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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
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7 novembre 2011

Cachetouffer : s'empêcher de tousser la nuit pour éviter de réveiller l'autre ou essayer de dormir.

Dans le genre un peu stupide par honnêteté, je demande Virgibri : à l'arrêt vendredi, aphone, et passant des nuits extrêmement courtes à cause de ma toux agressive, je suis quand même allée au lycée samedi matin pour surveiller un DST de français. En gros, si je n'y allais pas, personne ne pouvait me remplacer : nous avons perdu mille heures d'aides depuis la rentrée (mais comme le dit le gouvernement, tout va bien dans l'EN), alors on fait du colmatage, du rafistolage et de l'exploitation de profs. J'étais donc dans la salle des profs, presque transparente de pâleur, et je croise l'adjoint.

Il me serre la main et me demande par automatisme si ça va mieux. Je lui lance, pathétique avec ma voix de chèvre, que non, évidemment. Et là, j'ai droit à une phrase que je trouve complètement vide, creuse, déplacée et énervante : "Ben, ça ira mieux lundi !"

Sachant qu'il y a des collègues absents depuis un mois, qui ne préviennent ni les élèves ni l'administration, et que je viens surveiller quatre heures un samedi matin, cette phrase a eu le chic pour m'agacer. Même ma grand-mère un peu simplette aurait trouvé mieux.

J'ai manqué de m'étouffer en l'entendant, mais aussi en évitant de faire trop de bruit face aux 43 élèves (deux classes, sinon, c'était moins drôle) que j'avais à surveiller. Ensuite, je suis partie pour la fac. Samedi soir, j'étais rincée. J'ai tenté de dormir sur un fauteuil du salon pour ne pas trop déranger Flûtine dans son sommeil; la cortizone me tenait éveillée à 3h malgré la fatigue.

Allez, j'arrête de me plaindre, mais il y avait longtemps que je n'avais pas été malade : j'avais oublié.

le jour où nina

Sinon, j'avais promis que je vous parlerais de la pièce "Le jour où Nina Simone a cessé de chanter". N'allez pas croire que cela raconte la vie de la chanteuse, loin s'en faut : j'ai été la première surprise par le thème. En fait, il s'agit de la vie réelle, dure, pleine d'humanité et d'horreurs, d'une femme libanaise, chahutée par l'Histoire du Moyen-Orient. L'actrice est aussi l'auteur du texte d'origine, publié chez Actes sud. C'est au théâtre de l'Essaion, à Paris, et c'est à voir car plutôt déroutant. Si vous y allez, prévoyez un maillot de bain : il fait atrocement chaud dans ce lieu.

Ce soir, nous allons encore sortir, cette fois-ci au cinéma, mais dans un cadre particulier... Je vous raconterai.

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4 novembre 2011

Casser la voix

micro

Ce matin, je suis allée au lycée pour éviter à mes secondes d'avoir permanence dès 8h. Je savais que je ne tiendrais pas la journée. Ils se sont installés, j'ai écrit au tableau : "Bonjour à tous". Etonnés, ils ont lu ensuite : "Je suis aphone". Et là, forcément, j'entends certains : "Ça veut dire quoi ?".

J'ai alors fait les mêmes gestes qu'un chef d'orchestre au début d'une oeuvre délicate (je m'en rends compte maintenant), et j'ai murmuré, très bas et doucement : "Je n'ai plus de voix. Je suis à mon maximum." Ils ont souri, pas par méchanceté, mais de l'originalité de la situation.

J'ai écrit les consignes de travail, suis passée dans les rangs pour les aider. Le silence était exceptionnel. De façon drôle, quand nous avons corrigé les exercices, les élèves répondaient très bas, par mimétisme. J'ai trouvé cela amusant.

A la fin de l'heure, je les ai libérés, et suis allée voir l'adjoint du proviseur. J'avais à peine ouvert la bouche, qu'il me libérait à son tour. J'ai laissé des consignes pour mes premières, et j'en ai collé deux pour ne pas laisser traîner cette décision qui date du jour des vacances, puis je suis enfin rentrée chez moi, avant de repartir chez le médecin.

Bilan rapide : j'ai une laryngite aigüe. Finalement, j'ai eu raison de m'arrêter aujourd'hui et de dormir cet après-midi. Demain, grosse journée : quatre heures de surveillance le matin, et trois heures de cours à la Fac l'après-midi.

J'avais oublié que ça troublait autant de "perdre" sa voix, du moins de ne pas la maîtriser.

A vous les studios !

