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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
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22 février 2013

Allô, Holga ? C'est Gola !

Certes, il fera froid et il va neiger. Certes, je suis encore bien malade et Cally commence à l'être. Mais qu'importe : nous irons, en rampant s'il le faut, profiter de notre week-end prévu depuis deux semaines. A nous le magnifique hôtel dans une ancienne abbaye (je ne suis pas habituée à un tel faste !), à nous la gastronomie !

D'ici-là, je vais me reposer car mon air de poisson pas frais a du mal à se faire oublier. Il va falloir aussi que je travaille quelque peu, car au retour lundi, je doute d'être extrêmement motivée pour m'y mettre, alors que la masse de corvées au lycée s'est accumulée...

Hier, j'ai dû rater le troisième conseil de classe de ma carrière. Je m'en voulais de laisser Hype se débrouiller seule, mais d'un autre côté, je dormais debout en toussant. J'aurais été d'une aide très modeste, je crois.

 

holga120gcfn-camera

Sinon, j'ai fait un petit cadeau à Cally dont je suis assez fière : elle voulait un appareil photo argentique moyen format de type Holga, et n'en avait jamais trouvé. Moi, si. J'ai même eu le choix de la couleur, et elle a maintenant le modèle "Holga 120 CFN Panda" (le tout blanc). Le principe est simple : il n'y a pas de mise au point et on peut superposer autant d'images que l'on veut sur la pellicule. Dans un autre genre, j'emporte ce we mon beau boîtier Nikon que je vais enfin inaugurer !

Ah et puis j'ai voulu changer mes Adidas Gazelle pleines de peinture (et trop associées à mon passé) : j'ai trouvé une paire de Gola noir et blanc à 30€ qui me vont à ravir. Un rien m'habille et me plaît, quoi. (Tiens, on dirait que j'ai moins de fièvre)

gola harrier

PS : impossible d'aller plus haut dans mes réflexions du jour car mon cerveau reste fort embrumé. Je lutte déjà pour ne pas me recoucher, là...

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31 décembre 2012

Manager ses angoisses

N'imaginez pas que je reste cloîtrée chez moi, prostrée sur le canapé, à ruminer. Je gère chaque journée comme je peux, avec un seul objectif modeste quotidien : faire le ménage ou les courses, voir une amie, préparer un plat, m'occuper à une tâche administrative, recevoir quelqu'un ou aller dans Paris.

Tout cela paraît dérisoire aux yeux de certains, mais je sais que c'est le seul moyen pour ne pas tomber dans un épisode dépressif : "l'action est le remède à l'angoisse". Sauf que mes angoisses, qui avaient disparues quasiment complètement depuis que j'étais avec Flûtine, ont fait un retour grandiose. J'avais occulté à quel point elles dévastent et écrasent. Mon coeur est comme encagé, étouffé, et je ne peux rien faire contre.

Je sais d'expérience qu'à part surnager, je n'ai rien à ma disposition pour lutter. Je prends de l'euphytose, c'est-à-dire l'équivalent de bonbons somatiques, pour dormir à peu près correctement (et je m'éveille chaque nuit à 4h), mais je me refuse à aller chez le médecin pour avoir une quelconque aide chimique. Je n'en ai pas pris dans les pires moments de ma vie, je n'en prendrai pas pour mon chagrin d'amour.

Donc, comme je le disais, au milieu de ce marasme et entre deux crises d'angoisse, les amis se relaient et me soutiennent. 

J'ai mangé deux fois japonais avec Micahuète, et une avec Emy, avant de visiter avec cette dernière une expo au musée Guimet sur le thé.
J'ai déjeuné sucré-salé chez Comtesse, puis nous nous sommes baladées dans Paris.
Je me suis offert un nouveau boîtier photo Nikon, le D7000, d'occasion (avec un objectif 18-105mm) en attendant d'avoir vendu mon D50. J'ai fait une belle affaire (et une belle folie) mais je voudrais me remettre vraiment à la photo. Il va d'ailleurs falloir que je réinvestisse la chambre d'amis/bureau de Flûtine pour en faire un espace créatif (photo, calligraphie, mail art peut-être)...

