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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
cuisine
25 août 2011

Babillage

Hier, j'ai investi dans des ouvrages pour mes élèves mais aussi pour moi : puisque Médée de Corneille est au programme de l'agreg, je vais travailler cette pièce en seconde et en première. Il y aura aussi Sarraute et Reza sans doute. Car oui, j'ai la tête un peu moins en vacances : j'ai repris le travail par anticipation.
J'ai aussi acheté un livre pour Flûtine et moi : La cuisine des écrivains. Rien qu'à l'idée de lire des textes littéraires sur le sujet, je me réjouis. Et puis il me fallait autre chose que des lectures pour le lycée.
Je ne sais si j'ai épuisé mon stock de rêves/cauchemars concernant celui-ci pendant les mois de juillet et août, mais pour l'instant, ça va à peu près.

harry-potter- maggie smith

Après mes achats zintellectuels, j'ai filé à Opéra pour enfin voir le dernier Harry Potter. J'étais contente de parvenir à retourner seule au ciné. En dehors du fait que j'ai failli avoir une attaque en payant ma place 10,50€, j'ai apprécié ce moment.

En attendant ma séance, quelques personnes sont sorties d'une salle et l'une d'elles était à classer dans les médailles du concours de lapalissades (et de suffisance ? de naïveté ? de bêtise ?) : "Elle est magnifique, elle est comme moi : naturelle !", "Il faut le voir en entier, ce film !", "Génial, ce film ! Et les acteurs jouent, jouent, jouent ! Y'en a marre des effets spéciaux.", "Il est au-delà du jeu. J'applaudissais.", et "J'aime bien discuter avec quelqu'un qui a aimé le film".

Quant au film, il ne m'a pas déçue : j'ai été émue à deux moments bien précis, et j'ai apprécié que ce ne soit pas une simple bataille rangée, pleine de bruit et d'action. Cependant, j'ai trouvé le personnage de Harry moins proche, et sa "résurrection" très peu crédible (et non convaincante). L'actrice Maggie Smith me réjouit toujours autant, en revanche.

Quand Flûtine sera là, nous irons voir La Piel que habito grâce à France inter qui m'a fait gagner des places, mais j'ai des doutes sur mon enthousiasme face à ce film qualifié de "chirurgical"...

Sans transition, j'aime beaucoup la une de Libération aujourd'hui : "Se renier plus pour rogner plus", concernant la politique de rigueur pour les mois à venir. Tiens, ça me fait penser que je dois payer mes impôts. Quand je pense que certains riches demandent à être taxés et que le gouvernement cherche à se les mettre dans la poche...

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14 juillet 2011

Prends ta pélerine

pelerin

J'ai préparé mon sac, pour voir. Le sac à dos du randonneur doit être le moins lourd  plus léger possible. Je vais encore retirer des choses : un haut tous les deux jours et deux pantalons suffiront. Quatre paires de chaussettes. Deux paires de chaussures. Une parka. Une polaire. Une casquette, un foulard, une paire de lunettes solaire. Le reste, c'est du plus : deux livres, un carnet de notes, les infos essentielles sur mon parcours, les chargeurs (iphone, nintendo ds pour mon podomètre, batterie appareil photo), un appareil photo justement (boitier ou petit numérique ?). Les accessoires d'hygiène sont en fait des échantillons glanés de ci de là. J'allège, je vous dis.

J'hésite à prendre l'ipod : je veux me taire,  je veux du silence, donc la musique serait superfétatoire, je pense.

Là, je reviens d'un jogging (21mn faites en 3-4 fois). Ensuite, préparation de biscuits à l'avoine que je veux emporter pour mon début de périple : fierté de les avoir faits moi-même, et envie d'emporter quelque chose de réconfortant.

