Faire le break
Piouh, quel vikend, mes aïeux !
Vendredi soir, Comtesse devait passer à la maison, mais nous avons reporté au lendemain. Ceci ne m'a pas empêchée de faire un brin de rangement et de ménage pour la recevoir durant l'après-midi.
Le lendemain, donc, déjeuner avec Comtesse. Je l'avais aguichée avec une promesse de soleil sur le balcon, mais ce dernier a disparu d'un coup en début d'après-midi. Tant pis pour lui : il n'a pas pu nous illuminer. Nous n'avons rien perdu de notre enthousiasme non plus, étant donné que Comtesse a voulu essayer la Wii et faire du yoga sur la balance board. C'était plein de sourires et de rires partagés.
Le soir, discussions sur le net : sympa avec Micahuète.
Coup de fil en fin d'aprèm : on m'offre l'occasion le lendemain d'aller à Roland-Garros pour assister à quatre matches sur le court central ! Je dis ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, évidemment. Je ne suis pas une grande fan de tennis mais j'apprécie. Et je me dis qu'aller une fois là-bas, c'est à faire.
Nous avons littéralement cuit sur place. J'ai d'ailleurs un coup de soleil malgré la crème étalée régulièrement. Ceci étant, j'ai assisté à des matches plus ou moins intéressants. J'attendais surtout celui de Mauresmo. Non pas par sympathie gay (c'est un non sens, selon moi), mais parce que j'aime bien la joueuse et j'ai toujours apprécié son fair play. Son match a seulement commencé à 20h (c'était le dernier des quatre), car celui de Gilles Simon s'est étalé sur cinq sets (le Français a gagné, mais vraiment sans panache, je trouve).
Court central
Mauresmo affrontait une jeune Allemande qu'elle avait battue cinq fois auparavant. Celle-ci était attifée comme l'as de pique, mais en rose. Bref. Vous le savez déjà, Mauresmo a perdu. Une vraie cata : elle a la poisse avec la terre battue, c'est incroyable ! Quinze participations, et elle n'a jamais passé les quarts. Elle qui a gagné deux grands chelem et environ 25 tournois...
Mauresmo
Enfin voilà, je suis rentrée vers 22h15, rouge et suante, mais ravie d'avoir vu "en vrai" des joueurs de haut niveau. Ce que j'admire chez eux, c'est le relâchement complet de leur corps à chaque coup porté... Il y a une grâce, un flottement improbable, une sorte d'élévation... que je leur envie, peut-être. Mais surtout que j'aime à regarder.
Ivanovic
Simon
Le seul truc désagréable, c'est que quand on est dans les tribunes, on a droit à une chose dont on est épargné chez soi devant un écran : les odeurs. Je ne sais pourquoi, j'ai eu systématiquement des voisins qui voulaient me montrer leurs orteils, ou bien qui suaient beaucoup et s'agitaient tout autant...
A part ça, je vous le dis : les tarifs des boissons, sandwiches, etc est totalement scandaleux, et en plus on ne peut payer qu'en espèces. En revanche, on sent la machine rôdée : l'organisation est impressionnante. Le public est chamarré, mais avec une majorité de crâneurs professionnels, dont La Bruyère se serait régalé...