Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Prof et plus si affinités
Archives
Prof et plus si affinités
amour
5 décembre 2012

Zone de turbulences

Le blog que vous demandez est en pause actuellement.

Craquage sentimental et physique.

Merci de patienter.

En cas d'urgence, n'hésitez pas à laisser un message.

Publicité
26 novembre 2012

Sourire depuis ma porte...

... de frigidaire.

IMGP0633

25 novembre 2012

Encore un départ

IMGP0627

Chaque dimanche soir, nous nous faisons des serments.

Car les gares sont comme des églises.

Des serrements.

Et des serments d'amour.

13 novembre 2012

Pour qu'un jour je puisse...

... chanter cette chanson en me ridiculisant peut-être.

Yeah, i knew the first night
that it wasn't wrong or right
it was too strong, so bright
we were caught in a storm of starlight

I tried to escape, to hide
I couldn't behave
and I couldn't live a lie

so many different kinds of love
but this one was handmade for us
even if it took me a while
many tries I am yours now
so many different kinds of love
there's a flavor for everyone
and even if it took us a while
many tries I am yours now

did you know at first sight
did you feel love or just like
were you ready to fall, to fly
to the highest high of your life

never tried to escape, to hide
you knew how to behave
so you let me inside

so many different kinds of love
but this one, was handmade for us
even if it took me a while
many tries I am yours now

so many different kinds of love
there's a flavor for everyone
and even if it took us a while
many tries
I am yours you're my pride

 

ariane-moffatt-loi-speciale

Ariane Moffatt, album MA, vue hier soir en concert au Trabendo. J'en reparlerai, mais là, ma première journée fut lourde, alors repos.

30 octobre 2012

Singing in the rain

Ce week-end, nous avons été inspirées en allant en Baie de Somme alors que le ciel annonçait des orages et du froid : rien ne nous aurait arrêtées, je crois. Durant le voyage, j'ai constaté que les essuie-glaces remplissaient leur rôle sur ma nouvelle voiture. Cela nous amusait. L'arrivée s'est faite effectivement sous la pluie, à Mers. Nous en riions. Et malgré le temps, les paysages nous éblouissent d'une beauté simple.

DSC_0010

La petite dame du gîte de Pinchefalise était contente de recevoir, car elle s'ennuie un peu et la compagnie la revigore alors que son mari est très malade. L'accueil était chaleureux, dans cette grande chambre vert pomme, sous le toit. Ensuite, direction Saint-Valery pour voir la ville, emmitouflées, et nous engouffrer dans un restaurant réputé, le Nicol's.

 

DSC_0078

DSC_0082

Découverte de spécialités avec ficelle picarde, choucroute de la mer, émincé de boeuf au maroilles et bière blanche locale (la Spatule). Revigorées et avec les joues rouges, nous sommes rentrées nous coucher à... 21h30 pour une nuit au calme, achevée par le chant d'un coq, un petit-déjeuner aux confitures maison et aux tasses des années 70. Un charme fou, quoi.

Comme il faisait très beau et frais au matin, nous avons filé découvrir un peu plus Saint Valery avec son magnifique quartier de pêcheurs, la cité médiévale et les bords de la Somme à la pointe du Hourdel. Nous avons "vu" sur la plage de galets deux phoques (c'est la seule colonie en France) que j'ai baptisés Léon et Junior.

DSC_0115

Petit tour au marché de la ville (achat de confitures originales : betterave/pommes, courge/citron), et grande concertation pour savoir où nous mangerions le midi. Nous avons commis l'erreur de prendre un menu dans un restaurant typiquement pour habitués : une simple entrée (la soupe de poissons) eut suffi ! Mais non, nous sommes restées -en regrettant mais- en achevant le repas dans un fou rire mémorable.

Le temps avait tourné un peu à la pluie, mais cela ne nous toujours pas freinées : nous sommes parties pour Ault et ses environs. Les falaises dominaient, la mer était haute, la bruine pointait son nez, la plage était déserte vers 16h : chabadabada.

DSC_0160

Retour sur Paris en soirée, le coeur content.

Et là, nous attendons une amie de Flûtine avec sa fille pour un court séjour parisien. Si je résume : pour une fois, je suis vraiment en vacances.

 

PS : je vais créer un album photos de ce we de ce pas

Publicité
27 octobre 2012

Partir, pour une fois

Je suis en vacances, je pars en we surprise avec Flûtine, ne m'attendez pas ! Merci de laisser un message au pied de cette entrée si besoin est.


A très vite !

30 septembre 2012

Super héroïne du quotidien

Je n'ai rien vu de ma semaine, passée avec Flûtine et dans le travail jusqu'au cou. Mon emploi du temps m'éreinte deux jours par semaine, dont je dois me remettre rapidement. Comme il y a eu une énième mise à jour de nos plannings et des salles attribuées, cela crée aussi des flottements.

