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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
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19 mars 2013

Restons légers

Parce que la reprise, ce n'est jamais drôle, voici mes dernières perles.

La première série concerne environ dix copies de commentaire sur un texte d'Aragon (en S) :

* Aurélien dégage un réel intéressement de Bérénice.
* Aragon a écrit Aragon en 1944
* en quoi la rencontre est supersticiel ?
* Aragon insiste sur une argumentation péjoratif sur Bérénice
* tout est péjoratif chez Bérénif
* il est devenu assez dur dans sa tête
* nous passons de la péjoration à la fascination

Aragon Aurélien

La deuxième série, c'est ce que j'ai entendu toute la journée durant les Zorro blancs de Bac :

* Blues brother voit tout (pour Big brother dans 1984 d'Orwell...)
* se vestir (= se vêtir)
* l'Humanisme fait suite au Réalisme
* Beaumarchais est un auteur réaliste
* Rimbaud a fait des petits poèmes, il est jeune
* le libertinage, c'est quand un couple va dans des clubs échangistes
* le petit joujou (pour "Le joujou du pauvre" de Baudelaire)
* Rimbaud réalise un spleen

Et j'ai eu un élève qui est arrivé sans convocation, sans textes, et sans stylo car il revenait de vacances, dixit. Cela ne semblait pas le gêner de me le dire.

A suivre, car j'ai encore une vingtaine de candidats à faire passer dans la semaine...

 

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1 mars 2013

Huit semaines

Ça y est ? Pour de vrai ? Il paraît que je suis en vacances... Il va me falloir plusieurs jours pour le comprendre vraiment, je crois. [Mode jérémiades on] Ce marathon de huit semaines, je n'en voyais plus le bout. La grippe a eu raison de moi (comme de trois millions de personnes) dix jours avant la fin des cours, et mon état de fatigue est sans doute plus profond que je ne crois. Nous étions tous, en salle des profs, dans un piètre état. [Mode jérémiades off]

Ceci étant dit, j'ai bouclé tout ce que j'avais à faire avant de partir : la remise des bulletins hier soir, les conseils de classe, les papiers à remettre à l'administration, les descriptifs et les textes du Bac pour mes collègues et mes premières (Bac blanc au retour des vacances), les rendez-vous avec les parents, les livres à lire et les devoirs pour les élèves (Fahrenheit 451, L'Ecume des jours, L'Etranger), les derniers documents complémentaires étudiés avec les premières... D'ailleurs, je suis heureuse de leur faire écouter du Mozart et du Ferré, de leur déboucher les oreilles avec d'autres musiques, en les regardant absorbés, voire écrasés par de tels morceaux...

Hier soir, une élève de seconde m'a touchée car elle n'ose pas venir me voir en fin de cours "pour ne pas déranger", et a profité de notre entretien avec sa mère pour me dire, enthousiaste : "J'voulais vous dire, c'est super vos cours ! Vous faites des liens avec l'actualité, tout ça. C'est la première fois qu'un cours de français me plaît autant ! Même Bougonne le dit !" (Bougonne est une élève qui fait toujours la moue, affiche un feint mépris en classe, et ne daigne pas souvent faire ce qu'on lui demande.)

"Ah, si Bougonne le dit, c'est l'ultime compliment, alors !" l'ai-je taquinée. Et sa mère de renchérir sur le fait qu'elle sait tout de mes cours (diable, il faut se méfier...) et rien des autres matières. Je reconnais que cela m'a fait du bien, surtout de la part d'une élève qui veut aller en techno et voudrait me garder comme prof l'an prochain. Ces rares satisfactions permettent de continuer, de se motiver et de tenter des cours nouveaux, aussi. Cela paraît sans doute misérable aux yeux de certains, de se contenter de si peu, et pourtant... La fatigue et la lassitude doivent influer sur ma réaction, aussi.

Une élève, bien fatiguée elle aussi, m'a lancé une jolie perle hier. Je parlais du lien entre La Fontaine, Louis XIV et Nicolas Fouquet. Je commence à me répandre sur le château de Vaux-le-Vicomte, la jalousie du roi, l'arrestation de Fouquet, la fidélité indéfectible de La Fontaine à son égard. Et là, je vois Diane, bonne élève, lever la main en fronçant les sourcils :

_ Mais c'est qui ce Fouquet, en fait ?