J'ai peur de ne pas tenir, de devoir quémander de l'aide ou de dormir à la belle étoile sans duvet. Je me fais des scenarii catastrophes, quoi. Samedi midi, je serai au point de départ de l'aventure, en train de me trouver un hébergement pour la nuit, de demander ma crédentiale, etc.

D'ici là, exposition Manet et derniers préparatifs. Avant ce périple, je me suis accordé quelques jours de repos avec siestes, bons repas, épisodes de Boston Legal en veux-tu en voilà, aucune lecture. Je dois reconnaitre que ça fait du bien, après ces mois d'intense activité, mais que c'est perturbant, aussi.

Allez, l'avoine m'appelle.

Ajout de 19h10 :

 Avoine 1 (10)

Avant la cuisson...

IMG_0961

Et après !

12 juillet 2011

A pied, à cheval ou en voiture

bourbon parme

Voilà : je suis en vacances. Flûtine et moi serons réunies dans quinze jours. En attendant, j'ai l'ambition de partir seule une semaine, pour marcher. Il y a dix-quinze ans, j'étais plutôt baroudeuse. Aujourd'hui, j'ai une inquiétude alors que le chemin de Compostelle est très fréquenté et regorge de possibilités d'hébergement.

En plus, la période que j'ai choisie est annoncée sous la pluie pour l'instant... Mais j'irai quand même, rien que pour me prouver que je peux le faire.

Je vais essayer de m'organiser et de moins tourner en rond. C'est fou comme j'ai du mal à "décrocher" du lycée. (C'est fou aussi comme je suis amoureuse, mais ça n'a rien à voir avec ce que je disais) Il y a aussi les lectures de l'agreg qui sont en stand by. Je prendrai sans doute La Fontaine pour la rando...

Avant de partir faire du bateau (j'ai peur de l'eau encore, hélas...), Flûtine m'a inondée de musique : Melody Gardot, Ella Fitzgerald, Dinah Washington, Patsy Cline... Je garde tout cela en moi. Et dimanche, grand tour du côté de l'hôtel de ville et du Marais : comme c'était délicieux de se régaler, en marchant, d'un gâteau au fromage blanc et d'un strudel au pavot !

gâteaux

J'ai eu droit aussi à un cadeau : les lettres d'amour d'Isabelle de Bourbon-Parme. Un coup de coeur, sans en avoir lu une seule.

Hier soir, pour compenser (?) l'absence, j'ai fait un peu de cuisine : patate douce au piment d'espelette et compote pommes-pêches avec un bâton de vanille et de la cannelle.

Ma tête tourne de fatigue. Le temps tourne à la pluie. Le temps tourne, aussi.

2 mars 2011

Faire une pouillie : avoir l'air de raler. Seulement l'air. Pas le refrain.

C'est sûr, j'ai repris.

Hier, quatorze candidats aux oraux blancs. Idem demain, et neuf vendredi.

Ce matin, sortie théâtre avec mes deux classes de seconde. Cet aprèm, fac : Charles d'Orléans (que je n'ai toujours pas lu, tout va bien) et Racine.

Ce soir, rangement succinct de la cuisine, avec préparation au passage d'un clafoutis aux pommes ultra light : 20g de maïzena, agave, édulcorant, oeufs, lait de soja, pommes rapées, cannelle, pavot.

Ces douceurs diététiques me feront du bien : je ne suis pas dans la tristesse ni exactement dans le manque de Flûtine. C'est plus compliqué que cela. Elle est tout le temps là, présente à mon esprit, me faisant sourire, enrubannant ma vie de légèreté et de tendresse, mais justement, elle n'est pas là.