13 octobre 2011

Aux poubelles, citoyens !

sac-poubelle-poissons-rouges-chocolat

En dehors de débats politiques télévisés qui n'en sont guère, en dehors de propos aberrants entendus à la radio ce matin ("NS a sauvé le monde économique"), en dehors d'une naissance qui tombera fort certainement au moment du deuxième tour des primaires, on n'entend pas parler de ce qui se passe dans certains établissements, dont le mien.

Depuis mardi, des élèves et des personnes extérieures au lycée bloquent l'accès aux bâtiments, brûlent des poubelles en y jetant des déodorants et des fumigènes, jettent des oeufs sur les profs qui tentent d'apaiser les choses et de discuter, balancent des tracts aberrants et illogiques, se font bousculer méchamment par les CRS (oui, pas la police municipale) et créent un climat délétère de violence (paradoxal, je sais). Ils se filment, par ailleurs, pour montrer leurs exploits sur fessebouc.

Le lycée a été fermé ce matin à 10h30, hier à midi. Les DST de samedi matin sont annulés. Pour demain, grosse interrogation, mais on nous a annoncé que s'il y avait encore blocus, on fermera l'établissement dès 8h.

L'objectif des "manifestants" est d'atteindre le seuil du 22 octobre, et de reproduire le schéma de l'an dernier : ne pas travailler pendant quinze jours, avant les vacances de la Toussaint.

Nous n'en rions pas, et nous n'en pleurons pas non plus. C'est surtout lassant, assez inquiétant pour de multiples raisons, et anti démocratique de ne pas laisser travailler ceux qui le veulent, et de dégrader les bâtiments. L'un de mes élèves de l'an dernier est dans les meneurs, et semble devenir abruti par ce "pouvoir". Il est aujourd'hui en première S, et menace les profs avec des fumigènes sous leur nez...

Et puis ce soir aux actualités, on apprend qu'une prof d'une quarantaine d'années s'est immolée en pleine cour de son lycée. Son geste est sans doute à la hauteur de son désespoir. Aussi fragile fut-elle, elle est une manifestation violente du fameux malaise enseignant dont on se gausse, bien souvent.

Aujourd'hui, il y avait aussi une cérémonie funèbre pour une collègue qui s'est battue pendant quatre ans environ contre un cancer. Je ne l'ai pas connue, mais Asa et Tinette m'en parlaient souvent. Alors se projeter dans cette situation d'enterrer un(e) collègue/ami(e), et voir ses propres amies meurtries, ça remue.

Une drôle d'ambiance, en ce moment, au lycée.

7 octobre 2011

Hugo, si tu nous entends, tape trois coups

A l'image de ma semaine, chargée de ce type d'interventions...

Pour aider la première d'adaptation, je reviens sur des notions basiques et leur ré-explique le déroulement de l'épreuve. Certains comprennent enfin que c'est une étape du Bac... Je reprends la méthodologie des questions de corpus.

_ Par exemple, si vous tombez sur un corpus comprenant un texte de Victor Hugo -je vous choisis un auteur que vous connaissez au moins de nom-, vous devez avoir des automatismes. Que savez-vous sur Hugo ?

_ Il a écrit Les Misérables !

_ Et il était poète !

_ Oui, continuez !

_ Euh... Le Dernier d'un condamné ?

_ Oui, l'homme engagé, et puis ?

_ Eh, madame ! Il a vécu deux cent'ans.

Mon air halluciné la fait douter (un peu).

_ Ben si, j'vous jure, j' l'ai vu, ça : il a vécu deux cent'ans.

_ Mais ça va pas, toi ! T'es cinglée ! On peut pas vivre deux cents z'ans !

Je reste pantoise.

_ Mais il est mort à quel âge, mad'me ?

_ Vers quatre-vingts ans... Vous ne confondriez pas avec un anniversaire quelconque pour sa mort, par exemple ?

_ Ah... ben p't'être, oui...

enterrement-victor-hugo

Victor Hugo (1802-1885)

 

21 septembre 2011

Aquegnifier : Parler très vite en faisant/pensant à plusieurs choses à la fois.

Dire que mes semaines sont lourdes serait un doux euphémisme cette année encore, je crois. Je ne lève pas le nez du guidon quand je suis au lycée. On attend tous le moment où l'on se dira : "C'est bon, on est sur des rails, ça roule !" Pour l'instant, je n'arrête pas. Et pourtant, les premières copies ne sont pas encore "tombées"...

Heureusement, je me suis accordé un week-end avec Flûtine dans la Chartreuse. Il a même neigé sur les cimes face à nous. Hélas, mon train de vendredi soir -le dernier- a accusé un retard d'une heure, et je suis arrivée à destination à 1h10 du matin, épuisée.

