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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
amour
28 janvier 2013

Fluidité

Je sais bien que j'ai donné un maigre signe de vie post inspection, alors je repasse par ici, même si le bonheur est généralement ennuyeux. L'inspection m'a fait du bien, alors que j'avais tendance à me rire des remarques pédagogo à outrance. Depuis ma titularisation, en 2004, je n'avais jamais eu d'écho réel concernant mes compétences, et je commençais à fatiguer un peu; à douter, aussi. Je sais que j'ai passé l'agreg à cause de cela, entre autres : me prouver ma valeur sur le plan intellectuel ET pédagogique.

Rétrospectivement, et après avoir entendu le retour de mes autres collègues inspectés, j'ai été... encensée, osons le mot. Seule Dolly a été aussi proposée pour être conseillère pédagogique. Il reste encore six profs à inspecter, mais je suis déjà flattée, alors que je me plaçais dans un rang inférieur comparée à mes collègues.

J'ai donc trinqué avec Tinette (qui m'a beaucoup aidée sur Montaigne) et Cally samedi midi, autour d'un délicieux repas (purée de patates douces et crevettes marinées revenues à la poêle).

Je n'ai quasiment rien fait du week-end, hormis profiter des délices qui me sont offertes en ce début 2013... J'ai aussi décidé d'inverser deux pièces, avec l'aide de Cally : ma chambre est dorénavant dans ce qui était la chambre d'amis (et accessoirement le bureau de Flûtine), et cette dernière pièce a migré dans ce que j'appelle maintenant le dressing. La chambre est lumineuse, spacieuse, avec des airs de loft new-yorkais. J'y ai passé ma première nuit avec beaucoup de plaisir. J'envisage d'y placer des photos variées sur le grand mur gris perle.

Là, je vais filer déjeuner avec Cally qui a oublié son téléphone chez moi (acte manqué ?). Ensuite, quelques courses à faire et je rentrerai corriger des copies : mes quatre paquets m'attendent de pied ferme depuis plus d'une semaine...

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21 janvier 2013

A moins un jour d'un potentiel avancement

Cahier de textes : ok !

Progression annuelle : ok !

Lecture analytique : ok !

Tenue vestimentaire : ok !

Prendre soin de moi ce soir : à faire.

Soutien moral et logistique : parfait !

Week-end entre détente et travail : parfait !

A suivre...

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15 janvier 2013

Mon week-end grisant

Outre un repas pris dans la lenteur chez Angelina, qui a fait suite à une deuxième visite de l'exposition Hopper, j'ai joué ma parisienne ce week-end, et cela m'a fait du bien. Exposition sur la photographie en France à la MEP, un peu de shopping (j'ai perdu une taille de pantalon et je remets pour la première fois en dix ans ma taille "standard"...), du repos, de la tendresse, de la découverte... Car oui, il y a bien deux plats sur les photos. Mais chuttttttt !

Car là, je dois plonger pendant une semaine dans la préparation de mon inspection de mardi prochain : la première en dix ans, il était temps ! Je suis à l'ancienneté, je n'ai donc rien à perdre, mais c'est toujours du stress.

A suivre...

11 janvier 2013

Luxuriance de l'existence...

Pas d'inquiétude, je vais plutôt bien même si je suis incrédule...

Je suis là, à peu près :

La chevelure

Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

Charles Baudelaire

7 janvier 2013

These moments...

La vie est étrange : en cinq jours, j'ai pris énormément de recul par rapport à la situation, et surtout pris conscience du joug mental dans lequel je m'étais enfermée.

Je me suis rendu compte que je pouvais plaire telle que je suis, sans condition, et cela m'a grandement perturbée. C'est très agréable, aussi.

A suivre...

 

Jeudi 23 (10)_1

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3 janvier 2013

Laisser agir

J'ai frôlé l'insomnie, cette nuit. C'est si rare que j'avais envie de le noter quelque part. Vers une heure du matin, j'ai fini le roman que Miss R m'avait offert, L'Homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy. J'avais de bons espoirs car je voulais lire un livre de cet auteur depuis un moment. Je trouve que l'intrigue fait un assez bon scénario de film, mais elle est prévisible, et sur le plan littéraire, je n'ai rien vu de fulgurant. (Désolée, miss R...)

Mes journées passent dans une ambiance étrange : à la fois angoissée par instant (avec des pointes selon les jours), anesthésiée à d'autres, ou encore tranquille. Je ne sais pas trop où en j'en suis.