nikon d7000


Je suis allée à la manif pour le mariage pour tous avec Harry et Ed. Il y a même eu un chocolat chaud en fin de journée avec elle.
Tinette m'invite à prendre le thé dès qu'elle le peut et m'envoie au moins quatre sms par jour.
Sandy est venue dormir à la maison et voir enfin mon appartement.
Miss R m'amène dès qu'elle peut devant une bonne assiette et/ou un bon verre.
S. me fait aussi goûter certains vins raffinés et me demande des nouvelles quasi au quotidien.
Pumpkin m'a reçue chez elle pour une soirée tapas et développement personnel personnalisé !
Ma mère a voulu me gâter et a décidé hier qu'elle m'offrait un nouvel Iphone 4 car mon 3S me lâche totalement. Une sorte de Noël après Noël, quoi.

Ce soir, ce sera petit réveillon chez Harry qui me récupère "comme je suis". J'ai préparé un vatrouchka digne des pâtisseries de la rue des Rosiers (oui, oui, je m'encense sur le plan culinaire) au lieu de prendre le risque de réaliser mes premiers macarons maison...

 

PS : et j'avoue honteusement que je ne parviens pas à rester sans nouvelles de Flûtine, avec qui j'échange des sms sporadiques, dont l'inanité m'effraie et me rassure à la fois...

 

30 novembre 2012

Allô, la terre ?

J'ai peine à croire que cette semaine est enfin achevée... Trois conseils de classe, vingt-deux heures de cours, des élèves de seconde énervés et désarçonnés face à leurs lacunes, deux élèves en tutorat en heure supplémentaire, un mot dans un carnet, un dossier à remous entre un prof et une élève menteuse, des copies, des bulletins, et j'ajoute à cela une grande prise de conscience personnelle : voilà ma semaine grossièrement résumée.

Je n'ai même pas eu l'énergie d'aller au tir mardi : je me suis écroulée de fatigue à 21h30-22h chaque soir... Tous les collègues semblent être dans le même état, ce qui est à la fois rassurant et inquiétant.

Durant cette lobotomie générale, ma seule véritable "sortie" fut d'aller à une soirée adhérents Keufna hier : j'en suis ressortie à 20h20, comme s'il était 23h. Pathétique. J'ai bavé devant un ensemble Nikon à 1169€, et j'ai dépensé dix fois moins en m'offrant le dernier album de Benjamin Biolay, celui de Saez (à écouter quand on est en forme), un triple cd de Chet Baker (une lubie et une envie que j'avais depuis longtemps), un ouvrage de Baudrillard (Harry m'a tentée en m'en parlant), et les saisons 2 à 4 de Mad men (je n'ai pas résisté à l'envie de poursuivre cette série). Pour le reste, il s'agit de petits cadeaux pour ma mère et Flûtine.

Quand je pense que je suis tellement abrutie par cette semaine que je ne sais que vous raconter d'autre, je trouve cela vraiment affligeant. J'aimerais vous parler de ma prise de conscience profonde, mais celle-ci m'est trop personnelle pour être étalée ici. Sachez juste que je suis encore dans un virage, que j'entame un changement tout à fait positif, même si cela prendra un peu de temps.

Sinon, j'ai enfin terminé le roman de Delillo, Cosmopolis : l'univers créé est plutôt fascinant, par son ambiance, sa densité, sa complexité. L'hsitoire est assez simple en apparence : un homme d'affaires puissant traverse NYC dans sa limo, il est persuadé qu'il va être tué dans la journée, et il est pris dans une sorte d'immense embouteillage... Par instant, j'ai eu l'impression que l'oeuvre me dépassait totalement, qu'il s'agissait d'un chef d'oeuvre que je frôlais à peine, que je comprenais partiellement. La traduction m'a parue excellente (quel travail avec Delillo !), et le style de l'auteur transparait malgré celle-ci. Je serais curieuse de voir le film...

don-delillo-cosmopolis

Après vous avoir fait signe ici, je crois que la sieste m'appelle, sans que je puisse y résister...

8 novembre 2012

Quel heureux hasard ! Vous ici ?

Je sais bien que je dois terminer ma précédente entrée, mais je m'y attellerai demain ou samedi : ce matin, je vais travailler un peu et préparer une activité de l'après-midi... J'ai proposé à mes premières S de nous retrouver de façon totalement fortuite (hum hum) au Louvre. Six d'entre eux ont accepté.

