Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Prof et plus si affinités
Archives
Prof et plus si affinités
angoisses
2 septembre 2009

Virgibri au rapport

Comme je me suis levée trop tôt, je fais une petite entrée ce matin. Au programme du jour, il y a les réunions free style par équipes pédagogiques (le truc drôle, par exemple, c'est que je ne connais aucun collègue de la classe dont je suis PP), repas sur le pouce, accueil des secondes (je vais être super impressionnante, on y croit).
Quand j'aurais fait tout ce que j'ai à faire au LycéeDésiré, j'irai me racheter un support de pommeau de douche car le mien a lâché hier matin. Ben oui, avant la rentrée, ce n'était pas possible; le fourbe a attendu le 1er septembre pour sombrer. Je jongle donc depuis deux jours dans ma baignoire avec le pommeau, le gel douche, la fleur de bain.

pommeau_de_douche

Retour à la maison où je me changerai pitêtre : je suis en jupe, aujourd'hui... Evénement notable pour ceux qui me connaissent. Ensuite, scooter pour filer à mes cours d'histoire de l'art...

Heureusement, je n'aurai pas lycée le jeudi, ce qui me permettra de ne pas trop stresser le mercredi soir. Bon, ceci étant, j'ai un travail monstre à faire pour entamer les cours vendredi. Le comble, c'est qu'il s'agira sans doute de ma pire journée de la semaine.

Allez, je finis de me pomponner. Bonne journée à tous, et une pensée pour mes amis collègues. On est  850.000, quand même...

Edit de 17h10 : je ressors enfin du lycée. Je suis assez vidée pour éviter d'aller chercher mon support de douche. Temps de pause avant mon cours du soir. Piouh, que d'énergie dépensée, déjà !

Publicité
31 août 2009

Dentelles et jupons

Snapshot_20090831

Pour lutter contre le stress provoqué par Micahuète et Peps ( -> que vais-je porter pour la pré-rentrée ?), je suis allée faire un peu de shopping. Partie pour trouver des pantalons, j'y ai renoncé : rien de potable en dehors des slims faits pour les minettes, ou alors j'atteignais des tailles éléphantesques.
J'ai donc opté pour... des jupes ! Oui, mesdames et messieurs, après les talons, après les sacs à main, j'attaque les jupes. C'est ça, vieillir ?
Je suis revenue avec trois desdites jupes, un chemisier, un legging, et une veste bustier. Maintenant, je dois repasser car le tout ressemble à des chiffons, tant les magasins prennent soin de leurs produits...
J'ai quand même eu ensuite la présence d'esprit d'aller à la pharmacie pour me reprendre mes bêta bloquants anti migraineux (je sens que le mal de tête couve). Et du gel antibactérien en pompe pour le glisser dans mon casier à moi toute seule rien qu'à moi. On lutte comme on peut contre ses tocs (et la grippe H1N1).
Là, il faudrait que je prépare mon sac pour demain, mes vêtements chiffonnés, tout ça. Mais à la place, j'ai regardé la vidéo pour F. et je chouine sur une situation personnelle que j'ai bien cherchée...

Allez, petite régression naïve : je vais poser une question d'enfant, et puis pfiout, je sortirai.

Diiiiiiiiiiiiiiites, pourquoi c'est si compliqué la vie, l'amour, la mort ?

30 août 2009

Pédale et tais-toi

La prof high tech que je suis prépare -au moins mentalement- sa rentrée. Mon cartable va être fait : trousse rouge, pochette noire pour les copies, stylos neufs, cartouches Mont Blanc bordeaux, les outils pour mettre des gommettes partout, le carnet de bord de l'enseignant (soigneusement choisi avec Comtesse début juillet), mon mega trieur qui tue, et mes semblants de cours...

cartable_100drine

Reste à savoir comment je vais m'habiller pour le pré-rentrée, sachant que pas un pantalon digne de ce nom ne me va.

