Prends ta pélerine
J'ai préparé mon sac, pour voir. Le sac à dos du randonneur doit être le moins lourd plus léger possible. Je vais encore retirer des choses : un haut tous les deux jours et deux pantalons suffiront. Quatre paires de chaussettes. Deux paires de chaussures. Une parka. Une polaire. Une casquette, un foulard, une paire de lunettes solaire. Le reste, c'est du plus : deux livres, un carnet de notes, les infos essentielles sur mon parcours, les chargeurs (iphone, nintendo ds pour mon podomètre, batterie appareil photo), un appareil photo justement (boitier ou petit numérique ?). Les accessoires d'hygiène sont en fait des échantillons glanés de ci de là. J'allège, je vous dis.
J'hésite à prendre l'ipod : je veux me taire, je veux du silence, donc la musique serait superfétatoire, je pense.
Là, je reviens d'un jogging (21mn faites en 3-4 fois). Ensuite, préparation de biscuits à l'avoine que je veux emporter pour mon début de périple : fierté de les avoir faits moi-même, et envie d'emporter quelque chose de réconfortant.
J'ai peur de ne pas tenir, de devoir quémander de l'aide ou de dormir à la belle étoile sans duvet. Je me fais des scenarii catastrophes, quoi. Samedi midi, je serai au point de départ de l'aventure, en train de me trouver un hébergement pour la nuit, de demander ma crédentiale, etc.
D'ici là, exposition Manet et derniers préparatifs. Avant ce périple, je me suis accordé quelques jours de repos avec siestes, bons repas, épisodes de Boston Legal en veux-tu en voilà, aucune lecture. Je dois reconnaitre que ça fait du bien, après ces mois d'intense activité, mais que c'est perturbant, aussi.
Allez, l'avoine m'appelle.
Ajout de 19h10 :
Avant la cuisson...
Et après !