Je leur mets le pied à l'étrier, et peut-être y retournont-ils plus tard, seuls. Là, ils n'osent pas encore même si c'est gratuit pour eux. Et leur donner rdv en dehors de toute sortie scolaire me donne plus de liberté. Je leur ferai un petit retour à la gare en nous promenant dans Paris à pied.

Finalement, mes ambitions sont modestes.

Et incroyables.

Ajout du 9/11 à 10h

Les six élèves prévus étaient là, et à l'heure, en plus. Trois filles, trois garçons, ce qui équilibrait bien les choses. Deux discrets, quatre plus sonores, mais ils ont tous été impeccables. Ils m'ont suivie dans le petit parcours prévu, alors que les galeries se refusaient à moi (une fermée, et les autres dans lesquelles on se perd facilement). Ils ne m'ont pas tenu rigueur de devoir remonter les siècles en arrière, alors que j'avais prévu le contraire.

Face à la Joconde, ils étaient plus intéressés par "Les noces de Cana" de Véronèse. J'en étais baba, mais je ne l'ai pas montré. Je pense avoir été très simple, à la fois parce que ces élèves le permettent, et parce que je ne voulais pas tomber dans l'intellectualisme docte et repoussant (parfois). Ils ont vu des toiles de David, Vigée-Lebrun, Watteau, Fragonard, Delacroix, Ingres, Chardin, la victoire de Samothrace et des statues antiques.

Fragonard_VERROU

J'ai adoré que l'un d'eux me demande pourquoi on exigeait peu de bruit dans le musée : ils pensait que c'était pour les tableaux, que cela influait sur eux, comme un flash d'appareil photo... Et une fille s'est interrogée sur le fait que le sexe des statues antiques était tout petit.

Ensuite, les sentant un peu fatigués, nous sommes ressortis par la pyramide, avons traversé les Tuileries, puis la rue Royale et la Madeleine. Je les ai laissés du côté des grands magasins, car certains rêvaient d'un... Mc Do.

Pour ma part, je me suis trouvé deux pulls "à raclette/à ski" chez H&M et une très jolie doudoune bleu marine chez Uniqlo : Flûtine m'en a adorablement "emprunté" une...  J'ai profité du quartier, puis suis rentrée en train pour reprendre ma voiture au parking, et j'ai filé rejoindre Micahuète dans un restaurant japonais.

Si je résume donc, ce fut encore une très bonne journée.

Il me reste plein de copies, des cours à préparer, des lectures massives pour ceux-ci à effectuer, des courses rudimentaires à faire, mais je me sens plutôt bien.

22 octobre 2012

Tatouage Malabar

 Samedi, j'ai décidé de m'offrir une journée de pré-anniversaire (puisque je travaillerai ce jour-là) : aucune copie, aucun cours, rien concernant le lycée. Au programme, matinée tranquille puis balade shopping dans Paris, théâtre avec Miss R et restaurant !

Pour ce qui est du shooping, j'avais réservé le nouveau Pokemon noir, et je l'assume totalement. On peut tout à fait lire René Char, prétendre à l'agreg, adorer la baroque ET jouer aux jeux vidéos. Je suis donc allée le chercher à la Keufna. Sinon, j'ai fait un tour chez GAP, et je me suis étonnée d'essayer des vêtements en taille M et non en L. Je n'ai pas toujours en tête que j'ai minci et que je dois changer mes habitudes... J'ai trouvé des t-shirts manches longues bradés (3€), et cela a suffi à mon bonheur.