_ Le surintendant de Louis XIV, Diane. L'équivalent du ministre des finances qui...

_ Mais qu'est-ce quil a fait de particulier pour avoir un restaurant à son nom ? C'est quoi le rapport ?

Ma tête étonnée et l'amusement de ses camarades lui ont fait comprendre rapidement qu'entre le Fouquet's des Champs et Fouquet, il y avait un monde...

Il est temps de me reposer quelque peu, ranger la cuisine, et préparer des muffins aux myrtilles. Ensuite, dans la soirée, Cally arrivera avec des amis pour me livrer un sommier et un matelas neufs... Elle est pas belle, la vie ?

muffinsMyrtilles3

20 février 2013

Fever

fièvre

Ayè, mon corps a décidé de lâcher prise : rdv chez le médecin ce matin, après une journée de mardi fiévreuse, tenue car je devais m'occuper des fiches d'orientation des secondes et que j'avais un conseil de classe... Mon abnégation est parfois totalement ridicule, je sais.

Cally est venue par surprise hier soir et s'est occupée de moi. J'ai encore du mal à accepter toutes ses marques d'attention continues, mais j'y parviendrai.

Je reviens sur le blog dès que je sais si j'ai une angine ou pas... A suivre...

Edit de 18h : ah ben non, c'est la grippe, finalement. J'ai pinaillé pour mon arrêt maladie mais mon médecin m'a dit que "toute personne "normale" serait déjà à l'arrêt"... Alors j'ai cédé. Sauf que demain j'ai mon conseil en tant que prof principale avec Hype. Je ne sais que faire.

En plus, j'ai apparemment partagé ma grippe avec Cally, ce qui fait mon désespoir : nous avons notre week-end en amoureuses de prévu, et nous ne pourrons pas en profiter au maximum si nous sommes toutes deux grippées... En attendant, je vais me shooter, dormir (trois heures cet aprèm, déjà), me gaver de vitamines et nous verrons ce qu'il en est samedi matin.

21 janvier 2013

A moins un jour d'un potentiel avancement

Cahier de textes : ok !

Progression annuelle : ok !

Lecture analytique : ok !

Tenue vestimentaire : ok !

Prendre soin de moi ce soir : à faire.

Soutien moral et logistique : parfait !

Week-end entre détente et travail : parfait !

A suivre...

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19 novembre 2012

Caraïbes sous la pluie

Après avoir passé trois heures à travailler pour les premières, la pause s'impose. D'autant que je devrai ensuite me plonger dans un après-midi secondes. Mes lundis ressemblent (trop) souvent à cela. Ce week-end, je me suis accordé mon samedi : j'ai reçu Miss R et une collègue de churros, Santana. Nous devions être plus, mais après défections, le repas à quatre (avec Flûtine) a été très agréable malgré tout. Je m'étais lancée dans le curry de poulet accompagné de son riz thaï, suivi d'un cheesecake Caraïbos (aux deux citrons et à la coco). Comment dire ? Je crois que je commence à m'améliorer et faire des choses bonnes et assez belles. Nous sommes très loin des assiettes hautement dressées de certains restaurants gastronomiques, mais pour de l'amateurisme, je m'en sors pas mal, je crois.

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Ensuite, petit jogging nocturne avec Flûtine car le lendemain j'allais vivre ma première course officielle de... 5km. Mon ambition était assez réduite : tenir la distance, sans prendre en compte le chronomètre. J'ai bien fait, car je suis arrivée dans les dernières mais j'ai tenu bon ! Malgré la pluie, et deux ampoules incongrues et imprévues (sous le pied), j'ai couru 5km en 40mn (on ne rit pas, merci). J'ai gagné une petite médaille et un t-shirt micro aéré.

L'après-midi a été studieux mais je n'en pouvais plus. J'ai étalé un paquet de copies de ma seconde en difficulté car ils me rendaient folle : certains élèves n'ont pas VU et donc pas LU l'extrait de Racine de quarante vers, et ils ont quand même répondu aux questions. A se taper la tête contre les murs après deux mois de travail sur la tragédie classique, via des textes équivalents.

