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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
11 mars 2009

Cercle vicieux

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Je voudrais m'aimer rien qu'un peu. Un tout petit peu. Pour qu'on m'aime.

Je voudrais qu'on m'aime. Rien qu'un petit peu. Pour m'aimer.

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9 mars 2009

Trentenaire

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Passé trente ans, on se fatigue plus vite. Les soirées jusqu'à pas d'heure, ce n'est plus notre truc, ou alors on met plusieurs jours à s'en remettre. A la soirée d'anniversaire de Pumpkin, samedi, que des femmes trentenaires autour de la table (et que des homos; diable, elles se reproduisent !) qui ont fini en buvant une tisane bio affalées au fond du canapé... L'une d'elles a vu juste : "Avant, j'aurais bu une bière et j'aurais filé en boîte finir ma nuit...", dit-elle avachie et à demi couchée. Pour ma part, je suis rentrée vers 1h30 et mon réveil fut assez chaotique.
Alors quoi ? On vieillit tant que ça ? Ou l'on peut taxer la vie active de notre état ?
Tout ce que je sais, c'est que mes nouveaux gnomes m'épuisent bien plus que mes quatre classes de lycée (malgré la seconde frappée, oui oui !). On a l'impression que ce n'est pas le même métier, presque. Enfin, l'énergie n'est pas dépensée dans les mêmes choses, disons.
Avoir trente ans, c'est aussi dresser quelques bilans. Qui est encore dans notre cercle d'amis ? On compte d'ailleurs les amitiés en douzaine d'années. On regarde dans le rétroviseur, on s'inquiète de ne plus y voir les mêmes gens. On se demande pourquoi certains ont disparu du paysage. Pourquoi ils ne reviennent pas nous faire un signe. On flirte avec la culpabilité : qu'est-ce que j'ai fait ? qu'aurais-je dû dire ? et aujourd'hui, comment réagir ?
Du coup, hier soir, je ne sais ce qui m'a pris, mais j'ai écrit un mail à C. (énième tentative auprès d'elle) , et j'ai tenté d'appeler Mousse, son mari. Quand il a décroché, j'ai manqué de courage et profité de la mise en route intempestive de son répondeur pour raccrocher sans dire un mot.
Je ne sais pourquoi je n'ai pas parlé. Enfin, si : sa voix était lointaine et altérée par le temps. Il faut dire que je ne les ai pas revus depuis plus de dix ans... Après cela, j'ai fait redescendre mes pulsations cardiaques, et j'ai envoyé un sms sur son fixe. J'ai tenté de rappeler une heure après, en vain : il ne décrochait plus et avait débranché le répondeur.
Alors quoi ? Je devrais laisser tomber ? Le message a beau être clair, je n'y parviens pas. Quand on a encore le choix de parler à l'Autre, celui qui nous manque, celui qui manque à notre vie, parce qu'il est là, tout proche, il m'est insupportable d'envisager l'idée d'y renoncer totalement.
Quand la mort m'aura tout ôté, soit. Mais avant, non.

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Photos prises rue de Rivoli, février 2009

18 février 2009

La prof et le renard

Finalement, comme Clochette a vomi par deux fois et que j'avais des aigreurs d'estomac, le rendez-vous d'hier soir avec Comtesse a été annulé.
C'est dommage car je devais faire goûter mes cannelés à la comtesse bordelaise, et que nous devions assister à une avant-première du film de Claire Denis dans un Beaubourg désert (entrée rue du Renaaaaaaaaaaard -private joke).

Rue_du_Renard_prechant

Cet après-midi, visite de contrôle pour Cloch chez le vétérinaire. Je crains qu'il ne veuille lui mettre une collerette parce qu'elle se fait trop la toilette autour du pansement. :'(

Là, je devrais m'attaquer aux copies de Bac blanc mais je ne suis guère motivée. Je pense en faire cinq pour commencer. Histoire de voir, quoi.

D'ailleurs, j'ai des perles à remettre en ligne sur mes derniers (?) paquets de copies. Mon joli carnet longiligne Clairefontaine, entamé en 2002, a été renouvelé. Je suis certaine que ces centaines de perles intéresseraient des éditeurs peu scrupuleux...