rose tatouée

Ensuite, donc, direction le théâtre de l'Atelier où j'avais rendez-vous avec Miss R : j'avais gagné, avec les éditions Bordas, des places à moindre prix. En effet, j'ai été surprise d'entendre le guichetier me demander seulement 19,50€ pour deux places en orchestre. Mais après la pièce, nous avons pensé la même chose : je n'aurais pas mis plus...
Il s'agissait de "La rose tatouée" de Tennessee Williams, avec Cristina Reali dans le rôle de Serafina. J'ai voulu donner une chance à cette comédienne qui ne m'a jamais fait forte impression. Je l'avais entendue sur France Inter parler de cette mise en scène et du texte : à l'entendre, on eut dit "Chatte sur un toit brûlant", avec autant de tensions, de la sensualité, un texte profond, etc.
Las, quelle ne fut pas notre déception ! Dès les cinq premières minutes, j'ai trouvé que cela sonnait faux : l'accent italien, l'amour "à la silicienne", le quartier de pêcheurs d'un état du sud. Le personnage masculin qui est censé tout bousculer dans la vie de Serafina arrive au bout... d'une heure dix (assez longue, avec une tentative de scènes de folie...). La fameuse sensualité charriée par les êtres et le texte a semblé apparaître au bout d'une heure trente-cinq. Et encore : pas de quoi fouetter un chat (ni une chatte sur un toit brûlant). Chaque passage qui pourrait éventuellement ouvrir une porte vers cette sensualité revendiquée est annihilé par une tentative de comédie... La pièce s'achève sur un "cri d'amour" qui tombe à plat.
Miss R a aussi été dérangée par les voix des comédiens, mal maitrîsées, qui confondaient souvent "se faire entendre" avec "s'époumoner".
La pièce est donc en totale contradiction avec ce que l'affiche suggère. L'étonnement vient surtout de la mise en scène, mais nous nous demandons quand même où est "la patte" de T. Williams dans tout cela : le racisme dans les états du sud, la pauvreté, la sauvagerie, l'immigration, tout cela semble avoir été soit édulcoré, soit occulté.
Nous avons très rapidement débriefé le spectacle, pour parler d'autre chose et filer au restaurant.

Sinon, le reste de mon week-end a flirté avec l'envie de ne rien faire et le fait de travailler. J'en suis encore là aujourd'hui, alors que j'aurais envie de tout laisser de côté et de filer sous le soleil d'automne...

 

PS : j'ai bien fait d'aller à ce spectacle malgré tout : j'ai vu Nathalie Baye ! Elle a assisté à la réprésentation, en femme toute simple, madame tout-le-monde, enrhumée et charmante.

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19 août 2012

La promeneuse solitaire

Je commence à voir le bout du rangement. Ce n'est pas tout à fait fini, mais j'ai bon espoir d'en avoir terminé mardi. Il faut que je réorganise et trie la cave (les déménageurs ont posé n'importe comment mon barda) afin de pouvoir stocker, par exemple, mes archives d'agreg. Etrangement, je n'ai pas envie de les avoir sous le nez tout le temps...

Hier matin, je voulais faire du vélo en forêt, mais il y a eu une urgence vétérinaire : j'ai constaté la veille au soir que Clochette ne mangeait même plus les mousses dont elle raffole, et que des cris de douleur s'intensifiaient avec le temps. Bilan : elle a une gingivite, comme le noirot, mais en moins grave. Trois piqûres, et elle devrait aller mieux, mais avec la chaleur, elle est soit dans le lavabo, soit sous le lit. Difficile de faire un bilan pour l'instant.

IMG_1910

Donc, j'ai décalé ma sortie vélo à ce matin. Il faisait encore bon en partant à 9h. C'était une grande balade découverte de 2h30, entre forêt et ville. J'ai trouvé des citations de philosophe et un petit cimetière (!) au coeur de la forêt. J'ai effectué aussi en revenant un repérage de la gare la plus proche. C'était bon.

Cet après-midi, je vais un peu lever le pied avec le bricolage et le tri car je vais en faire beaucoup demain, après l'état des lieux de l'ancien appartement.

Je vais profiter de ce temps où l'on cherche la fraicheur pour poursuivre ma remise en question : je m'en pose pas mal, des questions, sur l'omniprésence du matériel, qui domine aussi dans ma relation avec ma mère, et sur mon attitude de retrait dans la plupart des situations que je vis. (Oui, je balance l'essentiel à la fin, je sais !)

16 août 2012

Incrédule et sereine

Je suis installée à mon nouveau bureau de métal et de verre, assise dans mon fauteuil tout neuf. Dehors, des enfants jouent : c'est le seul réel "bruit" de la journée. La cloche ponctue la journée quand je suis là.

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Les cartons se vident et s'enchainent. J'en ai encore pour plusieurs jours d'aménagement, mais j'aime ça. Même si je ne peux pas parler à proprement de vacances, et que je suis fatiguée (mes deux premières nuits ici ont été massacrées par Clochette qui voulait absolument entrer dans le dressing, entre 3h et 6h du matin), je crois pouvoir dire que je suis bien.

