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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
10 janvier 2011

Gouflatter : joie de se faire un gâteau, finalement immangeable.

Puisque mes muffins myrtille/maizena/coco cuisent, que les copies peuvent bien attendre les calendes grecques, et que les citations d'agreg sont sous mon coude, je me permets de passer par ici avec une liste de choses à écrire. Pêle-mêle, cela va sans dire.

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Sur la place de la comédie française, trônaient des sapins d'un genre nouveau, entièrement recyclés. J'ai bien aimé.

Et dans nos promenades parisiennes, il y avait beaucoup de lumière(s), beaucoup d'amour.

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(L'ours, c'était avec Ed et Emy, quand nous cherchions... Jacadi !)

Vous ai-je dit que l'on avait retrouvé mon ancien scooter, celui qui a été volé, il y a environ deux semaines ? En piètre état, apparemment, vide de tout objet (rappelons que j'avais deux casques dedans...), abandonné dans une ville voisine. L'assureur en est le propriétaire, donc il s'est débrouillé avec. J'ai eu une pensée émue pour ce deux roues que j'ai gardé quatre ans, mais j'en ai un autre rutilant, d'un autre côté...

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La galette que je vous ai présentée hier, je l'ai faite vendredi soir pour Peaceandream et sa fille, que je suis passée voir le lendemain. La petite Lili s'est carrément endormie sur moi, et non, ce n'est parce que ma galette était lourde à digérer !

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En même temps, le samedi, j'ai rendu mon beau sapin à mon amikea, et acheté des croquettes de luxe aux chats (le noirot va beaucoup mieux, merci pour l'intérêt que vous lui avez marqué) après un cours sur Melville suivi à la fac.

Sinon, pendant les vacances, nous avons regardé Le secret de Brokeback Mountain, que je n'avais jamais vu, et Amadeus, que j'avais regardé adolescente. Pour le premier, j'ai été saisie par la mélancolie, l'ambiance finalement sombre, la violence des sentiments : je ne m'attendais pas à un film aussi rude, en fait.
Quant à Amadeus, j'étais heureuse de comprendre sans doute plus de subtilités que dans mon jeune âge. Et la vie de Mozart est réellement fascinante (lapalissade, je sais).

Ah et puis en ce moment, j'ai des envies de spectacles, de sorties (avec Flûtine, of course). Alors outre tous ceux que nous avons vus en décembre, j'ajoute une surprise ainsi qu'un concert de... Marianne Faithfull ! Les deux se dérouleront en mars. Et les deux sont des cadeaux d'anniversaire pour Flûtine : elle est du 9 janvier.

Et pour couronner le tout, aujourd'hui 10 janvier, cela fait un an que nous nous sommes connues ! Une année passée avec légèreté, énergie, tendresse, passion... Une année qui aboutit à une envie de maison, de jardin, de vie à deux... Est-ce possible ?

En attendant, nous venons d'inventer un mot (sur le modèle du Baleinié, que nous adorons !) car j'ai peur d'avoir raté mes muffins :  gouflatter. C'est se faire une joie d'un gâteau, finalement immangeable. A vous de juger (à défaut de les manger !) :

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9 janvier 2011

Be patient, please

Je suis dans l'acte III de La Thébaïde, après avoir vogué dans Britannicus, Une saison en enfer et le rapport de jury de l'an dernier. J'ai la tête un peu farcie, mais je songe malgré tout à faire une entrée ici, après le relevé de mes citations raciniennes...
En attendant, et sans transition, voici une photo de la bête dans sa cage en plastique : le noirot va beaucoup mieux, ouf !

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Edit de 22h35 : finalement, j'ai appris tardivement que France Culture diffusait ce soir un enregistrement de Britannicus joué à la Comédie française, alors j'ai fait mon intello et j'ai écouté... Je vais donc aller me reposer, et je rédigerai une nouvelle entrée demain, promis !

