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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
28 mai 2009

Rouge laqué, comme le canard

schtroumpf_cadeau

J'ai donné un cours particulier de philo, ce soir. Sujet choisi par mes soins : "Peut-on désirer sans souffrir ?"
Bon, le bilan, c'est "pas vraiment, même si on le veut". Je maîtrise l'art de la synthèse, hein ?
Sinon, en début de cours, la mère de mon élève (aujourd'hui en terminale, alors que je l'ai connu en 4ème...) est arrivée avec un petit paquet sous le bras : c'était une parure Waterman rouge laqué. Je n'en suis pas revenue. Comme ça, sans raison.

Snapshot_20090529_2

Snapshot_20090529_1

A part ça, les schtroumpfs ont été infernaux ce matin. Je dois absolument prendre le temps de vous raconter deux trois choses édifiantes...
Mais avant, repos de la guerrière. Demain , cours puis Karouf puis Tati puis BHV ! Piouh...

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27 mai 2009

L'allemand ne dévie pas

Ayè, mes histoires d'abattant wc prennent fin ! Je n'en pouvais plus d'avoir mon séant dans le vide, jonglant de gauche à droite, à cause d'un pas de vis défectueux.
Là, j'ai investi dans du lourd, du solide, du résistant aux vis teigneuses : Wenko, une marque allemande qui a une certaine assise (mouarf !). Je suis tout émerveillée d'admirer mon joli abattant qui ne bouge pas d'un poil -argh c'est maladroit- d'un chouya.
Et en plus, il est beau :

abattant_patchwork

Je ne pousserai pas la vis le vice jusqu'à vous le prendre en photo ouvert.
Quoique, en y pensant bien...

27 mai 2009

IIIII IIIII IIIII IIIII IIIII...

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Ce matin, j'ai fait un essai approximatif  avec la 6ème sport : j'ai mis une barre en face du nom de chaque élève, à chaque fois que je devais intervenir pour le reprendre, le faire taire, lui suggérer de copier la leçon, etc.
En 55mn de cours, j'ai comptabilisé au total 45 interventions environ...
Il a aussi fallu que je fasse venir une CPE en cours pour lui demander si ces chers petits pouvaient nettoyer la salle eux-mêmes : du jet de boulettes de papier, nous sommes passés au lancer de marqueur, stylo, règle... Ils s'agitent dès que j'ai le dos tourné. Donc, sur les 55 mn de cours, j'en retire 5 de visite de la CPE. Ce qui nous ramène à une intervention par minute à peu près...

Sinon, sur le grand débat du moment (à lire avec une voix nasillarde et le petit coup de trompette avant : "La violence à l'école"), aux relents politiques douteux, voici un article fort intéressant à lire. J'apprécie en particulier la réponse à la dernière question.

27 mai 2009

Toutes les larmes du ciel

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26 mai 2009

Ceci n'est pas un texte

Cette semaine, la consigne était musicale. Trois morceaux instrumentaux, qui m'ont désarçonnée... Voici pourquoi.


Ceci n'est pas un texte.

J’avais quinze ans environ. J’avais choisi une colonie de vacances de trois semaines avec des activités artistiques : photographie, calligraphie, danse.

Danse… Rien qu’à l’idée, j’avais peur. Mal dans mon corps, timide à l’excès, pas encore assez vieille pour comprendre ce que j’aimais dans le corps de l’Autre, complexée. Une adolescente, quoi. Et puis je détestais danser.

Pourtant l’approche de la prof fut aussi déroutante pour moi que géniale. Il s’agissait de danse contemporaine, un peu dans le style de Carolyn Carlson, que je ne connaissais évidemment pas. La première année de cette colo, je me suis tout pris en pleine tête. Tous mes sens étaient en alerte, bouleversés de tant d’émotions. Je le vivais même mal, cet excès.

J’ai décidé l’été suivant de réitérer. J’avais seize ans. J’étais prête, enfin. J’ai pu utiliser mon corps à des fins artistiques, sans être morte de honte. J’ai même fait alors mes premiers autoportraits, genre photographique que je n’ai jamais lâché depuis… Et puis il y avait la danse. J’acceptais enfin les conseils, les directions que mes pas allaient suivre : je recevais, et donc je donnais.