Je lutte parfois violemment pour ne pas contacter Flûtine (avant-hier, par exemple) ou alors j'ignore royalement cela, sachant que c'est inepte (comme hier). Elle voudrait que nous nous voyions courant janvier, pour nous rendre nos affaires et "parler en face à face". Pour se dire quoi, exactement ? La grosse différence entre elle et moi, c'est qu'elle me souhaite d'être heureuse, qu'elle me dit que "ohlala qu'est-ce qu'elle va être chanceuse celle qui me rencontrera"; tout cela dans une sérénité plus ou moins apparente (un soulagement ?). Alors que de mon côté, l'idée que Flûtine soit dans les bras d'une autre me révulse toujours autant.
Sans doute cherche-t-elle à s'ôter de la culpabilité en agissant ainsi (-> tu as mal maintenant, pourtant tu seras tellement bien sans moi, avec une autre qui t'aimera vraiment), mais ma colère ne retombe pas et mon dégoût à l'imaginer avec Mamie Nova (ou une autre) reste le même.

Alors, pour lutter contre ces passages à vide et ces angoisses qui me coupent les jambes, j'agis. J'ai par exemple transformé ma table de cuisine. Cette ancienne table de salon était noire, et j'avais décidé de la garder lors du déménagement car elle tenait dans ma nouvelle grande cuisine. Mais la couleur me gênait. J'ai alors opté pour un enduit d'application (n°1), une peinture à glacis (couleur artichaut, n°2) et une cire mat (rouge, n°3), qui m'attendaient depuis août.

IMG_2365n°1

 

IMG_2366
n°2

 

IMG_2382

n°3

 

Le résultat final me plaît, même s'il ne faudra pas que je pose sauvagement des objets dessus :

IMG_2385

Sinon, toujours dans mes "actions", j'ai rechargé la batterie de mon scooter qui ne démarrait plus. Je l'ai démontée puis remontée, branchée sur un appareil spécial, et tout fonctionne à nouveau. J'aime bien me sentir débrouillarde : cela flatte mon petit ego mal en point.

Pour le reste, je tâche de corriger un peu mais les copies avancent au ralenti. Ce n'est rien comparé aux cours qui n'ont pas bougé d'un iota. Evidemment, la reprise m'angoisse aussi beaucoup car je ne me sens pas reposée (euphémisme) ni prête à affronter certaines difficultés vaillamment.  D'un autre côté, le rythme de forcené qu'on nous impose m'aidera à moins penser à Flûtine, peut-être...

Ah et puis sinon, je ne sais que faire pour les places de concert que j'avais achetées pour elle et moi (le 31 janvier) : c'était mon cadeau pour son anniversaire (le 9 janvier...) et nos trois ans (le 10...). Je ne peux les rendre; je vais avoir un mal fou à les revendre; je ne me vois pas y aller avec quelqu'un d'autre, ou alors je vais pleurer tout du long; je ne sais si elle ira ni avec qui si je les lui donne. C'est ce que l'on appelle un choix cornélien, si je ne m'abuse...

 

1 janvier 2013

Générateur de bonne résolution

"Oublier

opportunément de

combattre

bêtement"

 

1er janvier 2013, vers 9h30

31 décembre 2012

Manager ses angoisses

N'imaginez pas que je reste cloîtrée chez moi, prostrée sur le canapé, à ruminer. Je gère chaque journée comme je peux, avec un seul objectif modeste quotidien : faire le ménage ou les courses, voir une amie, préparer un plat, m'occuper à une tâche administrative, recevoir quelqu'un ou aller dans Paris.

Tout cela paraît dérisoire aux yeux de certains, mais je sais que c'est le seul moyen pour ne pas tomber dans un épisode dépressif : "l'action est le remède à l'angoisse". Sauf que mes angoisses, qui avaient disparues quasiment complètement depuis que j'étais avec Flûtine, ont fait un retour grandiose. J'avais occulté à quel point elles dévastent et écrasent. Mon coeur est comme encagé, étouffé, et je ne peux rien faire contre.

Je sais d'expérience qu'à part surnager, je n'ai rien à ma disposition pour lutter. Je prends de l'euphytose, c'est-à-dire l'équivalent de bonbons somatiques, pour dormir à peu près correctement (et je m'éveille chaque nuit à 4h), mais je me refuse à aller chez le médecin pour avoir une quelconque aide chimique. Je n'en ai pas pris dans les pires moments de ma vie, je n'en prendrai pas pour mon chagrin d'amour.

Donc, comme je le disais, au milieu de ce marasme et entre deux crises d'angoisse, les amis se relaient et me soutiennent. 