Tenez, pour me faire pardonner, une petite lichette de ma galette des rois à la framboise :

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5 janvier 2011

Mon pti noirot et moi

Flûtine est partie. Nous n'avons jamais été aussi proches, je crois, pourtant. Une évidence.
Et puis mon petit noirot montrait des signes inquiétants : perte de poids flagrante (rare pour un chat), câlins non stop, eau réclamée, vomissements. Après une visite chez le vétérinaire, assez angoissée, je constate que mes angoisses étaient justifiées : il a perdu 1.3kg (mais quelle idée de vouloir me copier !), 39.2° de fièvre, une stomatite aigüe dont on ignore l'origine, ce qui l'empêche de manger. Piqûre d'anti-inflammatoire d'urgence. On attend deux jours avant de refaire un bilan, en espérant que dès ce soir le médicament fasse effet. Sinon, ce sera vraiment grave...
Et mon chat de dix ans, comment dire ? C'est mon chat de dix ans. Il y a une sorte de symbiose entre lui et moi, parce qu'il m'a toujours adorée et que je l'ai toujours respecté dans ses frayeurs. Je le rassure, je crois. Et son attitude de ces derniers jours me l'a encore prouvé.

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Alors bon, comme reprise, j'aurais préféré autre chose, mais malgré l'amour à des centaines de kilomètres, malgré le noirot malade, malgré un cours d'agreg d'un ennui mortel et sans intérêt, je reste positive. Et ça, c'est un exploit.

Plus que positive, sans doute. Mais je cherche mes mots.

Avant de les trouver, je vais corriger une fin de paquet de copies, dans la joie et la bonne humeur...

3 janvier 2011

Grumpy mais pas que

Vous savez quoi ? Je pense que je somatise vraiment. Vraiment.

Le départ de Flûtine me parait inconcevable, et la rentrée aussi. Me dire que demain, je retrouve mes secondes, et le rythme du lycée... Puis tout s'enchainera jusqu'à l'agreg, sans Flûtine à mes côtés. Trois semaines intenses en perspective, donc.
Du coup, entre une heure et trois heures du matin, je me suis réveillée de multiples fois, et à 6h30, sursaut : dois-je me lever ? Non, je ne reprends que demain... Ouf. Mon rhume ne passe pas, non plus, et vire à la toux (pas envie de parler et donc de faire cours ?).

Cependant, malgré ma ronchonnade matinale, je dois reconnaître que mes journées sont toujours aussi délicieuses : hier, j'ai emmené Flûtine dans un petit théâtre de la rue Mouffetard, voir une adaptation de l'opéra de Purcell, Didon et Enée. Pour être honnête, ce n'était pas une réussite car la mise en scène était bien trop chargée et démonstrative, mais le chant était bon (ce que l'on a tendance à oublier quand il y a trop de "signes" sur scène).

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Ensuite, nous avons pris un pot dans le café où une scène du film de Kieslowski, Bleu, a été tournée. C'était pour l'anecdote, car le café était plutôt une arnaque. Ensuite, balade dans le quartier, en passant par la rue du pot de fer, la place de la contre escarpe, celle du Panthéon, l'église du mont (magnifique), la rue Soufflot, le Collège de France, et retour à la maison en scooter.

Ces moments-là me paraissent hors du temps.

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Sinon, pour répondre à une question judicieuse dans les commentaires du blog, les deux expositions du Grand Palais étaient très belles. Celle sur la période de 1500 classait des chefs d'oeuvre par région (sculpture, peinture, enluminure...) et montrait bien le mécénat de l'époque, ainsi que la finesse des artistes. Certes, on côtoie seulement du beau monde et on ne peut se dire que toute la France était dans ce mouvement. Mais pour mon programme d'agreg, j'ai trouvé cela judicieux puisque Charles d'Orléans en fait partie...

Quant à Monet, la luminosité de ses toiles me fascine toujours. Ce que j'ai regretté, c'est que de nombreuses peintures avaient été empruntées au musée d'Orsay (qui doit être vide !). Je me suis donc concentrée sur les oeuvres du monde entier, que je n'avais jamais vues. Les autres, je les retrouverai à Paris, quand je le désirerai.

Voilà pour ce petit bilan ! Je vais maintenant m'atteler à mes copies, ô joie...

1 janvier 2011

Une année

L'an dernier, j'émergeais sans doute de la soirée réveillon passée avec Emy et ses amis. Soirée au cours de laquelle je m'étais sentie grosse, et seule. J'avais pris des décisions, comme celle de mincir. Ensuite, on ne peut pas décider de rencontrer l'amour. Alors j'ai commencé mon régime. Et Flûtine est arrivée comme un boulet de canon, dix jours après.

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Claude Monet, La Pie

Hier après-midi, faux marathon délicieux entre deux expositions : la France en 1500 et Monet au Grand Palais. Entre les deux, pause chocolat (aux dattes, et à la framboise). Et puis un pot dans le Marais, dans un petit café assez cher mais au cadre sympa, tendance années 60 (le Pick clopes).

