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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
21 décembre 2009

What else ?

Ma mère a une machine Nespresso. J'en ai une. La mère de S. aussi, ainsi que sa grand-mère. Jeanne, idem. Bref, je suis cernée, et j'en suis ravie.
Celle de ma mère rend l'âme au niveau du bouton de préchauffage. Elle s'arme de patience le matin, et enfonce le bout d'une cuillère pointue dessus pour pouvoir la mettre en route à un moment donné.
Alors j'ai eu une idée lumineuse hier soir (juste avant de découvrir que mon félin noiraud avait uriné sur mon canapé par deux fois...) : en cumulant le bon de 70€ de fidélité envoyé par Nespresso, ainsi que les 20€ de bons d'achat de Boulanger, je pouvais acheter une machine neuve pour moins de 100€ aisément.
J'en ai parlé à ma mère, qui, emballée, me dit de me faire plaisir et qu'elle va récupérer ma machine à café qui, elle, fonctionne très bien.
C'est le genre de chose qu'il ne faut pas me répéter deux fois. Aujourd'hui, donc, direction le magasin, armée de tous mes coupons. J'ai longuement hésité entre deux modèles. Le tout dernier, long, mince, splendide, reprenant l'architecture des builgings new-yorkais, le Citiz noir laqué. Mais il y avait aussi le Cube, noir mat, qui m'avait tapé dans l'oeil dès sa sortie il y un an ou deux. Le match était serré, et l'écart de trente euro.

Citizcube_nespresso

Au final, j'ai acheté les deux ! Le Cube pour moi, et le Citiz pour S. à son bureau : Nespresso m'avait donné deux bons de 70€. Et les machines étaient en promotion pour Noyel (180 au lieu de 230 pour le Cube, et 150 au lieu de 170 pour le Citiz).
Je viens d'installer mon engin à café, et je suis toute contente : il rutile, il s'illumine quand le café passe, le support tasse s'abaisse automatiquement à la mise en route de la bête, et j'ai mon chauffe-tasse. Finalement, que demande le peuple ? Ce sera là mon cadal cadeau de Noyel à moi que je me fais moi-même. Na !

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21 décembre 2009

Tranche de pubs

Cela fait un bail que je n'ai pas mis mes découvertes orthographiques en ligne... En voici quelques unes.

161220091928
Futur magasin Mariage frères au Louvre

081120091825
Chez Boulanger

141220091927
Chez Micromania, pub pour la Wii

201220091938

Boutique Sympa

19 décembre 2009

Où t'as eu ton béret ?

Voilà, après deux heures de sieste, quelques mails et un chocolat de Noyel, je peux enfin m'atteler au clavier.
Tout d'abord, ma soirée de littéraires a été très chouette. Jeanne est arrivée plus tôt, sous des flocons lourds et légers à la fois, chargée de mandarines, de vin, de pain, de bruschetta... Elle découvre donc en premier mon appartement, qu'elle a l'air d'apprécier. Je lui prête des chaussettes de rechange car la neige avait envahi ses bottes; on cause, on écoute du Juliette Gréco, on parle musique. Nous constatons une fois de plus que nous avons beaucoup de goûts en commun, malgré nos caractères complètement différents, et une petite différence d'âge de six ans.
Je l'initie rapidement à la photographie numérique; elle fait mumuse avec mon boîtier pendant que la table se dresse gentiment et que je repasse manu militari la nappe qui était froissée. Jeanne me propose un voyage en avril à l'autre bout de la terre...

Dolly arrive ensuite à l'heure dite, armée, elle, d'un parapluie couleur macaron de rose, aux fleurs rouges éclatantes, mais aussi de charcuterie. Asa la suit de prêt, avec du champagne et une salade de petites tomates cerises aux airs d'orient. Enfin, Tinette, pimpante, qui est en charge du dessert : mini cannelés et petits fours, avec en sus du vin rouge.

_18_

La soirée peut commencer, d'autant que nous avons toutes faim. Tout est truculent : le repas, les conversations, les rires... Le niveau sonore touche parfois à l'extraordinaire, surtout pour moi. L'appartement est plein de vie, et cela lui va bien. Parvenues au dessert après une raclette ronflante et sans fin, je m'octroie un moment et tend les petits paquets prévus pour mes copines. Elles ont l'air très étonné et semblent touchées. Les livres sont choisis au hasard et tombent bien, je crois. Je les avais accompagnés de rochers au chocolat. J'ai droit à la tournée de bises, et à une véritable émotion, très différente de ce qui précédait, et tout aussi agréable.