Ceci étant et sans aucun rapport, j'ai appris que la célèbre fable du corbeau et du renard avait été écrite pour que les enfants ne mangent pas la bouche ouverte : "Avale ta Vache qui rit avant d'causer !" Faudrait peut-être la relire à certains adultes... Ah, c'est beau de se dire que des auteurs si éloignés de nous par l'âge nous sont si proches !

corborenard


Fabrice LUCHINI Fables mises en Musique

17 février 2009

Après couic

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Clochette se porte bien. Elle n'a rien perdu de sa malice dans l'opération. J'ai juste gros coeur quand je vois son petit ventre rasé et le grand pansement... C'est bête, je sais, puisqu'elle n'est pas malade mais, comme dit le vétérinaire, "c'est quand même un acte chirurgical". Et le noirot ne la reconnaît pas à cause de son odeur. Mais je le comprends : les senteurs, c'est important.
Bon, sinon, la souris bleue aura une visite de contrôle demain avec injection d'antibiotiques, puis les fils seront retirés dans dix jours. Tout cela pour  la modique somme de 200€. A part ça, je ne suis pas dans le rouge ce mois-ci.

Là, j'attends la visite de Mamanafaim qui commentait ici jadis, quand elle avait du temps. C'est l'une des rares collègues avec qui j'ai gardé un lien amical. Elle enseigne les mathématiques. Parce qu'il faut bien le dire, généralement, je n'ai aucune affinité avec mes collègues de lettres... Ceux-ci sont particulièrement individualistes et souvent obtus.

Ce soir, je rejoindrai Comtesse pour une avant-première. Comtesse est d'ailleurs une exception : c'était ma prof de lettres. Certes, elle n'a jamais été ma collègue (je veux dire dans le même établissement, blabla). Mais quand même.

Voilà mon programme du jour.

15 février 2009

Pâte à crêpes

En vacances depuis vendredi soir, après avoir recopié au propre les cahiers de texte, dit aurevoirmercietàbientôt, rangé mon casier, fait une lettre aux profs principaux, j'en passe et des meilleures, j'ai pu rentrer chez moi.
J'y ai retrouvé Clochette et ses premières chaleurs -elle sera stérilisée demain, malgré son pedigree blabla car je n'ai guère le choix, malheureusement.

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Hier, jour de St Valentin, je me suis pathétiquement réveillée avec une peluche dans les bras, et me suis couchée avec. Entre temps, j'ai rentré les notes des élèves sur mon ordi (quoi, comment ça, je n'arrive pas à décrocher ?), suis allée me balader un peu, et j'ai fait des courses chez Picpic pour remplir mon congel.
Bref, une St Valentin sous le signe de tout, sauf de l'amour.

Mais le week-end prochain, grâce à la Fée, je partirai à Honfleur dans une chambre décorée comme si j'étais à la montagne. J'aurai peut-être aussi reçu un joli cadeau rouge accompagné d'une gravure au dos...
Sinon, mardi soir, avant-première prévue avec la Comtesse.

Je prends mon temps, je laisse les choses et les gens venir. Là, je vais prendre ma douche puis je descendrai peut-être au marché.
Ensuite, repos, repassage en regardant un Woody Allen, préparation de pâte à cannelés. Et pas de stress pour les cours. C'est ce que j'aime le plus, dans ces vacances.

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7 février 2009

Grumpy

Gricheux

Suis ronchon parce que :

 

  1. Personne ne m'a reçue au lycée afin de convenir des décisions à prendre en fonction du potentiel retour de Sakapus après les vacances. Je suis donc relativement coincée. Une secrétaire m'a dit faussement gentiment : "Et on ne peut pas continuer et finir les cours la semaine prochaine comme d'habitude ?" J'aime beaucoup le "on" et la notion d'habitude, qui n'existe guère quand on fait cours. Bref, c'est débrouille-toi mémère, et improvise comme tu sais le faire.
  2. Une surveillance hier annoncée aux élèves et à moi-même comme durant une heure trente est miraculeusement passée à deux heures une fois le sujet distribué. Je n'ai rien dit mais je n'en ai pas pensé moins.
  3. Durant cette épreuve, j'ai corrigé quelques copies. Je n'avais pas senti que la table penchait. Mon stylo Mont Blanc a roulé sans prévenir et est tombé. Bilan : la plume est voilée. Je suis furibarde, inquiète, triste. J'irai au magasin Mont Blanc des Champs pendant les vacances sans doute.
  4. Les chats m'ont empêché de dormir à partir de 5h. J'ai sommeillé jusqu'à 8h. Suis fatiguée.
  5. Je vais devoir trouver des solutions miracles pour la semaine qui vient et je ne veux pas bosser ce week-end. Comment faire ?
  6. J'ai très exactement 197 copies à corriger avec mon travail en cours de route, les Bacs blancs et les épreuves communes de seconde.
4 février 2009