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Je comprenais que mon corps pouvait être beau, en lui-même. Qu’il avait son propre langage, et que je pouvais créer sa grammaire, ma grammaire. Depuis, j’ai beaucoup occulté tout cela…

Pour les cours de danse, C. avait un gros poste à cassettes (oui, c’est d’un autre âge, je sais) qu’elle transportait partout. J’y ai entendu mille choses. Mais cet été-là, j’ai pris deux baffes musicales : La Callas, et René Aubry.

C., pour le spectacle de fin de séjour, faisait un solo sur « Casta diva », évidemment interprété par Maria Callas. Je n’avais jamais rien entendu d’aussi beau. J’en ai pleuré, lors de la première répétition. Je m’y revois encore…

Et puis il y a eu René Aubry. Musique instrumentale qui m’a accompagné les années suivantes, dans mon quotidien. On avait du mal à trouver ses albums dans le commerce, et ceux-ci valaient chers, à l’époque. Je les ai toujours.

L’écoute unique des morceaux de la consigne m’a ramenée à lui et à ces souvenirs d’adolescence. Mais si je suis honnête avec moi-même, je n’ai pas pu les réécouter parce qu’à la fin du film que j’ai déroulé de mon passé, j’ai accroché un wagon supplémentaire : vers la fin du deuxième séjour, j’ai poussé ma mère à me dire au téléphone ce qui n’allait pas. Je sentais à sa voix, à chaque fois que nous parlions, elle à la maison, moi dans une cabine, qu’une faille se faufilait. Et je n’avais pas mon père en ligne, lui, le silencieux gourmand de téléphone.

On lui avait découvert des ganglions et il devait se faire opérer. On mettrait en culture pour voir s’il n’y avait rien de malin ; mais lui, le sportif, non fumeur, buveur d’eau, ne craignait rien, n’est-ce pas ?

Nous étions en août 1992.

Il est mort en octobre 1993.


René Aubry. Après La Pluie 2

 

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26 mai 2009

Juliette, encore et toujours...

Au retour de NY, le dernier album de Juliette Gréco m'attendait, coincé dans un emballage serré.  "Je me souviens de tout". J'ai tourné autour quelques jours, je l'ai regardé, lisant les textes, découvrant les compositeurs et auteurs... Un matin, dans la voiture, j'ai commencé à l'écouter.
Et là, déception. Impossible, me dis-je, de ne pas accrocher du tout. Au bout de trois chansons, j'ai coupé. L'album a stagné dans la voiture quelques jours encore. Je l'ai remonté à la maison. Puis il a pris la poussière sur mon bureau. Pourtant, "ma" Juliette me souriait merveilleusement.

Gr_co_je_me_souviens

Je sais qu'il est des albums qui se refusent à une première écoute. Alors j'ai persévéré ce matin, dans le calme de mon appartement. Il est évident que ce ne sont pas des chansons à écouter en voiture en première découverte. Les textes collent parfaitement à la dame et sa voix n'a rien perdu de son envoûtement malgré les années...
Ce soir, sur Fip, à partir de 21h, la radio lui offre deux ou trois heures de sa propre sélection. J'ai hâte d'entendre le velouté de sa voix...
En attendant, voici l'un de ses dernières associations : Gérard Jouannest, son mari et ancien pianiste de Brel, excusez du peu, a composé une bonne partie des musiques de l'album d'Abd Al Malik, Dante (il faut vraiment que je l'achète). Et sur ce morceau, Gréco et Al Malik se répondent...


Roméo et juliette feat. julien greco

A part ça, je découvre depuis quelque temps Alexis HK. L'un de ses derniers titres, "Chicken manager", absolument génial, devrait beaucoup plaire au Cpe et à Ed, par exemple... Je vous mets le seul lien que j'aie trouvé sur le net : la qualité sonore n'est pas parfaite, mais vous pouvez suivre les paroles sur Youtube, à droite de l'écran...Edit de 15h20 grâce à Laura : allez écouter le morceau ici !