Je me confie un peu, beaucoup, alors que jusque-là, je n'avais pas vraiment parlé de moi. Elles ont cette franchise des amis que l'on connaît depuis des années, ce qui me bouleverse et les désarçonne à certains moments. Il y a quelque chose de beau, de touchant dans ces rencontres, auquel je ne m'attendais pas. Elles non plus, d'après ce que j'en ai su plus tard. Tinette l'a résumé parfaitement et je vous l'ai déjà écrit hier : c'était plein d'amour (on ne se lasse pas de ce genre de phrases, non ?).

Vers minuit trente, j'étais couchée. J'avais du mal à m'endormir. Jeanne m'avait serré dans ses bras avant de partir en s'excusant d'avoir peut-être été brutale avec moi dans son discours (elle m'a même rappelé le lendemain soir pour ça). Tinette était guillerette en partant. Asa et Dolly, toujours fringuantes.

Je ne pensais pas trouver cette satisfaction et cette reconnaissance auprès de collègues aussi vite. Pour moi, la preuve "ultime", c'était hier soir, après la pièce de théâtre (avant aussi, puisqu'Asa a voulu que l'on se retrouve à l'avance pour grignoter ensemble). A la sortie, il y avait beaucoup de monde. Tinette et moi sortons. Nous attendons un peu, mais le froid nous glace, et décidons de rentrer malgré l'heure pas trop tardive. Je marche donc vers chez moi, lorsqu'à mi parcours, je décide de prendre en photo une sculpture de glace sur la place de la mairie. Mon portable étant en silencieux, il se met à clignoter. C'est Dolly :"Eh, Virgibri, où es-tu ? On te cherche pour prendre un pot au café du théâtre !" Leur regret de me voir déjà partie était un fort joli cadeau de Noël.

181220091932

Sinon, dans un autre genre, mes jeux de ce matin avec les élèves se sont avérés... comment dire ? saoulants et un peu décevants. Comme je m'en doutais (même si j'espérais quelque peu un mouvement, un signe), je n'ai rien reçu de leur part, à peine quelques mercis disséminés de ci de là (enfin j'exagère ; j'ai eu UN chocolat et une élève m'a prêté un CD). Je ne faisais pas tout cela pour qu'ils me le rendent au centuple, mais je vous donne un exemple de réplique qui me laisse un brin d'amertume en bouche...

Camomille a 18 de moyenne avec moi, et se trouve dans le peloton de tête de seconde. Pour le fameux baccalauréat spécial, je distribue des points avant les chocolats. L'équipe de Camomille est en tête avec trois points. Je vois l'heure tourner, je décide donc de distribuer mes petits cadeaux sucrés. Je me dirige vers la droite avec le paquet dans les mains, et là, Camomille dit d'un ton sec, et très spontanément : "Mais c'est nous qui gagnons !" Je la regarde effarée, et lui dit sur un ton calme que cela ne change rien, et que tout le monde aura des chocolats. Elle a quand même rougi de sa réaction vive, à cause des autres élèves indignés plutôt que de moi...

Ou encore, en ES, au moment de leur donner les fausses pièces de monnaie, un élève me dit qu'ils ne font pas la manche. Je précise ES = économie donc argent, donc pièces. Pour le clin d'oeil, quoi. Pas dans le but d'une humiliation ou d'un rapport hiérarchique, pensai-je. Mais pourquoi voient-ils le mal là où il n'est pas, et réciproquement ?

Sinon, une ou deux perles splendides entendues ce matin. Je vous rappelle qu'en première, j'avais un quizz de révisions sur notre programme.

* Quel théâtre a été offert par Louis XIV à Molière ?
_ L'Opéra Garnier !
_ Tu regardes trop les pubs de shampoing, toi !

Deux perles en dix secondes, j'étais comblée.

* Citez, toutes époques confondues, trois auteurs femmes.
_ Simone Sartre, Simone de Bovey.

Beauvoir_SArtre

* Qui a écrit Ubu roi ?
Gauvry, Jarvy, Ulbech.
_ Oh, mais madame, Gauvry et Jarry, c'est pareil ! On n'a pas le point ?

* Quel prix a gagné F. Beigbeder cette année ?
Le prix Nobel, un prix d'écologie.

J'ai fini de distribuer mes papillottes en salle des profs. Même Krakoukass, mon co PP, semblait content. C'est dire.

Et puis, last but not least : je suis en vacances ! (Eh, Emy, ça c'est de l'entrée, hein ?)

19 décembre 2009

Elle attend...