Quand je suis rentrée lundi soir, le voyage en train aurait dû être plein d'elle, de ses yeux sur le quai, de sa voix murmurant et riant, de son petit mot glissé dans mon sac. Mais j'ai vécu un trajet bruyant et odorant : ma voisine du fauteuil d'en face a parlé fort et répondu au téléphone qui ne cessait de sonner; une autre sur la droite écoutait tellement fort de la musique zouk que j'avais l'impression d'être la tête dans le synthé; mon voisin de gauche s'était encapuchonné pour dormir et sentait le Mc Do à plein nez. Et puis la dame au téléphone a décidé, en fin de parcours (le TGV avait d'ailleurs 20mn de retard), de se parfumer de déodorant. Oui, se parfumer de déodorant, il n'y a pas d'erreur. J'ai eu peur que cela ne me déclenche une migraine : c'était insupportable. Je me suis réfugiée tout d'abord dans mon col, puis derrière ma main, et enfin hors du wagon. Elle a vu, je crois, ma réaction. Peu importe.
Allez lire du Neruda dans tout ce brouhaha, et pensez à l'amour dans ces conditions.

casque_audio

Je suis de plus en plus effarée par le niveau sonore que supportent ces gens qui pensent que plus leur casque audio est gros, plus ils sont mélomanes. Impression qu'ils deviennent sourds. Ou qu'ils se font volontairement du mal.
Idem pour mes élèves, qui, même s'ils sont avec des copains, gardent au moins un écouteur sur deux enfoncé dans l'oreille. Non seulement ils signifient d'une certaine façon qu'ils ne sont pas vraiment là, avec les autres, mais ils ont par ailleurs deux sources sonores. Comment s'y retrouver ? Comment apprécier la musique ou les discussions ? Je parais peut-être être une vieille schnock, mais je ne supporterais pas cela de mes amis.

Ah et puis pour parler musique, je voulais juste dire que Zaz, qui a remporté la victoire de la musique de la chanson de l'année, me saoule. Je n'accroche pas du tout. Mais on s'en fiche, après tout.

27 février 2011

Procrastougner : procrastiner, en pire.

Oui, oui, je sais : quand je suis chez Flûtine, je déserte quelque peu le blog... Je cherche ici du réconfort, avant de reprendre sur les chapeaux de roue dès mardi 8h : semaine d'oraux blancs + une sortie théâtre avec mes secondes + la fac + une journée sur Melville (au programme de l'agreg,  je le rappelle).

Nous nous promenons, nous marchons, nous cuisinons, nous sourions, et tutti quanti. Je reviendrai, promis, de façon plus active la semaine qui vient. J'espère simplement que ce court séjour m'aura permis de respirer un peu, et de m'alléger face à la masse de travail prévue jusqu'aux résultats de l'agreg... et après pour l'oral ?

Retour demain soir tard, histoire de profiter au mieux des délices flûtesques.

A très vite, fidèles lecteurs !

 

PS : je prends bien en compte les résultats du petit sondage. Je changerai donc selon les envies l'image de fond, et je suis ravie que cela vous plaise autant qu'à moi.

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19 février 2011

Puissousie : n.m. Etat de rebond psychologique après une période d'indécision.

IMG_0141

J'ai traversé non pas le Léthé comme Anna Akhmatova, mais quelques jours cahin caha, et cela semble mieux aller aujourd'hui.  Je gère un peu plus la pression qui m'écrabouillait le plexus. Je tâche de revenir à l'essentiel, sans me polluer l'esprit par des pensées annexes. Et puis j'affronte ce que je dois gérer pour un éventuel oral.
J'ai d'ailleurs fini ma première lecture (ci-dessus mentionnée), à la fois perplexe à cause d'une certaine obscurité des poèmes de la dame russe, et de la beauté simple qui s'en dégage.
J'hésite maintenant entre Chant général de Neruda et l'oeuvre poétique complète (ben oui, pourquoi se contenter d'un ou deux recueils, se disent les hautes instances qui décident du programme de l'égrégation) d'Aimé Césaire. Il restera encore Nazim Hikmet, mais je le garde pour la fin, je crois. Et Charles d'Orléans...
Les explications de littérature comparée ce matin (nous étions quatorze...) étaient extrêmement denses, et donc riches. Je n'ai pas regretté d'y être allée. Le prof a même dû prolonger de trente minutes son cours de... trois heures.