IMG_1890

Aujourd'hui, j'ai nettoyé l'ancien appartement pour l'état des lieux lundi. Aucun pincement, pas de tristesse, voire un soulagement d'être partie de là. On m'a volé, outre mon casque de moto, la boîte de transport des chats qui était dans la cave commune. J'ai dû fabriquer un carton pour y mettre Clochette, ce qui m'a sacrément agacée, juste pour le principe. Il était temps que je parte de là. Et puis mon lieu de vie était totalement lié à mon travail, ce qui ne provoque pas forcément la détente.

Ici, j'ai déjà fait deux joggings en forêt, dans un cadre idyllique. Micahuète peut témoigner que j'ai effectivement couru, même si cela reste modeste. Hier, je suis allée à vélo au marché. En fait, je suis entre ville et campagne. Si l'on m'avait dit que je choisirais ce type de vie il y a quelques années, j'aurais ri. C'est bon de savoir que l'on peut changer.

Il va me falloir un peu de temps pour m'habituer à dire pleinement "chez moi".

Et pendant ce temps, Flûtine parcourt 300km à vélo vers le sud, sous le cagnard, et force mon admiration.

8 août 2012

Peaux de peinture

Je suis assez raide et j'ai mal partout, mais je tiens le bon bout. Le résultat a, je crois, beaucoup "de gueule". Demain, Flûtine donnera du rouleau pour finir la chambre et je corrigerai au petit pinceau les accrocs de la peinture (ah, les scotches !). Et ce sera fini... (Enfin, les cartons prendront le relais.) Comme je m'y vois bien, dans cet espace !

5 août 2012

A la mine

ripolin

Au deuxième jour de peinture, je peux vous dire que le salon couleur titane aux reflets nacrés est fini, que les bureaux attendent d'être enrubannés de gris souris et de fer forgé, que la chambre sera préparée demain, en vue de devenir "petit ventre de taupe". Avec mes petits camarades (Harry, Peaceandream, S., bientôt Hype et peut-être Micahuète), différents chaque jour, nous avançons vraiment bien. Flûtine arrivera pour l'encartonnade de livres et de vêtements.

Je prends des photos du chantier, pour faire des souvenirs et voir l'avancée des travaux. Après, on oublie vite la couleur pêche et les pochoirs à la cire que l'on a difficilement ôtés, ou l'association bleu lagon délavé / vert pomme, ou encore la frise de princesses Disney.

La banquette des amis a été livrée, aussi.

Je m'approprie les murs avec beaucoup de plaisir. J'imagine ma vie entre ces couleurs, progressivement.

Je vois ceux qui m'aiment se réjouir pour moi, et c'est doux.

Demain, j'espère que nous finirons les bureaux. Ce serait encore une magnifique réussite.

A suivre...

2 août 2012

S'ils avaient vu cela...

Je suis propriétaire depuis 17h, et je n'ai toujours pas l'ombre d'un regret. Quelque chose de nouveau débute. Je suis allée dans mon appartement (il faut que je me fasse à ce possessif), j'y ai pleuré d'émotion, et j'ai écouté. Le calme. Le vent dans les arbres. J'ai regardé la soleil doux tourner, et prendre le chemin de ma chambre.

J'ai repris quelques mesures, répondu à des sms, parlé avec Flûtine pour qu'elle soit un peu là à ce moment précis, et me suis assise sur le carrelage.

Mon nom est déjà sur l'interphone et sur la boîte aux lettres. Cela vous pose un homme une femme.

J'ai hâte de m'approprier encore plus ces murs en y mettant ma touche de couleur, ma patte. J'ai hâte d'y sentir la vie, déjà ce week-end avec les amis qui viennent donner un coup de main, puis plus tard, quand il y aura des repas, des fêtes, de la détente, des copies à corriger, aussi. Des balades en forêt. Du vélo, de la course. Du mail art. Des films au fond du canapé.

Là, je vais "fêter" l'événement seule en commandant un repas japonais, mais je me réserve pour trinquer avec tous ceux qui se réjouiront pour moi.

Demain, un petit tour chez mon amikea avec Comtesse, qui verra l'appartement vide par la même occasion. Nous poserons les pots de peinture nécessaire aux travaux.

Je me sens plus sereine ce soir.

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