'a pas. Une éternelle insatisfaite. Et moi je suis une éternelle contemplative. J'ai vécu plus de deuils dans ma vie que de mariages et de naissances réunis. Je sais la perte. La douleur qui anéantit. L'impuissance face à la mort. Alors je crois savoir le goût des choses simples, leur valeur incroyable, et je m'émerveillais de connaître l'amour, de le sentir aussi fort... Et je croyais que l'amour pouvait suffire, qu'il pouvait tout résoudre, dépasser tous les problèmes. Comme dans les livres ou les comédies romantiques.

Je sais aussi la vie de couple, qui contient des risques d'encroûtement, certes, mais qui est un espace de liberté et de confiance pour moi. Pour Flûtine, c'est une prison et la monotonie assurée.

Ma colère et ma frustration ne s'amoindrissent pas. Je vis mes premiers jours de vacances dans les angoisses (vous savez, cette boule au niveau du plexus qui empêche parfois de respirer naturellement ?). Depuis que j'étais avec Flûtine, je n'avais pas fait de rechute dépressive, même quand j'ai loupé l'agreg. Je lutte pour ne pas en faire une, là...

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9 décembre 2012

En boucle

2 septembre 2012

Non, non, non, non

Il est absolument impossible que nous soyons au seuil de la rentrée. Je refuse d'y croire. J'ai passé mon été dans les banques et sur mes comptes, chez le notaire, dans les magasins d'ameublement, dans les cartons, le rangement, le tri, les déménagement et l'emménagement... Et ma sciatique a repris. Evidemment, ce projet est particulièrement positif et améliore vraiment mon quotidien. Mais je ne peux pas tout à fait parler de "vacances".

J'ai quand même pris un rythme hors saison en me couchant assez tard le soir, et en oubliant le réveil (depuis deux semaines, avant j'étais à l'heure du lycée). J'ai rouvert mon cartable à contre-coeur, même si une fois en classe, tout me sera évident et que je m'éclaterais à faire cours sur mes nouveaux projets en littérature et société, en première, et en ECJS (les cours de seconde sont beaucoup moins palpitants, sauf très rares exceptions). Hélas, les paquets de copies reviendront eux aussi, mais pour la première fois de ma carrière, je les corrigerai sur un bureau. Sur mon bureau.

Je ne sais pas encore comment j'irai au lycée, étant donné que ma demande de pass Navigo d'il y a dix jours sur le net n'a toujours pas été honorée. Demain, j'irai en scooter, donc.

Pour compenser ces angoisses de rentrée, je me suis inscrite à la médiathèque de ma ville : j'y ai déjà emprunté plusieurs choses, un peu au hasard selon ce qui me tombait sous la main. Deux dvd : "Le bal des actrices" de Maïween et "Sous le sable" d'Ozon. J'ai regardé les deux. Le premier a mis du temps à me paraitre intéressant, et finalement le travail de mise en abyme est vraiment fécond. Cela m'a fait pensé au théâtre dans le théâtre. Les actrices ont eu de l'audace pour jouer ces rôles... dans leur propre rôle. Quant à Ozon, c'est tout en subtilité, avec des frontières mouvantes qui perdent et perturbent le spectateur. Rampling est magnifique dans ce rôle de femme blessée, je trouve.

J'ai aussi attrapé quatre cd dans les rayons : Camelia Jordana (mignonnet mais pas transcendant), Coralie Clément (du Biolay sans la voix de Biolay, ça s'oublie vite), et deux albums de Morrissey, pas encore écoutés. Quant au live d'Antony, je suis un peu déçue : il y a un "morceau" au cours duquel il ne fait que parler, et cela dure un certain temps. L'album étant déjà court, je trouve cela moyen.

IMG_1986

Sinon, je poursuis mes joggings et mes tours à vélo. L'environnement est très agréable pour ça.

Et dès demain soir, ma vie sociale dans mon château débutera par un G4. Pouvoir recevoir, quel luxe nouveau pour moi !

A tous mes lecteurs qui auront un nouveau casier demain, je souhaite une bonne pré-rentrée. Qu'elle soit la plus légère possible.

22 août 2012

After the tempest

Après une semaine d'activité de rangement et de tri non stop, je peux dire que je suis installée. Hier, j'ai ressenti une sorte de grand vide en n'ayant plus grand-chose à faire. Comme si tout d'un coup, je me demandais pourquoi je m'étais agitée autant. Pascal m'aurait ri au nez en me parlant de l'homme qui ne sait être au repos. Je crois que j'ai surtout ressenti que j'étais seule, et que ne pas partager cette installation avec Flûtine était un non-sens.