Par ailleurs, j'ai eu un grand agacement mercredi soir. Alors que Flûtine travaillait et que je me réjouissais de retrouver les Desperate housewifes, j'ai eu la mauvaise idée de consulter mes mails sur l'iphone. Grand mal m'en a pris : Asa avait écrit un message collectif à l'ensemble des professeurs, concernant notre salle. En effet, vendredi dernier, au matin, nous avons découvert avec étonnement que les tables avaient été bougées en un système alvéolaire (j'associe dorénavant la salle des profs à une ruche), et surtout que le haut des casiers avait totalement disparu. Certains ont cherché leurs polycopiés, leurs cours, et... leurs copies, en vain : tout avait été jeté. Mais par qui ? De murmures en soupçons, quatre noms ont émergés : Asa et trois autres profs, qui étaient tous présents au fameux stage pédagogo fumeux le mardi d'avant...

Ils n'ont pas vraiment revendiqué leur geste, comprenant leur bévue d'avoir tout jeté sans prévenir sans doute. Le soir même pourtant, ils s'occupaient de l'étiquetage des casiers (l'administration en ayant été incapable depuis la rentrée...), en vidant ceux qui posaient problème... Donc, presque une semaine plus tard, Asa écrit un mail à la centaine de profs que nous sommes.

Aucun mot d'excuse ou d'explication concernant les pertes subsidiaires des uns et des autres, mais des auto compliments et une information présentée en quatre points numérotés, pour expliquer que le changement est loin d'être achevé : ce n'était qu'un début. Un plan de la future salle des profs a été établi (par maximum quatre profs) puis présenté au proviseur, qui est d'accord, évidemment.

Dans mon canapé, malgré la délicieuse Lynette et ses comparses, j'ai senti la colère poindre. D'autant plus que je n'étais pas du tout d'accord avec des décisions absurdes et illogiques. J'ai aussi constaté que certaines idées que j'avais pu proposer il y a deux ou trois ans étaient reprises, alors qu'elles avaient été balayées avec mépris d'un revers de la main... J'ai décidé de ronger mon frein, de patienter au lieu de répondre sous les effets de l'agacement, car ce qui en résulte n'est jamais bon.
J'ai évacué avec Flûtine, qui a eu les mêmes réactions que moi. J'ai lu les six ou sept mails de remerciements de collègues à Asa, mais aucun retour négatif : pourtant, ça avait bien causé le vendredi et après.

Jeudi, j'ai effectué ma journée tunnel de huit heures de cours. La colère est retombée seulement vers 13h. En rentrant, je me suis tranquillement installée, et j'ai rédigé une réponse très mesurée, contenant une seule pointe finale, et proposant arguments et alternatives potentielles aux différents points qui étaient proposés. J'ai tout pesé, fait relire à Miss R, et envoyé mon mail.

Qu'elle n'a pas été ma surprise de recevoir des remerciements de collègues, presque chuchotés, dès mon arrivée à 7h30 au lycée le lendemain ! Ou des sourires, des regards complices. J'ai eu aussi deux mails de collègues de lettres, adhérant totalement à mes propos...

Je sais bien que ces petites histoires sont dérisoires, mais j'ai eu l'impression alors d'être légitimée, et d'avoir dit ce que je devais dire. Je verrai l'accueil d'Asa mercredi, mais pour l'instant, c'est calme plat côté réponses.

Sinon, il y a eu aussi des balades en forêt avec Flûtine, qui m'ont occupée. Et puis nous sommes allées voir "Camille redouble" : étrangement, j'ai moins aimé que "Du vent dans mes mollets", mais j'ai plus pleuré (j'ai même continué dans le train en rentrant, en parlant de mes impressions à Flûtine : deux jeunes hommes ont dû croire que je traversais une épreuve, en me voyant). Yolande Moreau est sublime d'humanité.

Ce matin, j'ai déposé ma douce à la gare avec regret, mais je souriais tout de même de tant de chance dans mon existence. Je suis repartie et au lieu de rentrer directement, je suis allée au rayon orchidées de chez TruffO : j'aurais voulu en prendre une de chaque espèce. J'ai acheté un oncibium jaune soleil (1) qui était bradé car il allait certainement être jeté. Je mets un point d'honneur à le sauver.

IMG_2116(1)

Ma préférée est un cambria d'un violet foncé tigré (2).

IMG_2117(2)

Et j'ai craqué pour une troisième, un dendrobium blanc à tiges (3 le mien avec plein de bourgeons, et en 4 une version fleurie).