Pour le défi 85, je n'ai pas vraiment fait un texte littéraire, mais plutôt celui d'un souvenir... Le sujet portait sur l'attente, et il fallait glisser quelques épices dans notre production. Le titre de la mienne : "Oh, n'arrivez pas trop vite..."



Cela ne date pas d’hier. Et ça ne cessera pas, je le sais, malgré mes airs désabusés, mes déceptions, et le reste.

Il y a longtemps, bien avant internet et sa simultanéité, il y avait les lettres. De vraies lettres. Les enveloppes étaient enluminées, les timbres vivaient leur vie colorée et gracieuse, l’écriture emplissait mon regard et donnait souffle à ses pages souvent parcheminées, de vélin délicat, de grenat, de curry ou d’une tonalité quelconque.

Et la magie opérait : pour une lettre envoyée, il y avait un retour. Je comptais les jours : deux voire trois pour la réception de ma missive, autant pour recevoir un écho splendide à mes bafouillages. Il fallait donc une semaine au minimum. Généralement, l’attente fébrile n’était jamais déçue.

J’avais beau savoir que rien n’arriverait avant huit jours, dès le lendemain du petit cliquetis de la boîte qui avait avalé ma production épistolaire, je guettais. Je savais que le facteur passait vers onze heures. Parfois, je descendais pour une quelconque raison nos quatre étages, et je m’armais de cette petite clef sur le trousseau, bien tenue dans la main, pour ouvrir la boîte aux lettres magique. Le moment le plus délicieux était celui où, plantée là, devant les casiers du hall, je voyais un pli épais dépasser de la fente. Ou celui où j’imaginais que la boîte était remplie de surprises.

Plusieurs de mes amis fonctionnaient sur le même mode. J’avais donc aussi des chances de croiser les courriers, et d’en recevoir un alors que je venais d’en poster un autre.

Parmi ces amis, il y avait une danseuse, une calligraphe, une photographe, des camarades de colonies de vacances, des amis Sénégalais, d’anciens professeurs… Une multitude de possibilités et de merveilles à découvrir.

Et je rêvais de recevoir une lettre d’amour, un courrier extraordinaire de quelqu’un que je ne connaitrais pas et qui me dirait comme il m’aime… Parce que, de toute façon, les lettres sont toujours des lettres d’amour.

Il y a eu cette fois où mon amie V. a dû se faire opérer du genou pendant les vacances d’été, en 1997. Je partais trois semaines travailler en tant qu’animatrice de colonie de vacances : je savais que je n’aurais pas le temps de lui écrire. Alors j’ai anticipé : j’ai créé environ quinze courriers à l’avance, sur lesquels j’avais fixé des post-it. Ma mère avait les dates auxquelles il fallait les envoyer. Une lettre tous les deux jours. Quand V. a émergé après l’anesthésie, il y avait une pile de courriers sur son chevet.

Ou encore, quand j’ai passé l’Agrégation en dilettante, et que j’ai écrit une lettre sur une copie, au lieu de composer en dissertation…

Copie_agreg

Aujourd’hui, on estime qu’internet, c’est de la communication. Mais rien ne vaudra jamais le bonheur de l’écriture reconnue, l’attente fébrile avant d’ouvrir délicatement une enveloppe, le bruit du papier frotté contre les doigts impatients…

Je ne me vois pas imprimer mes mails ou mes sms, aussi beaux fussent-ils. J’ai gardé des dizaines de courriers au goût de cannelle dans des boîtes d’archives.

Parfois, bien plus rarement qu’autrefois, je me fends de ce qui est un effort au lieu d’être seulement un plaisir, et j’écris. Une amie a survécu à cela, même si nos échanges sont de plus en plus sporadiques.

J’écris pour être lue, pour donner et pour recevoir. Pourtant, je ne descends plus au courrier juste pour cela. J’allume mon ordinateur…

Mais ça ne cessera pas, je le sais, malgré mes airs désabusés, mes déceptions, et le reste.

18 décembre 2009

Je tiens le bon bout

papillottes


Je n'ai ni la force, ni le temps de vous raconter ma soirée, mais comme m'a dit Tine ce matin, "c'était plein d'amour".
Là, je viens de finir de corriger un paquet de seconde à rendre demain, j'ai enregistré les notes sur l'ordi et dans mon cahier, je m'apprête à rejoindre mes copines au théâtre pour voir deux petites comédies avec environ 200 élèves, puis je rentrerai enfin me coucher...
Ensuite, demain matin, quizz littéraire pour les premières et baccalauréat du même acabit pour les secondes. A la clef, des papillottes et des pièces en chocolat.
Et à onze heures, je serai en vacances ! A demain, donc...