Et puis je dois réfléchir à la petite phrase percutante, sympathique, charmante, assez drôle mais pas trop, que je devrai dire pour me présenter. C'est comme aux réunions des A.A. : "Bonjour, je suis Virgibri, j'entame ma huitième année sans avoir étranglé d'élève..." Et là, on te sourit et on te répond en articulant beaucoup : "Bon-jour, Vir-gi-bri !"
Ah non, ce n'est pas ça. Bref, j'ai des pensées extrêmement profondes qui me permettent de me changer les idées...

A part ça, j'ai fait l'essai ce matin de l'aller-retour en vélo au LycéeDésiré. Je sais que vous allez me dire que c'est logique, mais j'ai mis autant de temps à y aller qu'à en revenir. Ben pour moi, ce n'était pas évident : il y a une mega côte à grimper au retour. Certes, je sue comme un phoque en parvenant chez moi, mais j'ai mis environ 13mn seulement. Je compte donc 15mn le matin, en ajoutant le temps de prendre le vélo dans mon parking, et de défaire l'antivol de dix kilos.
Petit bémol, en revanche : je n'avais pas vu que la roue avant avait un petit souci et qu'elle frottait le garde-boue. A vérifier, donc.

Bon, allez, c'est décidé : je fais un bilan de mes cours aujourd'hui. Mais avant, il faut miamer...

22 juin 2009

Prétérition, le retour

J'aurais aimé vous parler de plein de choses (la fête de la musique vue de ma télé, le poste allumé deux soirs d'affilée, les occupations ludiques avec mes petits monstres, mon we de ménage et de glissades à la lessive...), mais je me sens obnubilée par le résultat des mutations... Au pire je le saurai demain matin, au mieux ce soir.
Désolée d'être si prompte à arrêter là mon blabla, mais je sens bien que je ne suis guère inspirée.

Edit de 14h30 : oh que je suis contente ! Les sujets de l'EAF sont en ligne : le théâtre est tombé dans les séries générales ! Youpiiiiiiiiiiiiiiii, je l'avais travaillé à fond avec les S ! Ils ne devront rien à Sakapus... (Désolée, je rougis un peu mais pas tant que ça) Restent les séries techno cet aprèm...

21 juin 2009

Wait and see

Sous la douche (oui, j'ai parfois des révélations sous la douche, allez savoir pourquoi), j'ai identifié mon stress pour les mutations. Oui, parce que d'habitude, il s'agit d'angoisses. Mais là, c'est plus subtil et je parviens moins à le gérer. Bref.
Cela paraitrait excessif à certains, pourtant, l'attente du résultat des mutations équivaut à celle que j'avais en patientant il y a quatre ans pour savoir si j'avais décroché mon Capes.
J'étais alors en Espagne, avoir accédé à l'oral avait déjà été un miracle, et je m'évertuais à faire de savants calculs en imaginant toutes les combinaisons possibles (on ne connaît pas ses notes d'écrit avant l'oral, et on apprend le tout d'un coup). Evidemment, mes combinaisons furent fausses.
Ceci étant, j'étais donc en vacances en Espagne, et les résultats devaient paraître assez tard courant juillet, dans mon souvenir. Il fallait que je me connecte à internet pour les avoir. J'allais donc quasiment tous les deux jours dans un boui boui bazar web, aux ordinateurs équipés de tours avec jet de pièces de monnaie pour les faire fonctionner (ouf, ma phrase est enfin finie). Le web ramait totalement.
J'ai dû attendre pour allumer l'ordi, attendre qu'internet explorer apparaisse, attendre que la page officielle des résultats s'affiche, attendre de pouvoir entrer mes codes, attendre que ceux-ci fonctionnent, et enfin attendre la page finale. Celle-ci est apparue d'un coup, sans prévenir, après environ une ou deux minutes de "ramage" devant un écran blanc.