J'ai dit que je voulais un appartement plein de vie, et m'y voilà seule. Je ne peux pas dire non plus que j'aie eu des "vacances" à proprement parler : la fatigue est bel et bien présente. Cela fait deux après-midi que je m'écroule sur le lit et que je dors au moins deux heures. Je redoute la rentrée avec son flot d'énergie. Et si j'arrivais déjà épuisée en septembre ?

Pour y remédier, je vais tâcher de me remettre en forme. De casser mon quotidien. Je vais bien regonfler les pneux de mon VTT et aller me balader, poursuivre mes répérages dans le coin. Reprendre le jogging avec un programme progressif. Peut-être même aller à la piscine, mais j'y crois moins.

Et puis Paris me manque, alors j'ai deux expos photo en prévision.

D'ici-là, je dois nettoyer -seule encore- mon scooter : des araignées se sont installées dessus, et personne ne peut m'aider à lutter contre cette phobie, là. Alors la bombe anti-papattes est prête; je prendrai un morceau de carton pour retirer les toiles, et je me ferai peur.

Ensuite, il restera les cours à préparer, et je recule, je recule, car cela m'angoisse...

EDIT de 18h20 : Micahuète et moi sommes allées voir l'expo Alice Springs, et j'ai rejoint la gare à vélo. Demain, Comtesse viendra déjeuner (et accessoirement lutter avec moi contre les bébettes à huit pattes).  En gros, ça va mieux. :-)

19 août 2012

La promeneuse solitaire

Je commence à voir le bout du rangement. Ce n'est pas tout à fait fini, mais j'ai bon espoir d'en avoir terminé mardi. Il faut que je réorganise et trie la cave (les déménageurs ont posé n'importe comment mon barda) afin de pouvoir stocker, par exemple, mes archives d'agreg. Etrangement, je n'ai pas envie de les avoir sous le nez tout le temps...

Hier matin, je voulais faire du vélo en forêt, mais il y a eu une urgence vétérinaire : j'ai constaté la veille au soir que Clochette ne mangeait même plus les mousses dont elle raffole, et que des cris de douleur s'intensifiaient avec le temps. Bilan : elle a une gingivite, comme le noirot, mais en moins grave. Trois piqûres, et elle devrait aller mieux, mais avec la chaleur, elle est soit dans le lavabo, soit sous le lit. Difficile de faire un bilan pour l'instant.

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Donc, j'ai décalé ma sortie vélo à ce matin. Il faisait encore bon en partant à 9h. C'était une grande balade découverte de 2h30, entre forêt et ville. J'ai trouvé des citations de philosophe et un petit cimetière (!) au coeur de la forêt. J'ai effectué aussi en revenant un repérage de la gare la plus proche. C'était bon.

Cet après-midi, je vais un peu lever le pied avec le bricolage et le tri car je vais en faire beaucoup demain, après l'état des lieux de l'ancien appartement.

Je vais profiter de ce temps où l'on cherche la fraicheur pour poursuivre ma remise en question : je m'en pose pas mal, des questions, sur l'omniprésence du matériel, qui domine aussi dans ma relation avec ma mère, et sur mon attitude de retrait dans la plupart des situations que je vis. (Oui, je balance l'essentiel à la fin, je sais !)

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1 août 2012

"La perspective de vivre non loin des feuillus me réjouit"

Voilà, je suis aux portes de mon futur chez moi, je signe demain après-midi... Quelle étrange sensation que celle-ci, oscillant entre fierté d'avoir mené ce projet de bout en bout avec ma mère, d'investir vraiment, de quitter un lieu dans lequel j'ai habité quatre ans, de se projeter dans un autre...

clef_serrure

Il y a aussi toute la question de la filiation : à qui sera transmis ce bien en cas de décès ? Je n'ai plus que ma mère, et mon père et ma grand-mère paternelle ne peuvent pas voir ce que j'ai accompli. J'aurais adoré les silences satisfaits quoiqu'un peu angoissés de mon père, et l'enthousiasme envahissant de Mamy, qui aurait voulu "des photos, des photos, ma poule !" pour se faire une idée... Elle m'aurait aussi aidée à sa façon, en m'offrant, sans aucune insistance, là un canapé, ici un pot de peinture. Sa générosité se mêlait à un fort égocentrisme, mais elle était irrésistible. Je pense beaucoup à mes morts, au moment de cette transition importante dans ma vie. Je crains même de pleurer au moment de la signature.

Ce soir, je verrai l'appartement vide et je ferai le point avec les vendeurs, fort sympathiques et précautionneux. Demain, j'aurai les clefs. MES clefs.