Sinon, j'ai installé aujourd'hui ma nouvelle freebox. A dire comme ça, c'est anodin. Mais même pour moi qui m'intéresse à la technologie, le défi a été d'éviter un conflit entre mon imprimante wifi et le routeur. J'ai mis deux heures, je crois, à résoudre ce problème. Je n'ose même pas y penser, alors que j'entamai un joli cahier sur La Fontaine (message personnel : Hermione, contacte-moi par mail !). Je me suis acharnée car j'avais besoin du scanner pour remettre encore à jour le trombinoscope de la classe dont je suis PP. En première d'adaptation, il y a beaucoup de turn-over, et l'on ne s'y retrouve plus ces derniers jours. N'ayant pas la photo d'une énième nouvelle élève arrivée aujourd'hui, j'ai mis dans sa case cette image...

ecureuil

Honnêtement, ça m'amuse beaucoup !

A part ça, il me reste mille choses à faire d'ici la fin de la semaine :

  • récupérer dans Paris mon ancien ordi Sony réparé.
  • l'installer chez ma mère, avec wifi, etc... Hum.
  • prendre rdv chez le garagiste pour rendre ma voiture.
  • aller en voir d'occasion (j'ai répéré un chouette modèle d'une marque pas française).
  • préparer un contrôle de lecture et une lecture analytique.
  • continuer à travailler sur La Fontaine.
  • faire une séance de travail pour l'agreg dimanche avec Asa et Tinette.
  • préparer un gâteau aux noix. Oui, c'est une urgence vitale.
  • faire quelques courses de fruits et légumes.
  •  m'inscrire sur les listes électorales.
  • établir un devis d'assurances à la Maif pour quitter la Maaf, qui me réclame l'argent donné pour mon ancien scooter volé.
  • aller à la Fac toute la journée de samedi pour l'agreg.

En dehors de ça, rien de spécial. Et vous ?

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16 septembre 2011

Billoter le Sahara : Exp. pop. Impression de marcher dans le sable en déployant beaucoup d'énergie.

Je n'ai pas disparu, non, non. J'ai juste des semaines chargées, et je vois que cette rentrée s'annonce en fanfare. J'ai mal à la tête depuis plus d'une semaine, de façon lancinante et régulière, sans sombrer vraiment dans la migraine. Les chefs nagent dans le n'importe quoi; le réseau informatique est complètement kaput; on manque de moyens, et pourtant, pourtant, je suis bien dans ce LycéeDésiré.

désert

J'ai eu aussi quelques angoisses, liées complètement à la préparation de l'agreg : impossible de m'y mettre vraiment. Grosse crise de confiance, en fait. J'ai vu Tinette hier, pour évacuer, formuler ces inquiétudes, analyser un tant soit peu cette paralysie. Elle m'a aidée à établir un planning, aussi. Je vais fonctionner par quinzaine dorénavant, et réapprendre à travailler beaucoup seule. Pour les deux semaines à venir, ce sera La Fontaine. A fond les manettes.

Mes élèves semblent assez étonnants cette année, sinon : pas de classe "parfaite" mais des élèves, des classes qui bossent majoritairement, qui essayent, qui participent, qui écoutent. Je dépense donc beaucoup d'énergie pour "assurer" (et me rassurer ?).

Ce soir, je pars rejoindre Flûtine, enfin. Nous vivons nos rentrées en parallèle, le nez dans le guidon, alors que j'aimerais revenir chaque soir à la maison et me rassurer auprès d'elle, dans la tornade de cette période de reprise. Je vais donc m'accorder trois jours de "vacances" -avec les fables sous le bras, quand même. J'arriverai tard dans la nuit, mais qu'importe.

 Et puis en début de semaine prochaine, j'aurai peut-être mon nouveau modem Free, puisqu'Alice a été rachetée par cette marque. J'ai décidé de réactualiser mon matériel gratuitement. J'espère juste que je ne serai pas privée du net trop longtemps...

11 septembre 2011

Racouniffe : n.m. Basilic qui perd de sa fraicheur, indiquant que l'été s'en va.

Je pense que le jeudi et le vendredi, j'alimenterai peu mon blog : ces journées vont me lessiver. J'avais oublié à quel point je donnais de moi-même en cours chaque heure, et quelle pression l'on peut s'imposer en période de rentrée, de façon consciente ou non. Le vendredi, je suis au lycée de 7h30 à 16h15, et je donne six heures de cours, par exemple.