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17 décembre 2009

Tombe la neigeuuuuuuuuuuh !

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Oui, je sais, c'est dangereux, c'est glacé, il fait froid, ça crée des bouchons, toussa toussa. Mais qu'est-ce que c'est beau, la neige ! (Photos prises ce matin, je précise)

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C'est vraiment le temps idéal pour ma soirée raclette à la maison ! Allez, grand ménage, du coup...

Edit de 14h55 : voilà, le ménage est fait. Il ne reste que la table du salon à débarrasser et à dresser. Je reviens de chez mon libraire : j'y ai trouvé quatre petits ouvrages à offrir ce soir à mes copines. Ils sont glissés dans des paquets cadeaux affublés de nains, accompagnés de rochers Suchard noir et lait.
Je vais tenter de corriger quelques copies en attendant que Jeanne débarque pour le thé. Et voici les livres que j'ai dégotés... Pas facile de choisir et de trouver, quand il s'agit de profs de lettres.


RilkeRenoir

PerecFumaroli

16 décembre 2009

Monsignor, il est l'or !

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Il faudrait...

  • que j'avance un paquet de copies de seconde, pour leur rendre vendredi au mieux, samedi au plus tard.
  • que je prépare un jeu littéraire ou culturel pour les classes de samedi.
  • que je range un peu l'appartement pour ne pas tout faire demain matin.
  • que je boive un thé ou un café pour tenir au cours du Louvre ce soir.
  • que je fasse quelques mails.
  • que je prépare un envoi postal.
  • que j'aille faire un pti tour à la Fnac avant demain pour acheter quatre livres à offrir à mes copines au dessert demain soir.
  • que je parvienne à formuler ce que je ressens : cela fait quatre mois tout rond que F. est mort.

Il faudrait, oui.

Mais j'ai dormi un peu moins d'une heure, et je suis lasse. Je dois tenir jusqu'à samedi onze heures. Après, advienne que pourra...

Sinon, deux petites perles du jour, en ES :

Je présente Dom Juan, la pièce de Molière.  Je parle du sens moderne et du  terme qui est rentré dans le langage courant avec des phrases du type "Cet homme est un véritable Dom Juan !".

_ Et pour une femme qui séduit les hommes, que dit-on ?
Didi lève à peine la main et lance :
_ Une prostituée !

Eclats de rire dans la salle. Je prends mon air éberlué. "Ah oui, quand même... Il y a du boulot, là ! Alors je précise pour vous, Didi : une femme qui ne se fait pas payer !"

Un peu avant, j'avais eu droit à une réponse typique en ES, je crois...
_ Alors, remettez-vous dans un contexte. Nous sommes au XVIIème siècle, et Molière ne fait pas publier sa pièce. Il y a plusieurs raisons à cela. (...) Mais pour quelle raison essentielle un auteur publie une oeuvre ?
_ Pour l'argent !
_ Pour vendre !
_ Ah, rassurez-vous, vous êtes dans la bonne section ! Vous êtes bien des ES... Il publie pour... être lu !
Ils sourient mais sentent bien qu'ils ont raté un petit quelque chose encore, même si j'en plaisante.

Et le pire, c'est qu'ils ignorent que je leur ai acheté des pièces d'euro en chocolat pour samedi... Hihi.

pi_ces_choco

14 décembre 2009

Tout schuss

gaston_tortues

En ce moment, je ne fais quasiment rien d'autre que travailler, travailler, et travailler. Nous en sommes tous là, me direz-vous, mais je ne fais rien de mes week-end, par exemple.
Là, S. est sur les pistes de ski, terminant ses journées par des séances de spa. Je donnerais cher pour sentir l'air frais me fouetter les joues, et entendre à nouveau le son des skis glissant sur la neige fraiche... Mais moi, j'annule un rdv avec Micahuète aujourd'hui parce que je ne m'en sors pas. Le pot de samedi après-midi avec Emy relevait du miracle : je m'en suis émerveillée comme si ma blogamie m'emmenait à Disneyland. Si je regarde bien, depuis presque trois semaines, je ne fais RIEN à part avoir la tête dans le guidon.
Après ce chocolat chaud, je n'ai pas eu envie de rentrer : mes copies et mes cours m'attendaient. Je ne pouvais pas non plus faire de shopping : quand toutes mes factures sont déduites de mon salaire, il me reste au pire 100€, au mieux 200€ pour me faire de menus plaisirs. Vous vous doutez bien qu'avec Noyel -même si j'ai considérablement réduit le nombre de cadeaux- cette marge a été réduite à néant.
Alors je regarde mon joli sapin tout en bossant...
En plus, je trouve que l'appartement a des airs de bazar : tout s'y entasse. Il faudra que je fasse un grand ménage et grand tri avant que mes copines de lettres ne débarquent jeudi soir pour une raclette. Ce sera là notre soirée oxygène, car nous n'en pouvons plus.
Donc, aujourd'hui, je dois finir un paquet de copies en urgence et en corriger un autre. Je dois préparer un commentaire pour les secondes, ainsi que rédiger mon projet de lutte anti homophobie pour la commission de demain après-midi.
Il faudrait aussi que j'aille à la poste et, c'est trop la fête, que je fasse un tour au Monop pour des achats palpitants du type déodorant à bille. Le mieux aurait été d'aller chez Karouf, mais là, je tournerais masochiste, je crois. Je dois aussi espérer ne pas sombrer dans une sieste de deux heures comme hier pour parvenir à tout effectuer...