Enfin, il y a Luciole. J'aimerais en connaître plus mais j'ai eu un coup de coeur pour son titre "Perpendiculaire".  Si vous avez Realplayer, vous pouvez aller l'écouter ici.

luciole


25 mai 2009

Faire le break

Piouh, quel vikend, mes aïeux !

Vendredi soir, Comtesse devait passer à la maison, mais nous avons reporté au lendemain. Ceci ne m'a pas empêchée de faire un brin de rangement et de ménage pour la recevoir durant l'après-midi.

Le lendemain, donc, déjeuner avec Comtesse. Je l'avais aguichée avec une promesse de soleil sur le balcon, mais ce dernier a disparu d'un coup en début d'après-midi. Tant pis pour lui : il n'a pas pu nous illuminer. Nous n'avons rien perdu de notre enthousiasme non plus, étant donné que Comtesse a voulu essayer la Wii et faire du yoga sur la balance board. C'était plein de sourires et de rires partagés.

Le soir, discussions sur le net : sympa avec Micahuète.

Coup de fil en fin d'aprèm : on m'offre l'occasion le lendemain d'aller à Roland-Garros pour assister à quatre matches sur le court central ! Je dis ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, évidemment. Je ne suis pas une grande fan de tennis mais j'apprécie. Et je me dis qu'aller une fois là-bas, c'est à faire.

Nous avons littéralement cuit sur place. J'ai d'ailleurs un coup de soleil malgré la crème étalée régulièrement. Ceci étant, j'ai assisté à des matches plus ou moins intéressants. J'attendais surtout celui de Mauresmo. Non pas par sympathie gay (c'est un non sens, selon moi), mais parce que j'aime bien la joueuse et j'ai toujours apprécié son fair play. Son match a seulement commencé à 20h (c'était le dernier des quatre), car celui de Gilles Simon s'est étalé sur cinq sets (le Français a gagné, mais vraiment sans panache, je trouve).

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Court central

Mauresmo affrontait une jeune Allemande qu'elle avait battue cinq fois auparavant. Celle-ci était attifée comme l'as de pique, mais en rose. Bref. Vous le savez déjà, Mauresmo a perdu. Une vraie cata : elle a la poisse avec la terre battue, c'est incroyable ! Quinze participations, et elle n'a jamais passé les quarts. Elle qui a  gagné deux grands chelem et environ 25 tournois...

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Mauresmo

Enfin voilà, je suis rentrée vers 22h15, rouge et suante, mais ravie d'avoir vu "en vrai" des joueurs de haut niveau. Ce que j'admire chez eux, c'est le relâchement complet de leur corps à chaque coup porté... Il y a une grâce, un flottement improbable, une sorte d'élévation... que je leur envie, peut-être. Mais surtout que j'aime à regarder.

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Ivanovic

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Simon

Le seul truc désagréable, c'est que quand on est dans les tribunes, on a droit à une chose dont on est épargné chez soi devant un écran : les odeurs. Je ne sais pourquoi, j'ai eu systématiquement des voisins qui voulaient me montrer leurs orteils, ou bien qui suaient beaucoup et s'agitaient tout autant...

A part ça, je vous le dis : les tarifs des boissons, sandwiches, etc est totalement scandaleux, et en plus on ne peut payer qu'en espèces. En revanche, on sent la machine rôdée : l'organisation est impressionnante. Le public est chamarré, mais avec une majorité de crâneurs professionnels, dont La Bruyère se serait régalé...