J'ai mangé deux fois japonais avec Micahuète, et une avec Emy, avant de visiter avec cette dernière une expo au musée Guimet sur le thé.
J'ai déjeuné sucré-salé chez Comtesse, puis nous nous sommes baladées dans Paris.
Je me suis offert un nouveau boîtier photo Nikon, le D7000, d'occasion (avec un objectif 18-105mm) en attendant d'avoir vendu mon D50. J'ai fait une belle affaire (et une belle folie) mais je voudrais me remettre vraiment à la photo. Il va d'ailleurs falloir que je réinvestisse la chambre d'amis/bureau de Flûtine pour en faire un espace créatif (photo, calligraphie, mail art peut-être)...

nikon d7000


Je suis allée à la manif pour le mariage pour tous avec Harry et Ed. Il y a même eu un chocolat chaud en fin de journée avec elle.
Tinette m'invite à prendre le thé dès qu'elle le peut et m'envoie au moins quatre sms par jour.
Sandy est venue dormir à la maison et voir enfin mon appartement.
Miss R m'amène dès qu'elle peut devant une bonne assiette et/ou un bon verre.
S. me fait aussi goûter certains vins raffinés et me demande des nouvelles quasi au quotidien.
Pumpkin m'a reçue chez elle pour une soirée tapas et développement personnel personnalisé !
Ma mère a voulu me gâter et a décidé hier qu'elle m'offrait un nouvel Iphone 4 car mon 3S me lâche totalement. Une sorte de Noël après Noël, quoi.

Ce soir, ce sera petit réveillon chez Harry qui me récupère "comme je suis". J'ai préparé un vatrouchka digne des pâtisseries de la rue des Rosiers (oui, oui, je m'encense sur le plan culinaire) au lieu de prendre le risque de réaliser mes premiers macarons maison...

 

PS : et j'avoue honteusement que je ne parviens pas à rester sans nouvelles de Flûtine, avec qui j'échange des sms sporadiques, dont l'inanité m'effraie et me rassure à la fois...

 

29 décembre 2012

Le crève-coeur

DSC_0398

 

Je crève d'envie d'entendre sa voix, là.

Je crève d'envie qu'elle sache à quel point j'ai mal.

Je crève d'envie de lui hurler que je l'aime, même si cela ne changerait rien.

Je crève d'envie de savoir avec qui elle est, ce qu'elle fait, et de connaître la vérité : je ne peux croire qu'elle aille passer seule le nouvel an chez sa mère.

Je voudrais tellement qu'elle ait mal comme j'ai mal, mais ce n'est pas possible puisqu'elle ne m'aime pas comme je l'aime.

Je crève d'amour. Malgré tout.

Je crève d'envie de savoir vivre sans elle, vraiment, sans avoir l'esprit hanté par des images.

27 décembre 2012

Le coeur en morceaux

Nuit de presque neuf heures, emplie de cauchemars d'adultère, de tromperies de Flûtine à mon égard, qui souriait nonchalamment...

J'ai cru dimanche, suite à ses dires et son mail, qu'elle envisageait une ouverture, que nous pourrions peut-être repenser notre couple. Ses propos allaient dans ce sens.

Hier, elle ne comprenait pas que je veuille alors la voir avant mi janvier, que j'aie des inquiétudes quant à savoir avec qui elle était dans ses sorties... En gros, ma jalousie et mes angoisses amoureuses étaient incongrues puisque pour elle, il s'agissait encore et toujours de tendresse amicale. Le coup de fil à la va-vite a tourné court.

Elle m'a expédié un sms entre deux achats chez des maraîchers pour me dire que c'était fini, qu'elle avait compris (enfin !) qu'elle ne pouvait tout avoir. Je pense qu'elle ignore totalement à quel point ça fait mal. Je ne suis même pas certaine qu'elle soit mal en ce moment.

Ma colère n'est plus aussi forte car je suis abattue de vivre une seconde fois la prise de conscience de la rupture. Accablée. Comme si le but était de me faire souffrir. Je vais mettre du temps à me relever, dans le sens où je suis tombée très bas, au ras du sol. Mon amour a été méprisé, et je n'ai pas été vraiment respectée.

Je sais bien que je rencontrerai d'autres femmes, mais maintenant, là, tout de suite, je sais que je les comparerai à Flûtine, et j'ai l'amère impression que je vais devoir repasser par des voies artificielles pour faire ces rencontres, ce que je trouve déprimant. Y a-t-il quelque part une femme équilibrée, simple dans le sens noble du terme, intelligente, drôle, charmante ET homo ? Je commence sérieusement à en douter, après une telle déconfiture alors que j'étais -je suis, pauvre de moi- amoureuse...

 

Edit de 10h35 : Savez-vous ce qui m'est insupportable ? C'est de ne pas savoir avec qui elle est; qui la fait rire; si elle rit; de l'imaginer sereine voire heureuse de ne plus m'avoir dans ses pattes; de croire qu'elle désire d'autres personnes; qu'elle me compare à ces personnes et que cela joue en ma défaveur; de l'imaginer se moquer de mon amour; qu'elle ait de la pitié à mon égard... Je devrais apprendre à ignorer tout cela mais la savoir VIVRE sans moi, voilà qui m'est insupportable.

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