Cette nuit, au changement d'année, nous étions ensemble, à la maison, après avoir parcouru à pied Châtelet, Saint-Michel, Hôtel de ville, la Conciergerie, dans le froid emmitouflées, et repues d'un repas indien, improvisé. Retour et aller en scooter, pour voir Paris brillant encore de ses habits de fêtes.

Quatre ou cinq bougies allumées, une tisane, un Pepsi max, deux chats ravis, deux femmes s'aimant, encore enrubannées dans leurs pulls hivernaux : voilà le tableau de minuit. Pas de grandiloquence. Je veux juste une année emplie d'amour comme celle qui vient de passer. Sans que je m'en aperçoive, d'ailleurs.

Pour ce qui est des éternelles résolutions, voici les miennes : perdre les 5-6 kg qu'il me reste à perdre, et faire de mon mieux à l'agrégation. C'est tout. Le reste viendra de lui-même, je crois.

Je vous souhaite mille bonnes choses pour 2011, qui vous tiennent à coeur ou vous surprendront, mais l'étonnement est là où on le met, aussi. Envie d'être encore contemplative. Encore.

Bonne première journée de l'année à vous tous.

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31 décembre 2010

Rite de passage

Hier, j'ai bien travaillé. J'ai établi mon planning de la semaine de rentrée, constaté qu'il était chargé (heures supplémentaires pour entrainer les premières à l'oral, nouveaux textes, Bac blanc en vue, etc); j'ai relu mes prochains cours, aussi. J'ai terminé un paquet de copies, mais je ne crie pas "Alléluia !" car il m'en reste trois... que je ne finirai pas pour mardi, c'est sûr. J'ai aussi ébauché mon descriptif de Bac de première, en anticipant légèrement.
Le tout avec un regain de rhume. Comment ? J'entends au fond de la salle "Somatisation !" Vous exagérez. Non ?

Il est vrai que j'angoisse à cause du départ prochain de Flûtine et de la rentrée. J'ai rarement eu aussi peu envie de retrouver les élèves. Cette année, vraiment -et je ne suis pas la seule à le ressentir ainsi en salle des profs-, il manque un je ne sais quoi, un brin d'enthousiasme, un peu de sérénité, un peu de foi en ce que nous faisons...

L'autre soir, en faisant des courses tardives, j'ai trouvé par terre une carte bleue, dans la rue. J'ai ensuite cherché dans l'annuaire si la propriétaire était joignable. Par chance, oui. Elle ne s'était pas encore rendu compte de la perte de sa carte. Je crois qu'elle a été très étonnée que quelqu'un la lui rapporte et fasse le nécessaire pour la lui rendre. C'est fou comme l'on s'étonne de l'honnêteté des gens, maintenant...

Sinon, aujourd'hui, nous allons normalement reprendre le scooter (pour la première fois depuis un moment à cause du froid), et filer dans Paris pour une (ou deux ?) expositions. Et puis ce soir, ce soir... je ne sais.

Bonne dernière journée de 2010 à tous. Je reviendrai demain pour 2011, évidemment.

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29 décembre 2010

La tyrannie sous la démocratie

Poursuivons nos aventures culturelles.

Dimanche, nous nous sommes promenées dans Montmartre, celui que j'aime, pour le faire découvrir à Flûtine. Le temps était ensoleillé quoique fort froid. Avant de parvenir là, j'ai bavé devant des vitrines de guitares rue Pigalle. J'ai souri devant d'autres vitrines...

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Le but de la promenade était d'atteindre le théâtre de l'atelier, dans lequel se produisait... Fabrice Luchini. Oui, je sais, on ne compte plus les fois où je parle de lui ici.
Il "lisait" des textes de Philippe Muray, un philosophe/sociologue/critique mordant, pertinent, sans embages, que nous ne connaissions pas avant que Luchini se l'approprie. Sa théorie est celle de l'hyper festif : sous des airs de liberté, de démocratie, nous subissons la tyrannie du festif, sous toutes ses formes...
Le spectacle était évidemment génial, gavé d'intelligence, d'humour, de vitalité. Je me demande toujours où est la limite entre l'improvisation et ce qui est prévu, avec Luchini.
Après le théâtre, nous avons décidé de ne pas nous tenter avec des restaurants aux airs charmants, et avant pris une boisson chaude réconfortante avant de rentrer à la maison.