Sinon, j'opère des changements dans l'appartement, comme prévu. Cela me fait du bien d'envisager d'y vivre mieux, plus à l'aise, moins étouffée. En aménageant la cuisine, j'ai d'ailleurs découvert que le tuyau d'évacuation d'eau du lave-vaisselle était coupé en deux. J'ai évité l'inondation de la cuisine de justesse.Tout a été réparé aujourd'hui. 
Avec Micahuète, nous avons aussi dévalisé mon amikea jeudi soir.
Demain, grand ramdam de prévu encore chez moi. Mais chut, c'est une surprise !

Je pense aussi pas mal au tir à l'arc, laissé de côté -encore une fois- à cause de ce rythme de dingue et de ma fatigue. Envie de reprendre à l'occasion, mais j'ai quasi honte à l'idée de débarquer comme ça, après des semaines d'absence.

Envie de musique, aussi : Agnes Obél, Juliette, Marianne Faithfull (leurs derniers albums), Mozart... J'ai réentendu, par hasard sur Inter, "Une petite musique de nuit", et tout m'est revenu en mémoire : une madeleine musicale, quoi. Mon père m'avait offert un CD, en voyant que je m'intéressais à la musique classique. C'était Mozart. Je l'ai écouté en boucle pendant des années, sur une cassette audio. Et là, sur Inter, je m'étonnai de connaître le morceau par coeur...

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Et puis j'ai décidé, et cela n'a rien à voir, de préparer des muffins carottes-coco sans graisse. D'un coup d'un seul. Pour la beauté du geste. La recette m'appelle, d'ailleurs.

Impression d'avoir mille vies, ou d'en gérer plusieurs à la fois.

14 février 2011

Parthighter : (Ang.) [partaïté] Etre à la pointe de la technologie, sans le savoir.

Mais que fais-je depuis 7h30 du matin, à regarder, comparer, mesurer, jauger les dessertes de cuisine et les armoires à linge ? Je voudrais avoir le temps d'améliorer mon appartement pour le vider, le rendre habitable... pour deux. J'ai toujours entassé mille choses, comme par peur de ne pas avoir. Aujourd'hui, j'ai besoin d'espace, de moins étouffer. Je vais commencer bêtement par le plus simple : la cuisine.
Envie de marcher, depuis hier. Alors je vais prendre cette excuse pour me balader dans Paris, si tant est que j'aie besoin d'excuse.

sav_photo

Hier, j'ai réussi à récupérer toutes les données de mon ordinateur Sony qui, je vous le rappelle, avait l'écran tout déformé depuis le week-end précédent l'agreg.
Je l'ai branché sur l'écran de l'ordinateur de bureau de ma mère. Fière de moi, j'entame la sauvegarde. Tout va bien, je respire en me disant que je pourrai sereinement l'apporter au SAV. Et puis là, le miracle : l'écran se rétablit. Je me dis que ça ne va pas durer. Je retente un démarrage après la phase de récupération. Tenez-vous bien : je vous écris ce matin sur mon Vaio. C'est à n'y rien comprendre. Il faudra quand même que j'en touche un mot à la Keufna, je pense. Mais je suis toute contente de pouvoir à nouveau utiliser mon ordi, sans dégâts.

Et puis j'ai eu droit à un autre petit rayon de soleil dominical : je vais sans doute rejoindre Flûtine à la fin des vacances pour quatre jours.

En attendant, j'ai beaucoup à faire, alors je m'y mets de suite !

25 décembre 2010

Enchantement

Pour ce jour de Noyel ensoleillé et pourtant glacé, une petite entrée sur le blog.

