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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
6 septembre 2005

Projet du jour

Vous vous souvenez de ces baskets Adidas Superstar 35th anniversary dont j'avais parlé précédemment ?adidas_paris Ben ça y est, je les ai !


Série limitée "cities", j'ai évidemment pris Paris, n°24 (mon chiffre, comme quoi elles étaient faites pour moi). Difficiles à trouver car elles étaient sorties vers le mois de mai, j'ai pris quelques adresses sur un forum de fanas de baskets et suis allée à la recherche de ces "sneakers", comme disent les Américains.

Bingo dès le premier magasin que j'avais choisi, et que je connaissais, en fait : je les ai eues pour la modique somme de 40€ (elles valent trois fois ça !).

Introuvables ailleurs, apparemment. Je me contente de peu, finalement. ;o)

Un petit foulard en plus payé une misère, et hop ! mon après-midi est passé comme un éclair. Surtout en scooter.. Héhé.

Typiquement féminin, l'achat compulsif anti-déprime ?

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6 septembre 2005

Pédagogo

J'ai reçu une lettre de Giiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilles ! Recto-verso. Dès les premières lignes, imbuvable de démagogie.

Gilou me dit que mon métier est beau et grand, et que sa grandeur tient à sa difficulté : "...quelle magnifique mission que la vôtre, que la nôtre !" Car  notre mission, que nous devons accepter et qui ne va pas s'autodétruire, est d'épanouir les jeunes, et de leur permettre "d'acquérir les outils de (leur) autonomie et les clefs de (leur) insertion dans la société".

Ben voyons. C'est aussi simple que ça.

Vient ensuite une liste de projets, de réformes, d'écueils à éviter, au cours desquels nous serons accompagnés par Gilou, et tous les emplois de vie scolaire (vraie-fausse invention : on change les termes, on garde les mêmes, Dieu merci, et on en rajoute autant : à peine ce qu'il faudrait). Merci, Gilles.

La missive s'achève quand même sur ceci : "la République doit davantage manifester sa reconnaissance envers celles et ceux qui ont choisi un métier qui donne beaucoup de joie, certes, mais exige tant de qualités, d'efforts et bien des servitudes". Là, je m'attendais à ce que Gilou aligne les euro sur une feuille, en m'expliquant que le pouvoir d'achat des profs est un des plus faibles des dix dernières années, et qu'il allait nous augmenter, enfin.

Beuh non. Il veut juste changer l'image des profs.

Je ne sais qui lui a pondu cette lettre, ni ce que ça a coûté au gouvernement, mais au final, ça sert à quoi ? Et il y a une chose que j'aurais aimé lire : la part de contrat que les élèves doivent accomplir de leur côté pour réussir à "s'épanouir".

Idéaliste, moi ? Que nenni. Juste exigeante. Et râleuse.

Prof, quoi.

6 septembre 2005

Bof

Pas la frite aujourd'hui. Angoisses à propos des impôts, de l'argent, et du reste; et en même temps quand je ne vais pas bien, j'ai envie de faire les boutiques... Culpabilité, donc.

Une sorte de lassitude m'étreint. Je vais aller m'aérer sur mon scooter, je pense.

Et puis l'absence de poste pour la rentrée me tarauderait-elle ? Possible, malgré mon enthousiasme apparent sur le sujet...

4 septembre 2005

Chanson du soir

Je suis seule ce soir (1941)
Interprète : Juliette Gréco

juliettegreco2

{Refrain:}
Je suis seule ce soir
Avec mes rêves,
Je suis seule ce soir
Sans ton amour.
Le jour tombe, ma joie s'achève,
Tout se brise dans mon cœur lourd.
Je suis seule ce soir
Avec ma peine
J'ai perdu l'espoir
De ton retour,
Et pourtant je t'aime encor' et pour toujours
Ne me laisse pas seul sans ton amour.

Je viens de fermer ma fenêtre,
Le brouillard qui tombe est glacé
Jusque dans ma chambre il pénètre,
Notre chambre où meurt le passé.

{Refrain}

Dans la cheminée, le vent pleure,
Les roses s'effeuillent sans bruit,
L'horloge, en marquant les quarts d'heure,
D'un son grêle berce l'ennui.

{Refrain}

Tout demeure ainsi que tu l'aimes,
Dans ce coin par toi dédaigné,
Mais si ton parfum flotte même,
Ton dernier bouquet s'est fané.

{Refrain}

4 septembre 2005

God bless America

ouragan

Outre la violence de l'ouragan, des hommes, des femmes, des enfants subissent la violence de leurs congénères, la violence de la situation, les alligators et les requins, la lutte pour une survie parfois improbable ou pour un peu d'eau et de nourriture...

Qui sommes-nous pour juger la politique de Ferme-ta-Bush ? Si la même chose arrivait en France, ne tomberions-nous pas dans les vols, les pillages et les viols de la même façon ?