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Le lendemain, rien de culturel puisque nous avons déjeuné avec ma mère pour son anniversaire, sauf que nous avons fait l'aller-retour à pieds, c'est-à-dire 10km en tout. Ah, au fait, j'ai encore perdu 700gr. Cela doit vous paraître dérisoire, mais comme je suis en train d'attaquer les kilos de fond, donc les plus anciens, le moindre gramme perdu me semble important.

Sinon, j'alterne les sorties parisiennes avec le travail pour l'agreg : je poursuis la conception de mes fiches de citations. Hier, Mithridate a été achevé. Il me reste encore deux pièces de Racine, puis je pourrai tout imprimer et apprendre, apprendre, apprendre.

Allez, je vais me préparer et tâcher de faire passer un mal de tête lancinant avant de voir les coupines de blog dans Paname...

PS pour Comtesse : j'ai ajouté le moteur de recherche interne sur le blog, dans la colonne de gauche. Alors, heureuse ?

25 décembre 2010

Enchantement

Pour ce jour de Noyel ensoleillé et pourtant glacé, une petite entrée sur le blog.

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Mercredi, journée au chaud : je découvre les joies de la lecture à voix haute partagée... Nous lisons la correspondance entre Virginia Woolf et Vita Sackville-West avec délices (c'est le livre que j'avais acheté deux jours auparavant). Un concentré d'intelligence, de finesse, de drôlerie, de féminité. Tout aussi réjouissant que les entretiens de Marguerite Yourcenar avec Jacques Chancel.

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Mondrian, Arbre gris, vers 1917

Jeudi, Flûtine et moi sommes allées voir l'expo Mondrian-De Stilj au centre Pompidou. J'étais curieuse de me frotter à un artiste que je connaissais mal, d'autant que la peinture "moderne" me touche peu.
Le début de la visite m'a plu : Mondrian et ses petits camarades sont passés par les mouvements du fauvisme, du symbolisme, etc, et certaines toiles me plaisaient bien. Puis, progressivement, on avance vers l'abstraction, les lignes, les rectangles, les couleurs primaires. Je comprends les enjeux et la révolution que cela a pu être, mais je persiste dans mon absence d'émotion face à ces oeuvres. Cela nous amène d'ailleurs à pas mal d'interrogations, Flûtine et moi.

Après l'expo, nous sommes rentrées pour effectuer nos courses alimentaires de Noyel : je ferai un hâchis parmentier de courgettes, et Flûtine des muffins à la carotte !

Plats effectués hier en journée, et dégustés vers 14h30... Nous filons en fin d'après-midi chez Comtesse, qui nous sustente de crêpes légères et de thé, avant que nous nous rendions vers un lieu que j'avais gardé secret depuis un mois (même si Flûtine avait trouvé !) : le théâtre des Bouffes du nord, où se jouait la dernière production de Peter Brook, Une Flûte enchantée. Tout était complet. Je m'attendais à quelque chose de réussi, mais comment vous dire cette merveille ?

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L'opéra a été allégé, accompagné simplement au piano, ce qui met en valeur le chant. Cela ressemblait plus à une pièce de théâtre chantée, en fait. Je n'ai pas vu les deux heures passer, et le sourire au coin des yeux de Flûtine, que je devinais de temps à autre, m'emplissait de joie.

Je n'ai pas plus envie de m'étendre sur cette soirée, car elle en perdrait peut-être de sa saveur.

Nous avons rejoint dans la nuit verglaçante la gare à trois kilomètres de là, puis avons échangé un petit cadeau chacune une fois à la maison.

Maintenant, le soleil darde ses rayons en cette matinée douce, comme un dimanche; Flûtine s'est rendormie; je songe à préparer un petit brunch avant d'ouvrir nos derniers paquets...

J'espère que votre Noyel a été aussi réussi que le mien.

22 décembre 2010

Promenades diverses

Lundi, nous avons lu, parlé, nous attardant surtout sur le "cas" Yourcenar, absolument fascinant d'intelligence et riche de multiples facettes. Nous sommes restées au chaud, sauf pour aller faire quelques petites courses de miam.