Woolf_SackvilleWest_Correspondance

Mercredi, journée au chaud : je découvre les joies de la lecture à voix haute partagée... Nous lisons la correspondance entre Virginia Woolf et Vita Sackville-West avec délices (c'est le livre que j'avais acheté deux jours auparavant). Un concentré d'intelligence, de finesse, de drôlerie, de féminité. Tout aussi réjouissant que les entretiens de Marguerite Yourcenar avec Jacques Chancel.

Mondrian_Arbre_gris_

Mondrian, Arbre gris, vers 1917

Jeudi, Flûtine et moi sommes allées voir l'expo Mondrian-De Stilj au centre Pompidou. J'étais curieuse de me frotter à un artiste que je connaissais mal, d'autant que la peinture "moderne" me touche peu.
Le début de la visite m'a plu : Mondrian et ses petits camarades sont passés par les mouvements du fauvisme, du symbolisme, etc, et certaines toiles me plaisaient bien. Puis, progressivement, on avance vers l'abstraction, les lignes, les rectangles, les couleurs primaires. Je comprends les enjeux et la révolution que cela a pu être, mais je persiste dans mon absence d'émotion face à ces oeuvres. Cela nous amène d'ailleurs à pas mal d'interrogations, Flûtine et moi.

Après l'expo, nous sommes rentrées pour effectuer nos courses alimentaires de Noyel : je ferai un hâchis parmentier de courgettes, et Flûtine des muffins à la carotte !

Plats effectués hier en journée, et dégustés vers 14h30... Nous filons en fin d'après-midi chez Comtesse, qui nous sustente de crêpes légères et de thé, avant que nous nous rendions vers un lieu que j'avais gardé secret depuis un mois (même si Flûtine avait trouvé !) : le théâtre des Bouffes du nord, où se jouait la dernière production de Peter Brook, Une Flûte enchantée. Tout était complet. Je m'attendais à quelque chose de réussi, mais comment vous dire cette merveille ?

flute_enchant_e

L'opéra a été allégé, accompagné simplement au piano, ce qui met en valeur le chant. Cela ressemblait plus à une pièce de théâtre chantée, en fait. Je n'ai pas vu les deux heures passer, et le sourire au coin des yeux de Flûtine, que je devinais de temps à autre, m'emplissait de joie.

Je n'ai pas plus envie de m'étendre sur cette soirée, car elle en perdrait peut-être de sa saveur.

Nous avons rejoint dans la nuit verglaçante la gare à trois kilomètres de là, puis avons échangé un petit cadeau chacune une fois à la maison.

Maintenant, le soleil darde ses rayons en cette matinée douce, comme un dimanche; Flûtine s'est rendormie; je songe à préparer un petit brunch avant d'ouvrir nos derniers paquets...

J'espère que votre Noyel a été aussi réussi que le mien.

22 décembre 2010

Promenades diverses

Lundi, nous avons lu, parlé, nous attardant surtout sur le "cas" Yourcenar, absolument fascinant d'intelligence et riche de multiples facettes. Nous sommes restées au chaud, sauf pour aller faire quelques petites courses de miam.

Hier, nous avons encore un peu tardé avant de décoller de la maison : on y est bien. Nous avions décidé de marcher dans Paris (passage par l'avenue Matignon, emplie d'oeuvres de Buffet, Tapies, Miro...) en nous dirigeant vers le musée d'art moderne, dans le XVIème, pour découvrir l'oeuvre de Basquiat. Que nenni ! Il y avait bien trop de queue. Je pense que la plupart des gens se sont reportés sur les musées ouverts le mardi, et avaient déjà fait leurs courses de Noyel, hélas.
Nous avons encore marché, malgré un froid humide, avec tout autant de plaisir. Les Champs-Elysées, l'avenue George V, le Rond-Point et son théâtre-librairie : arrêt assez long dans ce lieu, où j'ai acheté un livre cadeau pour Flûtine, (chut !) et je m'en suis offert deux : La Route de Cormac McCarthy dans une belle édition qui brille et Firmin, autobiographie d'un grignoteur de livres de Sam Savage.