sablier_012

Et puis bam ! "Vous êtes admise". J'en pleurais. J'avais du mal à y croire. Je ne voyais que les notes, finalement, et commençais à geindre sur celle du commentaire. "J'ai eu 8 sur Apollinaire !" et je chouinais. Il a fallu que S. me secoue presque en répétant à l'envi "Tu as ton Capes ! Tu as ton Capes !", alors qu'autour de nous personne ne comprenait ce que cela signifiait. "Et 16 en anglais ! Tu as ton Capes !"
Cela voulait dire beaucoup pour nous, sur pas mal de plans. Mais raconter tout cela me noue encore, c'est étrange.
Donc demain, j'aurai la même peur. C'est comme si j'avais à prouver une deuxième fois que je peux avoir mon Capes, même si les mutations n'ont rien à voir là-dedans : la "valeur" du professeur n'intervient aucunement.
Si j'ai ma mutation, j'aurai mon concours une deuxième fois. Je serai à nouveau -ou pour la première fois aux yeux de quelques autres ?- professeur.
Devant mon ordinateur ou l'écran de mon téléphone portable, je pleurerai sans doute. Seule, cette fois.
Et je sais déjà que je publierai une entrée sur mon blog, de façon assez pathétique, pour tenter de partager cette nouvelle.
Seule. C'est quand même bête, tout ça.

Publicité
18 juin 2009

En une !

Je voulais juste passer vous faire un coucou, et puis paf ! le chien je m'aperçois que sur la page d'accueil de canalblog, je suis là, enfin ! C'est la première fois. Bon, ce n'est pas avec le titre de mon blog mais tant pis...

page_d_accueil_canalblog

Sinon, j'ai eu deux conseils de classe ce soir. Je suis ressortie dépitée, évidemment. Et puis Droopy, le principal, est vraiment naze.

Les schtroumpfs sont infernaux en ce moment : j'ai failli y laisser ma voix en trois heures de cours... Je vous dirai demain quelles aberrations j'ai entendu en cours...

A part ça, j'angoisse vraiment pour les mut', sachant que j'ai des échos divers et variés à ce sujet.

Allez, zou, je vais me reposer.

12 juin 2009

Tu veux ou tu veux pas ?

6h35 : mon résultat de mutation n'est toujours pas publié. Sur quoi dois-je me baser ? Je sens que j'aurai la réponse un de ces quatre matins, sans prévenir. J'ai bien fait d'aller me coucher hier soir sans attendre bêtement.
Mais j'ai mal dormi et mal au ventre. Me sens oppressée.
Zut, moi qui voulais garder la tête froide, c'est raté.
Bonne journée à tous... Les gremlins m'attendent.

gremlins_groupshot

Edit de 18h15 : il me semblait bien que quelque chose ne collait pas sur le site des mutations. L'erreur de date a été rectifiée : résultats prévus le 15 à minuit... Belote et rebelote pour le stress.

2 juin 2009

Nightmares

Premier malaise, 5h

Cette nuit, je crois que je détenais une vérité dérangeante. Une théorie dingue. Quelque chose de très sombre mais qui aurait pu bouleverser l'humanité. Je le sentais, à la lecture de certains articles. Je savais aussi que d'autres suivraient. Je lisais cela en prenant conscience de l'abîme dans lequel je plongeais, et dans lequel d'autres plongeraient après moi...
Celui que je supposais être l'auteur avait un visage profondément triste. Il ressemblait à Elie Wiesel, mais aussi à Godard et Woody Allen. un subtil mélange des trois, je crois. Mais j'ai surtout retenu Wiesel, car j'ai des fragments de souvenir concernant l'Holocauste...

wieselGodardwoody_allen

Deuxième malaise, 6h30

Sorte de suite du premier, car dans la même atmosphère sombre. Je suis dans une pièce quasi noire. Un seul ilot en réchappe : celui où je me trouve. Je lis encore, je crois. Plancher au sol. Une marche, une alcôve et des magazines jonchent par terre. Un chat arrive. Peut-être Vodka. Ou Clochette. Pas Cachou : le chat semble plus clair. Ou un chat que je ne connais pas encore.
Je le prends dans mes bras, comme un enfant que je bercerais. Le câlin est doux, mais très court. Soudain, je sens une présence derrière moi. Pas le temps de réagir.
L'homme (je sais qu'il s'agit d'un homme à sa force) m'enserre la tête et m'écrase les oreilles de ses deux mains énormes. Il serre tellement fort que je ne peux bouger la tête d'aucune manière. Je suis ainsi prisonnière : je ne peux ni voir ni entendre.
Ce qui est étrange, c'est que je ne veux pas lâcher le chat : j'ai peur de lui faire mal. Et le chat (une femelle, je crois) ne bouge pas. Et je me refuse au mouvement. Je subis, impuissante.