Ce qui ne nous tue pas gnagnagna

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Du plus loin qu'il m'en souvienne, j'ai toujours eu peur des araignées. C'est une phobie assez commune, que j'ai eu beaucoup de mal à apprendre à gérer. Petite, je ne gérais rien. Adolescente, j'essayais de me contrôler car mon père détestait que je crie. Plus tard, quand j'ai connu S., je me suis reposée sur elle pour gérer ces aléas à huit pattes. Et j'avais l'impression d'aller un peu mieux, de moins paniquer.
Mais depuis que je suis seule, cette phobie revient en bloc. Il y a eu trois araignées chez moi. Deux ont été aspirées, une tuée à la bombe (plutôt inefficace). La dernière a fait son apparition en fin de matinée, après mon grand ménage. Et j'ai retrouvé ce mouvement de panique irraisonnée. Les frissons, les petits cris, la frayeur de la rater... J'ai même enfilé des chaussettes avant de m'attaquer au problème : on n'est pas loin du toc, je sais.
J'ai aussi dû appeler quelqu'un très vite pour me rassurer, tout ça. La Fée a répondu à l'appel.

Au final, donc, la bête immonde a été aspirée. Mais je me sentais ridicule, à réagir comme une enfant, sans parvenir à me calmer... J'ai même eu un début de mal de tête immédiat en la voyant.

J'ai compris alors que, seule, je me sentais moins forte.

Et ça fait mal.

3 février 2009

Souris !

chat_souris

Je ne sais ce qui m'a pris ce matin, mais je me suis retrouvée la tête dans le frigo à nettoyer et ranger celui-ci parce que je sentais bien qu'il en avait besoin.
Par ailleurs, j'ai récupéré sous le lit : neuf souris, une balle rebondissante, un livret du Littré déchiqueté, une boule quiès en mousse orange, des résidus de compost d'orchidée, trois mouchoirs en plusieurs morceaux. Merci qui ? Merci le petit sushi de requin qui miaule comme une souris !

Clochette_18

Maintenant, je vais pouvoir me préparer avant de filer du côté de Saint Laz' pour chercher un sac de rangement de portable et une mini souris (décidément !).
Au fait, Sakapus, la prof au genou fou, semble vouloir ("devoir" serait plus juste) revenir après les vacances de février. Elle me demande de lancer des trucs absurdes pour les classes. Et si elle ne revient pas, je me les coltinerai. Et si elle revient, je plains les élèves... Parce que Butor, Proust, Camus, c'est loin d'échelonner les niveaux...

Et forcément, cette fin potentielle de remplacement m'angoisse un peu... D'autant que je récupère environ 110 copies à corriger à cause de la semaine banalisée. Mais Sakapus me souhaite bien du courage. Ah ah.

29 janvier 2009

Jonglerie

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Mon coeur jongle. Un vrai pitre pas drôle.

La mère de Lulu est très remontée -paraît-il- et veut connaître mes "méthodes" parce que fifille avait 14 en seconde.

J'ai fini un paquet de dissertations et fait la correction de celle-ci, qui devrait faire tout drôle aux élèves.

Je n'ai eu aucun élève présent ce matin mais je suis quand même restée au lycée pour recevoir une mère d'élève de S ("merci pour votre disponibilité" ah ah la mère de Lulu m'a reproché le contraire) et subir une réunion pédagogique afin de finir de préparer les sujets des Bacs blancs et épreuves communes.

J'ai rongé mon frein de ne pas faire grave à cause d'une sale histoire d'argent. Parce que de ce côté-là, c'est comme le coeur : acrobatique.

Et je pense que cette manifestation n'a pas dû passer inaperçue... N'est-ce pas, Président ?

28 janvier 2009

Rien de neuf à l'horizon

Après avoir lutté à 1h11 du matin pour me persuader que non, je n'avais pas assez dormi; après avoir répété à Clochette 43 fois dans la nuit que non, il ne faut pas faire ses pattes sur mon pyjama; j'ai réussi à "dormir" jusqu'à 8h.
Comme j'ai tendance à oublier que le mercredi est mon jour de repos, j'ai décidé de me faire un long petit-déj', et d'agir de même pour la douche. J'ai juste rangé la cuisine (shame on me, l'évier dégueulait).
Là, je me mets tranquillement à mon paquet de dissertations grandioses. J'en ai pas mal en attente (cinq, six ou sept paquets, je l'ignore) mais la semaine banalisée qui approche pour les bacs blancs et les devoirs communs me permettra de corriger tout en surveillant. Youhou.
Si le coeur m'en dit, je sortirai peut-être une heure ou deux, histoire de "respirer". Rien n'est moins sûr.

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