IMG_2118(3)

 

IMG_2111(4)

 

Là, je viens de réaménager le salon en fonction des plantes. Et c'est beaucoup plus joli encore qu'avant.

Je vous propose un jeu, ou du moins une contribution : j'aimerais donner un nom à chacune de ces orchidées. J'écoute toutes vos propositions ! Cela peut aller du nom inventé à celui d'un personnage littéraire en passant par une couleur ou ce que vous voudrez. A vous !

Vous dites ? Les copies ? Les cours à préparer ? Ah oui, c'est vrai...

 

16 août 2012

Incrédule et sereine

Je suis installée à mon nouveau bureau de métal et de verre, assise dans mon fauteuil tout neuf. Dehors, des enfants jouent : c'est le seul réel "bruit" de la journée. La cloche ponctue la journée quand je suis là.

IMG_1887

Les cartons se vident et s'enchainent. J'en ai encore pour plusieurs jours d'aménagement, mais j'aime ça. Même si je ne peux pas parler à proprement de vacances, et que je suis fatiguée (mes deux premières nuits ici ont été massacrées par Clochette qui voulait absolument entrer dans le dressing, entre 3h et 6h du matin), je crois pouvoir dire que je suis bien.

IMG_1890

Aujourd'hui, j'ai nettoyé l'ancien appartement pour l'état des lieux lundi. Aucun pincement, pas de tristesse, voire un soulagement d'être partie de là. On m'a volé, outre mon casque de moto, la boîte de transport des chats qui était dans la cave commune. J'ai dû fabriquer un carton pour y mettre Clochette, ce qui m'a sacrément agacée, juste pour le principe. Il était temps que je parte de là. Et puis mon lieu de vie était totalement lié à mon travail, ce qui ne provoque pas forcément la détente.

Ici, j'ai déjà fait deux joggings en forêt, dans un cadre idyllique. Micahuète peut témoigner que j'ai effectivement couru, même si cela reste modeste. Hier, je suis allée à vélo au marché. En fait, je suis entre ville et campagne. Si l'on m'avait dit que je choisirais ce type de vie il y a quelques années, j'aurais ri. C'est bon de savoir que l'on peut changer.

Il va me falloir un peu de temps pour m'habituer à dire pleinement "chez moi".

Et pendant ce temps, Flûtine parcourt 300km à vélo vers le sud, sous le cagnard, et force mon admiration.

10 juillet 2012

Le vide et le plein

Comme à chaque fin d'année scolaire, et en particulier pour celle-ci, j'ai des angoisses. Les activités multiples, la gestion des problèmes en tout genre, l'activité intellectuelle (agreg et cours), les relations humaines (professionnelles, amoureuses, amicales) retombent comme un soufflé, d'un coup. La fatigue me tombe dessus, aussi, mais j'ai du mal à récupérer rapidement.

De plus, je sais que ces vacances seront déterminantes puisque je vais déménager, et donc changer de vie. Une sorte de grand vide, totalement empli. Oui, je sais, c'est paradoxal.

J'ai en plus dans la tête des idées bien floues pour la rentrée et les cours de l'an prochain. J'ai même fait un cauchemar de fin août (les élèves ne m'écoutaient ni ne m'obéissaient, c'était la révolution dans ma classe) il y a deux nuits. Il faut que je me détende, docteur.

IMG_1623

A part ça, j'ai acheté ma peinture (titane et forge, j'ai hâte de m'y mettre) et trouvé deux bureaux (un simple mais splendide pour Flûtine, un d'angle en métal et verre pour moi) bien bradés. Sachant que je rêve d'un grand Chesterfield marron vieilli dans le salon, il faut bien que j'économise quelque part. J'ai aussi repéré un clic-clac pas mal du tout pour la chambre d'amis. J'ai investi dans un VTC Gitane d'occasion, qui est à la révision, là.

IMG_1664

Si je résume, j'ai la tête à ma nouvelle vie, et cela est à la fois excitant et tétanisant.

IMG_1659

 

6 juillet 2012

De la pluie, des fleurs, un peu de soleil

Cette semaine a été étrange, chargée et libre à la fois; lourde et légère; ensoleillée et pluvieuse; nostalgique et tournée vers l'avenir...

Après le départ de Flûtine lundi -qui m'a été douloureux-, il a fallu se mettre aux copies. Heureusement, le soir même je dînais avec ma copine Pumpkin, avec qui je passe toujours de bons moments. Nous avons évité de justesse la pluie en terrasse.