J'ai l'impression que cette année, les données sont inversées : mes deux secondes me laissent perplexe (ils ont leur matériel, ont fait le travail, restent calmes, lèvent la main pour répondre, etc) et ma première d'adaptation -je dois lui trouver un surnom-, comment dire ? Je ne la sens pas.

Du coup, je dois redoubler de travail pour, d'un côté, alimenter l'appétit des secondes (ce qui ne signifie pas qu'ils ont un beau niveau pour autant, mais qu'est-ce que c'est agréable d'avoir des élèves devant soi !), et de l'autre, cadrer la première.

Sinon, je suis allée hier matin à la réunion d'accueil pour l'agreg 2012. Je me suis sentie un peu comme à l'époque de la prépa : légèrement ironique face à mon expérience, pour pouvoir survivre... Nous verrons la suite des événements. Au retour, quand j'ai lu Rabelais, je me suis endormie. Même résultat qu'avec Robbe-Grillet l'an dernier. Zut.

Pour changer le rythme de l'agreg, Flûtine et moi avons décidé d'aller voir des spectacles fréquemment, et je suis ravie d'avoir déjà quelques places en réserve... Je vous dira lesquelles progressivement. Na !

 

Globalia

A part ça, je fais de la littérature buissonnière avant de me coucher. Je lis une contre-utopie, Globalia de Jean-Pierre Rufin. J'avais dans l'idée l'an dernier de la faire lire en lecture complémentaire mais c'est trop long. Dommage, car ce n'est pas mal du tout.

Vendredi soir, pour évacuer mes deux journées intenses de cours, je suis allée au cinéma avec Pumpkin. Nous avons vu RIF, grâce à Ed qui m'avait donné deux places gratuites. Autant le dire tout de suite, ce film est d'une platitude absolue, ne décolle jamais et nous n'avons pas su pourquoi il avait été tourné. Pourtant, ça nous a amusées de voir un navet.

 

RIF

Sinon, j'ai décidé d'accepter l'offre de Free qui a racheté Alice et de passer à la freebox version 5. J'aurai peut-être moins de bugs du modem. C'est étrange, d'ailleurs, comme il se déconnecte de façon intempestive toutes les dix minutes quand Flûtine est là. Je sais qu'elle a de l'électricité, voire du magnétisme dans les mains, mais c'est troublant. A chaque fois qu'elle repart, je n'ai plus un seul bug...

Là, il pleut et le noirot s'est couché le long de l'ordi, près de moi. Il cache son nez sous mon bras. J'ai mal à la tête (la migraine trainait depuis jeudi, la voici). Mais je vais préparer quand même mon agenda pour avoir l'esprit tranquille.

8 septembre 2011

Taquiner le nez du dragon : loc. pousser quelqu'un dans ses retranchements. Par ext. agacer.

Punaise, j'avais oublié à quel point je dépensais de l'énergie en faisant cours ! J'ai eu cinq heures de secondes aujourd'hui, dont quatre d'affilée. Il faut dire que j'ai commencé sur les chapeaux de roue, pour leur faire comprendre que ça-n'allait-pas-rigoler-hein. Enfin, je schématise.

Ils ont un peu halluciné quand même, je crois. Je me demande parfois si je n'ai pas la capacité de les "captiver" en les effrayant en même temps. Une sorte de monstre pédagogique, quoi.

En tout cas, ce soir, je suis crevée. J'ai corrigé soixante tests de connaissances littéraires, ce qui n'a pas aidé. Là, je meurs de faim.

Le plus étonnant, dans tout cela, c'est que malgré le torchon qui brûle en salle des profs, malgré le manque de moyens, malgré la désorganisation quasi programmée de cette rentrée, et malgré l'incompétence des chefs, tous les professeurs de seconde ont la même perception des élèves : ils ont l'air "normaux", gentils, et ils écoutent -pour l'instant. Il y a même une humeur relativement légère entre profs : on s'entraide, on se donne des infos, et on rit de ce qui ne tourne pas rond. Cela n'empêche pas de faire certains constats affligeants, évidemment, mais je me dis que nous avons de sacrées ressources pour tenir le coup.

profs remplaçants

Dans nos dernières inventions, nous avons créé le CEDTP : le club des emplois du temps pourris. C'est sans doute idiot, mais ça nous amuse. Cet acronyme est à lire très vite, comme une mitraillette. Il devrait y avoir pas mal de membres : je n'entends aucun collègue dire que l'un de ses voeux a été respecté, et j'en entends beaucoup découvrir des changements sans avoir rien demandé.