Nda : J'écris ce mot avec un F depuis mon adolescence car C., cette prof-amie qui a sans doute été mon premier amour, avait dit une fois en cours que dans cette lettre, on voyait la serrure. Je voyais dans cette remarque une poésie infinie. Depuis, je n'ai plus jamais écrit le mot "clef" autrement.

Ensuite, viendra le temps de la peinture avec de courageux bénévoles, puis l'encartonnage des livres, et le déménagement...

Et sinon, cela n'a rien à voir, mais j'ai fait environ 1400 abdos, trois joggings et une piscine en cinq jours. Bilan : 300gr de perdus. Pffff.

 

10 juillet 2012

Le vide et le plein

Comme à chaque fin d'année scolaire, et en particulier pour celle-ci, j'ai des angoisses. Les activités multiples, la gestion des problèmes en tout genre, l'activité intellectuelle (agreg et cours), les relations humaines (professionnelles, amoureuses, amicales) retombent comme un soufflé, d'un coup. La fatigue me tombe dessus, aussi, mais j'ai du mal à récupérer rapidement.

De plus, je sais que ces vacances seront déterminantes puisque je vais déménager, et donc changer de vie. Une sorte de grand vide, totalement empli. Oui, je sais, c'est paradoxal.

J'ai en plus dans la tête des idées bien floues pour la rentrée et les cours de l'an prochain. J'ai même fait un cauchemar de fin août (les élèves ne m'écoutaient ni ne m'obéissaient, c'était la révolution dans ma classe) il y a deux nuits. Il faut que je me détende, docteur.

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A part ça, j'ai acheté ma peinture (titane et forge, j'ai hâte de m'y mettre) et trouvé deux bureaux (un simple mais splendide pour Flûtine, un d'angle en métal et verre pour moi) bien bradés. Sachant que je rêve d'un grand Chesterfield marron vieilli dans le salon, il faut bien que j'économise quelque part. J'ai aussi repéré un clic-clac pas mal du tout pour la chambre d'amis. J'ai investi dans un VTC Gitane d'occasion, qui est à la révision, là.

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Si je résume, j'ai la tête à ma nouvelle vie, et cela est à la fois excitant et tétanisant.

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6 juillet 2012

De la pluie, des fleurs, un peu de soleil

Cette semaine a été étrange, chargée et libre à la fois; lourde et légère; ensoleillée et pluvieuse; nostalgique et tournée vers l'avenir...

Après le départ de Flûtine lundi -qui m'a été douloureux-, il a fallu se mettre aux copies. Heureusement, le soir même je dînais avec ma copine Pumpkin, avec qui je passe toujours de bons moments. Nous avons évité de justesse la pluie en terrasse.

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Le lendemain, journée correction non-stop afin de moins culpabiliser car j'ai passé la journée de mercredi sur Giverny avec mes copines profs de churros et de fish and chips. Pique-nique maison (tarte poireaux, lardons, chutney figue/épices et pain d'épices pour ma part), sur une nappe de carte postale, visite de la maison que je connais maintenant par coeur mais qui garde son charme malgré mes multiples passages, les nymphéas bien sûr... Pas mal de cancans du lycée, des confidences, des rires, beaucoup de satisfaction durant cet aller-retour dépaysant pour nous toutes. J'ai joué au petit taxi pour ces dames, et cela m'a fait plaisir.

Jeudi, j'aurais dû m'activer encore sur les corrections mais 1) j'ai cuisiné des muffins chocolat blanc/framboise pour le lycée; 2) j'ai déjeuné avec Sandy et sa petite croquignolette de neuf mois dans un restau japonais que nous adorons, après avoir faussement erré dans le Bihetchevi (mais je n'y ai rien acheté, pas même un agenda pour septembre) NB : ce qui a été très drôle, c'est que Sandy et moi avons été prises pour un couple avec enfant dans le Marais. C'était fort amusant de voir que cela semblait fort simple voire naturel, même si le quartier s'y prête; 3) il y avait à 17h le pot du proviseur, puis la "fête" du lycée. Impossible donc de caser la moindre copie au milieu de ces activités.

La soirée du lycée, donc, qui a eu lieu hier : elle était le triste reflet des dernières tensions entre collègues, qui se sont échangé des mails corsés et décevants depuis deux semaines. J'ai éprouvé une sorte de tristesse à sentir tout le monde "faire comme si" et à finalement ne parler que de cela sous le manteau. L'un d'entre nous semble déterminé à saboter la rentrée pour se venger, alors que les autres veulent faire retomber le soufflé.
Je me suis sentie comme isolée malgré des personnes étrangement importantes autour de moi; personnes qui n'étaient pas forcément "proches" physiquement, mais qui me rassurent parfois par leur simple présence, justement.