DSC_0008

Le lendemain, journée correction non-stop afin de moins culpabiliser car j'ai passé la journée de mercredi sur Giverny avec mes copines profs de churros et de fish and chips. Pique-nique maison (tarte poireaux, lardons, chutney figue/épices et pain d'épices pour ma part), sur une nappe de carte postale, visite de la maison que je connais maintenant par coeur mais qui garde son charme malgré mes multiples passages, les nymphéas bien sûr... Pas mal de cancans du lycée, des confidences, des rires, beaucoup de satisfaction durant cet aller-retour dépaysant pour nous toutes. J'ai joué au petit taxi pour ces dames, et cela m'a fait plaisir.

Jeudi, j'aurais dû m'activer encore sur les corrections mais 1) j'ai cuisiné des muffins chocolat blanc/framboise pour le lycée; 2) j'ai déjeuné avec Sandy et sa petite croquignolette de neuf mois dans un restau japonais que nous adorons, après avoir faussement erré dans le Bihetchevi (mais je n'y ai rien acheté, pas même un agenda pour septembre) NB : ce qui a été très drôle, c'est que Sandy et moi avons été prises pour un couple avec enfant dans le Marais. C'était fort amusant de voir que cela semblait fort simple voire naturel, même si le quartier s'y prête; 3) il y avait à 17h le pot du proviseur, puis la "fête" du lycée. Impossible donc de caser la moindre copie au milieu de ces activités.

La soirée du lycée, donc, qui a eu lieu hier : elle était le triste reflet des dernières tensions entre collègues, qui se sont échangé des mails corsés et décevants depuis deux semaines. J'ai éprouvé une sorte de tristesse à sentir tout le monde "faire comme si" et à finalement ne parler que de cela sous le manteau. L'un d'entre nous semble déterminé à saboter la rentrée pour se venger, alors que les autres veulent faire retomber le soufflé.
Je me suis sentie comme isolée malgré des personnes étrangement importantes autour de moi; personnes qui n'étaient pas forcément "proches" physiquement, mais qui me rassurent parfois par leur simple présence, justement.

Tinette me parlait fort judicieusement récemment de ces regards qui nous soutiennent quand on descend en salle des profs, et que l'on a un réconfort certain par la seule présence amicale de quelqu'un. Juste un regard qui permet de tenir la journée. Une complicité qui permet soit de rire, soit d'évacuer, soit de craquer sans aucun jugement. Tinette a été cela pour moi pendant quelques mois seulement, avant de partir en retraite. J'ai senti son départ comme un vide, après. J'avais un regard de moins sur lequel m'appuyer en salle des profs. Et cette année, cela a ressemblé à une véritable valse des regards, qui vont et viennent, changent, disparaissent, apparaissent...

Je crains aussi d'être en attente de certaines amitiés, par manque de confiance : si untel ne vient pas vers moi, c'est que je ne suis pas intéressante. A contrario, s'il vient vers moi, mon ego remonte.
Pathétique.

C'est aussi pour croire un peu plus en moi, en ma capacité de séduction (toutes les relations sont séduction, si je commence à bien comprendre) que je me suis mise en robe et talons compensés, hier. Pour me prouver que je peux aussi m'assumer ainsi. Et puis patatras, j'ai vu Hype arriver dans un style bluffant, et ma maigre tentative m'a parue bien ridicule en regard de ce qu'elle est capable d'assumer. Malgré les compliments de Tinette, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais en me mettant en robe. Ou bien j'ignore ce que j'en attendais, et je l'ai eu... Mystère.

Tinette, justement, est partie tôt dans la soirée, et mon petit coeur s'est serré : j'ai compris que l'été serait assez isolé, que tout le monde allait filer rapidement sous peu. Je ne crains pas la solitude, mais je redoute ce flou sur mes vacances. Le déménagement va me prendre beaucoup de place, de temps et d'argent. Cet été sera sous le signe du changement : il est sans doute normal que j'en aie peur. Et comme j'anticipe, hélas, sur la rentrée, j'ai eu quelques angoisses hier soir, au milieu des masques de gaieté.

Ceci étant, mes muffins étaient très bons. Les valeurs sûres, comme la cuisine, c'est toujours très rassurant. Surtout quand celles auxquelles on croyait se sont effritées méchamment au sein du lycée...

Aujourd'hui, j'ai dépassé les vingt copies corrigées : il m'en reste quatorze pour demain. J'aurai aussi mon nouveau lave-linge de livré dans la journée, et j'irai récupérer un VTC acheté d'occasion sur Ebay : je vais habiter près de la forêt, et j'aimerais beaucoup me déplacer en vélo du côté de mon futur chez moi. Ah, et puis autre chose importante que j'ai faite en ce jour : j'ai renvoyé mon offre de prêt signée.

Décidément, mon titre est bien choisi, alors que le temps est à l'orage au-dessus de ma tête, et que le soleil cherche à pointer encore son nez.

 

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Newsletter
19 abonnés
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 420 314
Publicité