Florilège de mes moments de désespoir :

* son accusement était faux puis elle mourra

* par être (= paraître)

* par à port (lisez à voix haute pour comprendre...)

* Vénus faisa tomber amoureuse Phèdre envers son fils

* un grand hauteur de tragédie : Molière

* le fait de profaner son conjoint entraine de nombreux divorces

* il est possible que certains spectateurs repensent à se purger (NB : cela partait d'une bonne intention : parler de la catharsis, mais j'ai craqué et j'ai mis en commentaire : "comme les radiateurs ?")

* la seconde guerre monde

* les gens (je pense) aiment beaucoup les actes infanticides paricide adapter par des écrivais ayant vécu depuis plusieurs siècles mais qui font encore parler d'eux

A part ça, ma semaine de cours de 22h m'a épuisée. On se demande pourquoi.

 

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8 novembre 2012

Quel heureux hasard ! Vous ici ?

Je sais bien que je dois terminer ma précédente entrée, mais je m'y attellerai demain ou samedi : ce matin, je vais travailler un peu et préparer une activité de l'après-midi... J'ai proposé à mes premières S de nous retrouver de façon totalement fortuite (hum hum) au Louvre. Six d'entre eux ont accepté.

Je leur mets le pied à l'étrier, et peut-être y retournont-ils plus tard, seuls. Là, ils n'osent pas encore même si c'est gratuit pour eux. Et leur donner rdv en dehors de toute sortie scolaire me donne plus de liberté. Je leur ferai un petit retour à la gare en nous promenant dans Paris à pied.

Finalement, mes ambitions sont modestes.

Et incroyables.

Ajout du 9/11 à 10h

Les six élèves prévus étaient là, et à l'heure, en plus. Trois filles, trois garçons, ce qui équilibrait bien les choses. Deux discrets, quatre plus sonores, mais ils ont tous été impeccables. Ils m'ont suivie dans le petit parcours prévu, alors que les galeries se refusaient à moi (une fermée, et les autres dans lesquelles on se perd facilement). Ils ne m'ont pas tenu rigueur de devoir remonter les siècles en arrière, alors que j'avais prévu le contraire.

Face à la Joconde, ils étaient plus intéressés par "Les noces de Cana" de Véronèse. J'en étais baba, mais je ne l'ai pas montré. Je pense avoir été très simple, à la fois parce que ces élèves le permettent, et parce que je ne voulais pas tomber dans l'intellectualisme docte et repoussant (parfois). Ils ont vu des toiles de David, Vigée-Lebrun, Watteau, Fragonard, Delacroix, Ingres, Chardin, la victoire de Samothrace et des statues antiques.

Fragonard_VERROU

J'ai adoré que l'un d'eux me demande pourquoi on exigeait peu de bruit dans le musée : ils pensait que c'était pour les tableaux, que cela influait sur eux, comme un flash d'appareil photo... Et une fille s'est interrogée sur le fait que le sexe des statues antiques était tout petit.

Ensuite, les sentant un peu fatigués, nous sommes ressortis par la pyramide, avons traversé les Tuileries, puis la rue Royale et la Madeleine. Je les ai laissés du côté des grands magasins, car certains rêvaient d'un... Mc Do.

Pour ma part, je me suis trouvé deux pulls "à raclette/à ski" chez H&M et une très jolie doudoune bleu marine chez Uniqlo : Flûtine m'en a adorablement "emprunté" une...  J'ai profité du quartier, puis suis rentrée en train pour reprendre ma voiture au parking, et j'ai filé rejoindre Micahuète dans un restaurant japonais.

Si je résume donc, ce fut encore une très bonne journée.

Il me reste plein de copies, des cours à préparer, des lectures massives pour ceux-ci à effectuer, des courses rudimentaires à faire, mais je me sens plutôt bien.