Tinette me parlait fort judicieusement récemment de ces regards qui nous soutiennent quand on descend en salle des profs, et que l'on a un réconfort certain par la seule présence amicale de quelqu'un. Juste un regard qui permet de tenir la journée. Une complicité qui permet soit de rire, soit d'évacuer, soit de craquer sans aucun jugement. Tinette a été cela pour moi pendant quelques mois seulement, avant de partir en retraite. J'ai senti son départ comme un vide, après. J'avais un regard de moins sur lequel m'appuyer en salle des profs. Et cette année, cela a ressemblé à une véritable valse des regards, qui vont et viennent, changent, disparaissent, apparaissent...

Je crains aussi d'être en attente de certaines amitiés, par manque de confiance : si untel ne vient pas vers moi, c'est que je ne suis pas intéressante. A contrario, s'il vient vers moi, mon ego remonte.
Pathétique.

C'est aussi pour croire un peu plus en moi, en ma capacité de séduction (toutes les relations sont séduction, si je commence à bien comprendre) que je me suis mise en robe et talons compensés, hier. Pour me prouver que je peux aussi m'assumer ainsi. Et puis patatras, j'ai vu Hype arriver dans un style bluffant, et ma maigre tentative m'a parue bien ridicule en regard de ce qu'elle est capable d'assumer. Malgré les compliments de Tinette, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais en me mettant en robe. Ou bien j'ignore ce que j'en attendais, et je l'ai eu... Mystère.

Tinette, justement, est partie tôt dans la soirée, et mon petit coeur s'est serré : j'ai compris que l'été serait assez isolé, que tout le monde allait filer rapidement sous peu. Je ne crains pas la solitude, mais je redoute ce flou sur mes vacances. Le déménagement va me prendre beaucoup de place, de temps et d'argent. Cet été sera sous le signe du changement : il est sans doute normal que j'en aie peur. Et comme j'anticipe, hélas, sur la rentrée, j'ai eu quelques angoisses hier soir, au milieu des masques de gaieté.

Ceci étant, mes muffins étaient très bons. Les valeurs sûres, comme la cuisine, c'est toujours très rassurant. Surtout quand celles auxquelles on croyait se sont effritées méchamment au sein du lycée...

Aujourd'hui, j'ai dépassé les vingt copies corrigées : il m'en reste quatorze pour demain. J'aurai aussi mon nouveau lave-linge de livré dans la journée, et j'irai récupérer un VTC acheté d'occasion sur Ebay : je vais habiter près de la forêt, et j'aimerais beaucoup me déplacer en vélo du côté de mon futur chez moi. Ah, et puis autre chose importante que j'ai faite en ce jour : j'ai renvoyé mon offre de prêt signée.

Décidément, mon titre est bien choisi, alors que le temps est à l'orage au-dessus de ma tête, et que le soleil cherche à pointer encore son nez.

 

24 janvier 2012

I'm still alive

Neuf pages, une drôle d'impression au début, de la panique avant, un sujet assez casse-gueule, je crois. Une copie honnête mais pas mirobolante. 6h45 à composer. Une chaleur étouffante. Mal de tête ce soir, du coup.

Alors les sushis et makis vont me réconforter.

Ah au fait, c'est le théâtre du XVIIIème qui est "tombé" : trois listes de personnages et scènes d'exposition de la trilogie de Beaumarchais.

Prions pour demain, que je puisse faire quelque chose de correct...

22 janvier 2012

Crise de foi

A deux jours des écrits, je m'effondre quelque peu. Ma matinée a sombré dans la déprime et les pleurs, pour des raisons diverses et variées, mais je sens bien qu'un rien me bouscule.

L'absence de Flûtine, en premier lieu (le soir, au coucher, c'est insupportable); les épreuves de l'agreg pour lesquelles je me mets la pression; le sentiment de tout mélanger et ne rien retenir dans mes révisions; le rappel de mon assureur à qui je dois rembourser plus de mille euro pour le scooter volé en septembre 2010; le colis avec un cadeau manquant pour Flûtine et qui a pourtant été débité (le facteur avait gentiment écrit : "le colis vous entend chez M. X"...); l'impression d'être transparente aux yeux de certains; l'envie de bouger, de partir et le ciment collé aux chaussures qui m'en empêche...

Alors oui, à deux jours de l'agreg, je m'effondre. Peut-être est-ce pour mieux rebondir dès ce soir, demain, mardi -ou jamais.

Je me sens seule, alors que je ne le suis pas.

Et mardi et mercredi, je le serai vraiment, face à mes copies blanches.

(204)

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