FirminMccarthy

J'étais toute contente de ces achats zintellectuels ! En plus, j'ai utilisé mon Iphone avec une application qui permet de prendre des notes accompagnées de photos, et j'ai répertorié quelques ouvrages et DVD qui me tentaient de cette façon.
Au passage, mon joujou Apple me plait beaucoup et je m'en sers à bon escient, je crois.

Au retour (une bonne partie faite à pieds, encore), j'ai composé une tarte salée aux brocolis et choux, lardons, herbes, chèvre. Nous avons dîné devant Madame porte la culotte avec Katharine Hepburn et Spencer Tracy.

Là, je vais prendre le temps du petit-déjeuner, en attendant que Flûtine s'éveille.

Elles sont belles, ces vacances.

28 novembre 2010

Un dimanche de frimas

Voilà, tous mes bulletins sont remplis ! C'est fou comme cela peut prendre du temps. Et puis ce qui me désespère un peu, c'est que 1) certains élèves les liront à peine; 2) certains parents ne les liront ou comprendront pas; 3) beaucoup de collègues font des fautes, et cela m'insupporte. Mais au moins, cette corvée est faite pour mes trois classes.

bulletin_evolution

Sinon, ce matin, j'ai cuisiné : mes pommes s'abimaient, alors j'en ai fait un clafoutis allégé (maïzena, édulcorant de cuisson, lait de soja). C'est réjouissant. J'ai aussi bien rangé l'appartement, et nettoyé à fond. Bref, j'ai fait tout ce que je ne peux pas faire en semaine.
Pour encore peaufiner ces moments, j'ai écouté en alternance Mark Ronson en boucle, et France Inter. Luchini passait vers 11h, et je me suis une fois de plus régalée. A tel point que Flûtine et moi avons décidé d'aller l'écouter au théâtre de l'atelier pendant les vacances... J'ai hâte de m'alimenter intellectuellement et "parisiennement" pendant cette pause salutaire de décembre.

J'ai aussi discuté avec Tinette, ma "coach" d'agreg, car j'ai une période de creux. Un peu de peur, sans doute. Des vieux démons qui reviennent : jamais jusque-là je n'avais décidé de travailler pour moi-même. Alors je cherche certainement à savoir pour qui je la passe, en dehors de moi-même. Peur de décevoir, même si au fond je sais que ceux qui m'aiment ne me jugeront jamais. Mes lectures ont donc faibli ces derniers temps. Et les corrections du concours blanc ont fait paniquer tout le monde, et ont aussi révolté pas mal d'agrégatifs. Par exemple, mon corpus portait en fait sur le réalisme magique. Aucun d'entre nous ne connaissait cela, et donc tout le monde s'est planté. J'attends toujours ma note, soit dit en passant. Si j'ai plus de 6/20, ce sera la fête.

Il a fallu aussi que je gère cette semaine un semblant de révolte chez des élèves de seconde qui m'accusaient de leurs propres maux : face au canyon de leurs lacunes, ils ont cette parade d'accuser les enseignants d'être trop durs, trop exigeants, trop ceci, trop cela. Heureusement, ce genre de situation ne me déstabilise pas, mais cela prend énormément d'énergie pour la gérer.

A part ça, j'ai aussi pris des décisions qui relèvent du technologique : mon ordi commençait à fatiguer quelque peu, alors je l'ai rebooté, nettoyé, vidé, mis en vente et... vendu ! Du coup, je vous montrerai le prochain très vite... dès que je l'aurai !
Et j'ai dépensé tous mes points fidélité chez Bouygues pour m'offrir un Iphone ! Je suis épatée par ses applications.

iphone_cupakes_main

Là, je suis censée lire du Montaigne. Ou relire mes cours d'agreg. Allez, je m'y mets : je lirai vos potentiels commentaires après. ;-)

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