Ah, et puis je vais faire comme à la télé : j'ai un pti message personnel à diffuser, ça ne prendra qu'une image... C'est pour Val.

anniversaire

(Ouf, il y a du positif dans cette journée !)

Edit de 14h : mon projet est rédigé pour demain, un paquet de copies est corrigé, un sujet de seconde est prêt. Là, je vais enfin me laver avant d'aller faire des courses. Pfffffffff !

13 décembre 2009

Pour fredonner

Au réveil j'avais cette chanson de Michèle Bernard en tête. Le titre sur Deezer n'est pas bon : il s'agit de "L'usine à chagrins". Quand on arrive sur le refrain tout doux à propos de Célestin, et des phrases de Bobin punaisées sur la porte, mon coeur se noue. Sans doute parce que j'aimerais laisser ce genre de cadeaux délicieux sur la porte de quelqu'un. Ou que l'on m'en dépose. Et puis Bobin, c'est le souvenir de C. : je l'ai découvert avec elle, grâce à elle.

Sinon, depuis deux ou trois semaines, en allant au lycée et en en revenant, j'écoute en boucle "Vénus"  de Bashung. Sans m'en lasser. Elle a quelque chose d'hypnotique, d'envoûtant par le choix des mots, je trouve.

venus_bouguereau

Vénus par Bouguereau

Et j'ai découvert dans les catalogues de Noyel du BHV que Philippe Jaroussky avait sorti un nouvel album. J'ai bien envie de le mettre sous mon sapin, tiens. En attendant, je vais en écouter en corrigeant des copies.

Avant toute chose, prendre ma douche, ranger un peu puis attaquer le travail.

12 décembre 2009

Résine de vie

Voici ma participation au défi 84, qui demandait d'offrir des mots pour Noël, et de les placer sous le sapin... Son titre : "Résine de vie". Et pour accompagner le tout, un joli nouveau titre d'Alicia Keys...

A ma mère : VIVACITE, car il contient la Vie et toute l’énergie dont elle a toujours fait preuve, quels que fussent les moments à passer, joyeux ou effroyables.

A mon père : MAJESTE, puisqu’il en a fait preuve jusqu’au bout, jusqu’à la Mort, et bien avant déjà.

A ma grand-mère paternelle : LIONNE, elle l’était : douce et sauvage à la fois.

Aux femmes : SENSUALITE, c’est ce qu’elles m’ont appris et ce qui est troublant pour moi en elles.

A mes amours perdues : TORTURE. Et si, et si…

A mes amis : SURPRISE, étant donné que la roue de l’amitié a souvent tourné, dans le bon ou le mauvais sens…

A mes félins : FIDELITE, car personne au monde ne l’est plus qu’eux, et que leur amour indéfectible me bouleverse toujours autant.

A la littérature : MERCI de m’avoir sauvée, de n’avoir pas fait de moi une simple passante dans l’existence, même si je souffre souvent de tant de mots.

Aux peintres : FRISSONS de peur, de plaisir, d’émotion…

Aux professeurs qui m’ont donné FOI en ce métier : AMEN ! Ainsi soit Je.

A mes élèves : PATIENCE, la grande vertu dont je fais preuve avec eux, et qu’ils doivent apprendre face aux efforts fournis…

A mon corps : PARDON de te faire subir ce que je ne sais gérer, et je te DETESTE de ne pas t’aimer.

Et à l’écriture : CATHARSIS, puisque c’est cette fonction qu’elle a toujours eu pour moi, avec tout le mystère antique qui l’entoure.

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