20 septembre 2012

Qui dit cogito dit agito

Je sais bien que je ne prépare plus l'agreg, donc je ne peux utiliser cette excuse pour l'année en cours, mais je suis le nez dans le guidon et j'ai l'impression de courir après le temps sans cesse. Ce sera pire à partir de la semaine prochaine car mon emploi du temps a été légèrement modifié (pas à ma demande, évidemment) : je ferai huit de cours le jeudi, sept le mardi. Deux trous de 9h à 10h alors que je commence à 8h. Et surtout, je me retrouve dans une salle pourrie au fin fond d'un couloir. Rien de bien grave en soi, mais ça m'a chiffonnée. La question de la salle sera une question de survie mentale. J'ai demandé un changement sur ce point, parce qu'enseigner toute seule au fond du lycée dans une cage à lapins, très peu pour moi.

Tout cela pour vous dire que je suis là, que je m'agite, que je n'arrête pas.

Allez, une jolie petite perle : en seconde, au moins cinq élèves étaient persuadés que l'expression "loin des yeux, près du coeur" était juste. Il m'a fallu un certain temps pour leur montrer l'illogisme de cette pensée, et les convaincre du contraire...

12 septembre 2012

Au-delà des frontières du réel

Je pensais que cela venait de moi, étant donné que mon été n'a pas été de tout repos, et que je dois me lever quatre jours d'affilée à six heures pour partir à sept, mais non : mes collègues étaient dans le même état que moi ce matin. Au quatrième jour, nous avons des cernes. Les premières semaines sont toujours très intenses, car il faut trouver ses marques, repérer les élèves, lancer le programme, fixer des règles et s'y tenir jusqu'à juin, reprendre le rythme...

On oublie vite l'énergie phénoménale que cela demande. Pour l'instant, je constate que l'une de mes classes de seconde va être explosive, et que certains se veulent particulièrement pénibles. Ils ne connaissent pas de limites, et quand on les fixe, cela les dépasse. Il y a donc eu deux haussements de ton hier après-midi, un élève pris à part, et un autre qui a fui ce matin pour ne pas que je lui parle entre quatre yeux. Le tout dans la même classe, sinon ce n'est pas drôle.

La classe dont je suis PP avec Hype est beaucoup plus sympa, et ma première aussi, quoique faible, je le sens bien. J'écris cela et je repense à deux élèves qui m'ont testée et scotchée en même temps, même si je n'ai rien montré. L'un m'a demandé si l'on pouvait comparer Oenone dans Phèdre à Narcisse dans Britannicus... L'autre, si en parlant des passions, on pouvait évoquer la poésie élégiaque... J'ai ronronné intérieurement et j'ai répondu du tac au tac, sans sourciller. Donc, il y a de l'espoir.

IMG_2019

A part ça, les tensions semblent quelque peu apaisées en salle des profs, mais méfions-nous de l'eau qui dort. Ou alors, c'est le nouvel adjoint qui a double effet kiss cool sur l'assemblée.

Je n'ai pas grand-chose d'autre à raconter car mes temps de "repos" sont consacrés au travail, et j'ai le nez dans le guidon... Ah si, je suis allée au cinéma, et il faudra que je vous en parle !

 

8 septembre 2012

Il existe encore des contes de fée

Hier, j'ai vécu l'un de ces moments qui justifie tout le travail fourni, les coups de blues et les déprimes momentanées, qui dépasse les attentes et surprend, au bon moment.

baguette magique

Après mes cours du matin, une surveillante frappe à la porte et me demande si je suis bien Mme Virgibri. J'acquièsce. Soulagée, elle me dit que quelqu'un me cherche partout, c'est une maman.

Très vite, je réfléchis et me dis qu'il n'est pas possible que j'aie commis un impair en une journée de rentrée, quand même. Et j'aperçois la dame. Je la reconnais : c'est la mère de l'un de mes anciens élèves de seconde (en 2011-2012). Je l'avais rencontrée par deux fois à l'époque où j'avais son fils , et eu au téléphone. Atteinte d'un cancer, elle gérait ses enfants au mieux, car le père était "absent". Son fils, R., avait de mauvais résultats en seconde car son voeu de fin de troisième n'avait pas été respecté : il rêvait de faire un BEP comptabilité, et ses professeurs l'avaient poussé à aller en seconde "car il avait le niveau". Ce genre de logique me donne des boutons, mais je ne m'y attarderai pas.