Demain, huit heures de présence et six heures de cours. Well done, monsieur l'adjoint !

6 septembre 2011

Se méfier du vent : loc. Se dit de discours creux, finalement pernicieux.

Sentant la rentrée chaotique dans mon LycéeDésiré, je laisse le vent souffler, et j'en oublie de venir ici. Je ressens comme un changement de ton de la direction, qui opte pour langue de bois & consorts, fait preuve de mauvaise foi et semble dépassée dès septembre. Des collègues se tirent dans les pattes, ou plutôt : l'Education nationale parvient à ses fins en nous montant les uns contre les autres.

prof croco

J'ai découvert la classe de première dont je suis PP hier, et il n'y a rien d'alarmant à signaler pour l'instant. Je me suis juste sentie bête au moment où je n'ai pu leur dire qui aurait quoi comme cours jeudi matin : certaines informations manquaient sur l'emploi du temps. Ça fait sérieux.

Je suis à peu près prête pour la rentrée, même si je dois encore remplir mon joli cahier de texte personnel puisque j'ai enfin un emploi du temps "fixe". Il est assez pitoyable, mais je ferai avec. Je travaille du mardi au vendredi, pour 20 heures de cours. Demain matin, énième réunion inutile, au cours de laquelle je lutterai contre le brouhaha ambiant.

A part ça, je réfléchis à des solutions pour ma voiture, dont le contrat de leasing s'achève début octobre : dois-je en reprendre une ? la rendre au concessionnaire ? chercher une occasion de ce fait, ou bien renoncer à une voiture tout court ? Mon esprit se situe donc au niveau des pneus.

Mais pas que.

J'ai de grandes envies de spectacles, de sorties culturelles, d'expositions. J'ai déjà repéré des choses... Je vous en reparlerai. On finit en musique ?

PS : toujours pas d'amateur pour Almodovar... Révélateur ? Lisez mon blog-it express dans la colonne de droite si vous ignorez de quoi je parle.

25 août 2011

Babillage

Hier, j'ai investi dans des ouvrages pour mes élèves mais aussi pour moi : puisque Médée de Corneille est au programme de l'agreg, je vais travailler cette pièce en seconde et en première. Il y aura aussi Sarraute et Reza sans doute. Car oui, j'ai la tête un peu moins en vacances : j'ai repris le travail par anticipation.
J'ai aussi acheté un livre pour Flûtine et moi : La cuisine des écrivains. Rien qu'à l'idée de lire des textes littéraires sur le sujet, je me réjouis. Et puis il me fallait autre chose que des lectures pour le lycée.
Je ne sais si j'ai épuisé mon stock de rêves/cauchemars concernant celui-ci pendant les mois de juillet et août, mais pour l'instant, ça va à peu près.

harry-potter- maggie smith

Après mes achats zintellectuels, j'ai filé à Opéra pour enfin voir le dernier Harry Potter. J'étais contente de parvenir à retourner seule au ciné. En dehors du fait que j'ai failli avoir une attaque en payant ma place 10,50€, j'ai apprécié ce moment.

En attendant ma séance, quelques personnes sont sorties d'une salle et l'une d'elles était à classer dans les médailles du concours de lapalissades (et de suffisance ? de naïveté ? de bêtise ?) : "Elle est magnifique, elle est comme moi : naturelle !", "Il faut le voir en entier, ce film !", "Génial, ce film ! Et les acteurs jouent, jouent, jouent ! Y'en a marre des effets spéciaux.", "Il est au-delà du jeu. J'applaudissais.", et "J'aime bien discuter avec quelqu'un qui a aimé le film".

Quant au film, il ne m'a pas déçue : j'ai été émue à deux moments bien précis, et j'ai apprécié que ce ne soit pas une simple bataille rangée, pleine de bruit et d'action. Cependant, j'ai trouvé le personnage de Harry moins proche, et sa "résurrection" très peu crédible (et non convaincante). L'actrice Maggie Smith me réjouit toujours autant, en revanche.

Quand Flûtine sera là, nous irons voir La Piel que habito grâce à France inter qui m'a fait gagner des places, mais j'ai des doutes sur mon enthousiasme face à ce film qualifié de "chirurgical"...

Sans transition, j'aime beaucoup la une de Libération aujourd'hui : "Se renier plus pour rogner plus", concernant la politique de rigueur pour les mois à venir. Tiens, ça me fait penser que je dois payer mes impôts. Quand je pense que certains riches demandent à être taxés et que le gouvernement cherche à se les mettre dans la poche...

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