23 mai 2009

Miss Bricolage

bricolage

J'ai toujours été amusée par le regard interloqué de beaucoup d'hommes sur les femmes dans les boutiques de bricolage. Comme si cela n'était pas possible.
Ils ont souvent un petit air moqueur ("Ma pauv' petite, tu t'es perdue ?"), ou surpris ("Mais que fait-elle dans un magasin d'hommes ?") voire lubrique ("Vas-y, mets les mains dans les vis !").
Faut dire qu'à une époque, j'étais la seule femme à m'extasier sur les perceuses sans fil à batterie lithium ou les boîtes à outils flambant neuves... Depuis, j'ai investi, et j'adore ça. J'aime bricoler, peindre, réparer, retaper... Je suis juste nulle en plomberie (Dieu merci, peu de gens connaissent un épisode d'inondation peu glorieux en ma faveur...) mais pour le reste, je n'ai pas à rougir. J'adorerais avoir une maison dans laquelle je reconvertirais le garage en établi, ou bien j'aurais une petite cabane de bricolage dans le jardin. J'achèterai des meubles dans les brocantes, et je leur donnerais une deuxième vie (oui, maintenant je bave devant les ponceuses  à meuble...).

Quand vraiment j'ai un souci, je m'adresse aux vendeurs, car on découvre des mondes, des strates épaisses aux noms improbables, des matériaux dont on ignorait l'existence ou l'utilité... Mais quand un homme aux caractéristiques proches du macho me demande si j'ai besoin d'un coup de main (je n'aime pas cette expression, d'ailleurs), ou me regarde avec un air supérieur en disant : "J'peux vous aider ?", j'arbore alors mon air le plus sûr et je souris en répondant que non, merci, tout va bien.

Je ne suis pas mécontente de me débrouiller, d'ailleurs. Et les travaux manuels ont cette vertu extraordinaire d'occuper totalement l'esprit. On oublie tout car on se focalise sur un point précis, sur une ambition très concrète et notre concentration est complète. On ne peut se permettre d'utiliser un marteau, une scie ou une perceuse en pensant à autre chose. Et encore moins quand on travaille sur l'électricité (ou la plomberie, je sais ! Grumf !).

Et puis contrairement à mon métier, on voit les résultats de suite : la lampe s'allume -ou pas-, l'étagère tient et est droite -ou bancale-, la peinture est sèche -ou bien les chats mettent leurs pattes dessus. Quand ça cloche, on s'y recolle immédiatement, on corrige de façon simple et évidente le défaut qui persiste.

Alors qu'avec les élèves, on ne voit pas toujours où ça pêche. On n'est même pas sûr d'avoir bien placé les vis. On n'utilise pas de marteau pour forcer. Et puis il nous manque souvent les outils adéquates...

On a aussi de bonnes surprises : la tuyauterie installée fait parfois ressortir une eau pure et limpide. Elle avait gargouillé, assez boueuse, éclaté par jets improbables. Puis le flot était devenu continu, pour aider la source à se répandre et à s'éclaircir...

Les points d'eau auxquels un professeur s'abreuve sont rares. Et c'est pour cette raison qu'ils sont si précieux, évidemment.

22 mai 2009

La vie en bleu (2)

J'ai attaqué les étapes suivantes pour la table et les chaises : une deuxième couche de teinte, puis de la cire. Il ne me restera qu'à lustrer demain.

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2ème couche

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Etalage de la cire

Le résultat n'est pas parfait mais me fait bien plaisir.

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Et puis j'ai arrosé mes plantes, mis en route dans de petits pots du persil et de la ciboulette pour cet été.

C'est fou comme de menus travaux manuels permettent de vider la tête en manque d'amour...

22 mai 2009

Oh

Bientôt 100.000 visiteurs sur mon blog...
Le 100.000ème, si je parviens à le reconnaître, aura le droit à un cadeau...

100000

J'ai la gagnante !!!! Cela se joue de quelques secondes entre Val et Laura...

Edit de 20h37 : après réflexion, Valérie renonce à son premier prix et offre son lot à Laura. Pour ma part, j'accepte son choix mais je lui donnerai un lot de consolation. Na !

J'annoncerai plus tard dans la soirée quels sont les cadeaux... Héhé !

Edit de 21h :

Laura a droit  un livre dédicacé, avec possibilité de le remettre en main-propre !

Le lot de Valérie m'embête un brin car jenepeuxpasledire sinon yapudesurprise ! Mais je dirais qu'il a un grain...

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