Il était donc malheureux. Il attendait que l'année passe, sans avoir conscience qu'il fallait nous parler de ce projet, et surtout qu'il ne serait pas prioritaire en fin de seconde pour ce type d'orientation.

Sa mère avait donc bousculé un peu les choses en nous expliquant son projet. Dans l'urgence, nous avions pris contact avec l'établissement privé qu'il visait. Nous avions préparé le dossier, pris contact avec la CPE et j'y avais ajouté une lettre de recommandation pour cet élève calme, sérieux et triste en nos murs. J'avais bien précisé à sa mère que les chances de R. étaient très minces, pour ne pas lui donner de faux espoirs, mais elle y croyait. Elle m'avait fait comprendre à demi mots qu'elle voudrait voir son fils heureux avant de mourir, si elle ne survivait pas à son cancer...

Hier, donc, j'ai appris que le dossier de R. avait été choisi pour passer des tests d'entrée dans cette école. Il était tellement motivé qu'il en était sorti premier, alors que tous ses concurrents étaient des fils à papa... Sa soeur s'était engagée pour payer ses frais de scolarité. Depuis, il est dans les premiers de sa classe, il est heureux et épanoui. Cerise sur le gâteau : il a décroché une bourse au mérite, qui lui paye maintenant sa scolarité.

Sa mère pense que ma lettre de recommandation a joué pour beaucoup, et que j'ai plus ou moins sauvé son fils car je l'ai écouté. Elle m'a tendu une assiette de pâtisseries marocaines pour me remercier. Je n'ai pas pleuré, mais j'ai frissonné à son récit. Quand je le raconte ou l'écris ici, cela produit ce même effet. Je ne sais pas quelle est ma part dans cette réussite, et peu importe : R. est heureux et n'a finalement pas été broyé par le système comme tant d'autres.

Mon année a été illuminée par cette dame.

 

6 septembre 2012

Eros est partout

J'avais presque oublié à quel point être en classe demande de l'énergie... J'ai donné cours six heures aujourd'hui (huit à compter de la semaine prochaine avec l'enseignement d'exploration en seconde), et donc découvert mes trois classes. L'une d'elles risque d'être explosive mais s'est tenue à carreau pour l'instant. Les deux autres ont l'air pas trop mal. A suivre... Je n'ai pas de quoi me plaindre, tant dans la composition des classes que pour mon emploi du temps.

Mon accueil a été identique aux autres années, mais je me sens tout de même plus à l'aise, malgré le petit noeud à l'estomac qui serrait le kiki, entre 7h30 et 8h, à la moindre de mes certitudes.

profs rentrée

Je me sens aussi plus rigoureuse organisée impliquée investie cadrée zut je ne sais pas comment le dire sans doute grâce à mes deux années d'agreg. J'ai trouvé : plus ambitieuse et plus sûre de moi. J'ose des textes différents, des thèmes grandioses (Eros et Thanatos, Médée...) sans pour autant me prendre au sérieux, ce qui me parait le plus important.

J'ai envie de tout prendre le plus légèrement possible (à se remémorer pour plus tard dans l'année), c'est-à-dire de dédramatiser certains aspects de notre métier. Sinon, il y aurait de quoi y laisser sa peau.

Pour éviter de ne penser qu'à cela, j'ai décidé de reprendre le tir à l'arc dans la compagnie de ma ville. Pour ceux qui s'y connaissent, il s'agit vraiment d'une compagnie et non d'un club, et cela se sent. Mais je ne vais pas m'offusquer du côté quelque peu sectaire parfois de ce type de pratique, et rester sur mon idée première de m'inscrire là. C'est à 5-10mn de chez moi en scooter, cela serait fort dommage de s'en priver.

Il est trop tôt pour dire si je referai de la compétition. Il va surtout falloir que je dérouille la bête et que je retrouve une certaine aisance pour gagner en sérénité. Ceci étant, j'ai beaucoup changé depuis que j'ai arrêté le tir; je ne serai donc sans doute pas la même archère...

 

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