Hier, nous avons encore un peu tardé avant de décoller de la maison : on y est bien. Nous avions décidé de marcher dans Paris (passage par l'avenue Matignon, emplie d'oeuvres de Buffet, Tapies, Miro...) en nous dirigeant vers le musée d'art moderne, dans le XVIème, pour découvrir l'oeuvre de Basquiat. Que nenni ! Il y avait bien trop de queue. Je pense que la plupart des gens se sont reportés sur les musées ouverts le mardi, et avaient déjà fait leurs courses de Noyel, hélas.
Nous avons encore marché, malgré un froid humide, avec tout autant de plaisir. Les Champs-Elysées, l'avenue George V, le Rond-Point et son théâtre-librairie : arrêt assez long dans ce lieu, où j'ai acheté un livre cadeau pour Flûtine, (chut !) et je m'en suis offert deux : La Route de Cormac McCarthy dans une belle édition qui brille et Firmin, autobiographie d'un grignoteur de livres de Sam Savage.

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J'étais toute contente de ces achats zintellectuels ! En plus, j'ai utilisé mon Iphone avec une application qui permet de prendre des notes accompagnées de photos, et j'ai répertorié quelques ouvrages et DVD qui me tentaient de cette façon.
Au passage, mon joujou Apple me plait beaucoup et je m'en sers à bon escient, je crois.

Au retour (une bonne partie faite à pieds, encore), j'ai composé une tarte salée aux brocolis et choux, lardons, herbes, chèvre. Nous avons dîné devant Madame porte la culotte avec Katharine Hepburn et Spencer Tracy.

Là, je vais prendre le temps du petit-déjeuner, en attendant que Flûtine s'éveille.

Elles sont belles, ces vacances.

20 décembre 2010

Que philosopher c'est apprendre à mourir

Il est grand temps de faire un petit signe sur mon blog, je trouve. Alors, un peu dans le désordre (et vous remettrez dans l'ordre !) :

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Le concours blanc est passé. J'ai bien angoissé les derniers jours, puisque je suis dans la phase de doutes (jenesaisrien, jeneconnaisaucunecitation, jenelispasassez, jenesuispasauniveau). J'ai choisi le sujet sur Montaigne et la mort. Alors que je notais mes maigres idées, j'ai constaté au bout d'une heure d'épreuve, que la plupart des agrégatifs vivaient vraiment ce concours blanc comme un entrainement : ils avaient leurs cours, leurs notes, leurs fiches et leurs livres sur la table. Naïve que je suis ! Et moi j'ai ramé. Alors j'ai sorti les rares citations que j'avais sur moi, sans enthousiasme et sans que cela fût véritablement une aide.  Enfin, je me dis que j'étais bien plus dans les conditions de l'agrégation qu'eux, mais l'ego en prend encore un coup. Mon plan n'était pas trop mal, mais il manque de contenu. J'ai rendu seulement deux copies doubles, 1h15 avant la fin de l'épreuve...

Je me suis shootée à l'humex pour pouvoir tenir en fin de semaine, car le rhume me faisait la tête en chou-fleur. Etait-ce de la somatisation, de la fatigue ou les deux, je l'ignore.

Sinon, dès samedi soir, je me suis sentie en vacances en allant écouter avec Flûtine trois groupes totalement inconnus du grand public et dans des styles différents aux Trois Baudets. Nous avons d'abord marché sous la neige, et nous avions bien plus chaud que froid. Ensuite, une fois dans la salle, j'ai découvert Syrano, un groupe très enthousiasmant, entre  les Ogres de Barback, les Têtes Raides et Zebda. Vers 23h30, j'ai eu un coup de barre mais tout cela m'a fait du bien après l'épreuve de la journée.

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Hier, flemmardise au matin (ah, dormir sans s'inquiéter du réveil !) puis sortie dans Paris, musée du jeu de Paume : exposition sur André Kertesz, un photographe que j'aime beaucoup car les thèmes que j'affectionne (les lignes, la solitude, les ombres...) et son regard me semblent très proches. Mon propos pourrait paraitre prétentieux, mais ses images me touchent beaucoup, bien plus par exemple que celles de Doisneau, même si je reconnais leur importance.

Ensuite, autre promenade pour aller vers Madeleine, afin de diner chez planet sushi : j'ai gagné un bon d'achat de 30€ récemment, et nous nous sommes régalées pour finir cette délicieuse journée.

Normalement, les prochains jours seront sous le signe de l'art moderne, du théâtre, et la neige, au lieu de nous freiner, nous entraine dehors avec bonheur.

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