Je gémis dans mon rêve, je crie dans mon lit. Je me réveille en sursaut, en nage, en ayant peur de ce qui est derrière moi. Cachou me regarde de ses grands yeux vert amande. Je suis seule.

Je suis seule.

14 mai 2009

Montagnes russes

Montagnes_Russes

Je hais les jeudis. Ils n'ont rien de spécial, hormis le fait qu'il y a deux heures avec la 6ème sport. Et j'arrive à la limite avec eux. Est-il normal d'avoir des envies d'agir "physiquement", au-delà des mots, avec certains d'entre eux ? Ce matin encore, les cours ont été terribles.
En montant dans la voiture, avant de quitter le collège, j'ai dû suspendre mes gestes et écouter le silence avant de démarrer. Je me dis juste après les cours que je vois la vulgarité mal dégrossie, l'humanité au stade de charbon et qui refuse de devenir diamant.
Ou alors, c'est moi qui déforme les choses.
Parce que j'ai peur d'être retombée dans une période de dépression, sans l'avoir vue venir, celle-là. Chaque après-midi, je ne fais rien. Sauf une sieste. Ou quasiment. Et en me forçant. Par exemple, là, je vais des oeufs durs, et c'est un exploit... Je néglige un peu l'appartement (mais pas trop, hein).
Chaque soir, j'ai des angoisses au sujet des cours du lendemain. Aller au collège est ma victoire quotidienne. Tenir en cours aussi.
Ce soir, la Fée joue au théâtre. J'aurais dû aller la voir. Mais je m'en sens incapable. Impression de décevoir beaucoup de monde.
Et pourtant. Pourtant je devrais aller bien, comme diraient certains. J'ai la santé. Un boulot. Tout ça.
Objectif de demain : faire quelques courses d'appoint. Et m'obliger à sortir l'après-midi, pour ne pas comater comme je le fais depuis des jours.
Oui, je sais, c'est dérisoire. Mais il faut commencer quelque part...

25 avril 2009

NY : mix up

Voilà, la valise est prête et fort lourde, of course. Je crains de payer un supplément, mais je croise les doigts : on a normalement droit à deux valises. Mes boarding passes sont imprimés. Je n'ai plus qu'à ranger l'ordinateur dans mon sac à dos.
Il va faire terriblement chaud pendant quelques jours sur NY, à partir d'aujourd'hui : 31° puis 38° demain. Je sais que le temps est loin d'être réjouissant sur Paris. Tant pis : c'est "ma" ville.

Le retour à la "réalité" m'angoisse pourtant, je dois l'admettre. Le retour, avec toutes les questions, la valise à vider, le jet-lag à gérer, les cours à revoir en urgence... Et puis les minoux à pouponner. Même eux ont des cadeaux des States...

Je vais refaire escale au Canada. Et j'ai deux places côté hublot sur les deux vols. C'est cool. J'aime voir les villes, les pays de haut. Et puis les tapis de nuages que l'on voudrait manger à la petite cuillère ou à la paille, comme d'immenses milkshakes...

Rien à voir, mais j'ai étrangement oublié de vous dire que mercredi soir, après l'Island burger, nous sommes allés dans un bar gay avec un ami de Kim. Nom de code : le Posh. L'ambiance ressemblait pas mal au peu que  je connais des bars gays parisiens, avec peut-être un brin de décontraction en plus. Et les femmes y sont admises sans problème. Ce qui n'est pas toujours le cas en France...

C'est un brin décousu, comme entrée, je le sais bien. Mais je profite de mes derniers moments sur l'ordi. Un entrée est programmée pour ce soir. Et je posterai dans la semaine des photos de mes achats new-yorkais, je crois. Juste pour poursuivre un peu la route américaine...

On the road again.

NY_avion__10_

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>
Newsletter
19 abonnés
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 420 327
Publicité