Mon amie texane, originaire de Louisiane, héberge des membres de sa famille qui ont survécu et échappé par miracle à "l'après" Katrina. Elle n'a pas de mots assez forts pour m'expliquer l'état des choses là-bas...

Extraits d'un article Reuters, par Mark Egan :

"LA NOUVELLE-ORLEANS (Reuters) -

Ignorant le vrombissement, au-dessus d'eux, des pales de l'hélicoptère présidentiel, les laissés-pour-compte de la Nouvelle-Orléans ont volontiers décrit les meurtres, les viols, la faim et les menaces de mort qu'ils ont affrontés dans leur abri improvisé après avoir échappé au dévastateur ouragan Katrina.

Brisant l'isolement auquel ils avaient été réduits depuis le passage lundi de l'ouragan, des Gardes nationaux ont distribué des rations militaires et de l'eau à des milliers de personnes évacuées de leurs habitations inondées.

Dans le centre de conférences où certains dorment depuis lundi flottait une odeur de mort, tandis que l'on jouait des coudes, à l'extérieur, pour la distribution des rations, sous la surveillance de soldats de l'armée de terre munis de mitrailleuses.

"Ils sont morts ici-même, en Amérique, en attendant qu'on les nourrisse", s'emporte Fouchea en se dirigeant vers le Hall D, où ont été stockés les corps pour qu'ils ne pourrissent pas au soleil.
Selon lui, on a laissé les gens mourir sur place sans leur donner de nourriture parce qu'ils sont pauvres et les premiers efforts d'évacuation ont concerné le quartier français de la Nouvelle-Orléans "parce que c'est là qu'il y a de l'argent".

Un Garde national interdit l'accès au Hall D.

"Pas besoin de voir ça. C'est une morgue improvisée", explique-t-il à un photographe de Reuters. "Nous ne laissons plus entrer personne ici. Si vous voulez prendre des photos de cadavres, allez en Irak."

La nourriture a donc fini par arriver dans le centre de conférences - le jour de la visite du président Bush dans la ville sinistrée - mais ce n'est pas de joie qu'une dame âgée et son mari se sont évanouis vendredi, c'est sous l'effet de la chaleur.
Valenti et son mari, qui font partie des quelques rares blancs présents dans ce camp de réfugiés presque exclusivement noir, affirment avoir été, à l'instar d'autres Blancs, menacés de meurtre jeudi.
D'autres rescapés livrent des récits terrifiants d'agressions sexuelles et de meurtre.

Assise en compagnie de sa fille et d'autres membres de sa famille, Trolkyn Joseph, 37 ans, affirme que des hommes ont rôdé la nuit dans les recoins du centre de conférences pour violer et tuer des enfants.
"Elle a été violée pendant quatre heures, jusqu'à ce que mort s'ensuive", sanglote Joseph. "Un autre enfant, un garçon de sept ans, a été retrouvé mort dans le congélateur de la cuisine la nuit dernière. Il avait été violé."
Un jeune homme avoue son appréhension à l'idée de passer une nouvelle nuit dans le centre de conférences, et se demande quand la situation s'améliorera. "C'est comme une prison ici", dit-il. "Il y a des meurtriers, des violeurs, des tueurs, des voleurs. Tout ce que vous voulez." "

 

"In God we trust"

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3 septembre 2005

Entraînement

Voilà, après deux mois de pause, j'ai repris l'entrainement de tir. Epaules rouillées, deux ou trois coups de corde (ça faisait bien longtemps !), mais ce que je commence à travailler me convient assez.

 

Il faut que je trouve de nouveaux repères car c'est un peu comme si je réapprenais le tir. Le résultat a été assez probant pour que je continue dans cette voie.

 

Plusieurs flèches à revoir (plumes, encoches, etc), une corde à faire faire et autres détails viendront m'occuper ces jours prochains, en attendant de recevoir (via une amie américaine) du matériel acheté directement aux States !

 

Cette année, je compte bien exploser mes scores et devenir solide dans mon tir !

3 septembre 2005

Master classes

Toujours aucune nouvelle du saint Rectorat : pas de poste, pas d'élèves. Je connais pourtant des établissements où ils manquent de profs de lettres, mais je ne peux pas y aller : c'est hors de ma zone de remplacement ! Aberrant, mais c'est ainsi.

 

Cela crée une situation assez étrange et très nouvelle pour moi. J'attends un poste, tout en poursuivant mes vacances et en m'inquiétant d'une affectation à la va-vite. Entre plaisir et angoisse, quoi.

 

"Prof, un métier d'avenir" qu'ils disaient sur les affiches d'un couloir du Rectorat...

manuel

1 septembre 2005

Pré-rentrée

proviseur2

Voilà : Télérama brandit un slogan limite démago cette semaine ("Profs, on vous aime !"), pile-poil pour le pré-rentrée de ces derniers. Merci pour cet amas indigeste de sondages archi surinterprétés à votre sauce, et qui me restent en travers de la gorge pour cette pré-rentrée 2005-2006...

 

La mienne a été fort longue (arrivée à 8h45 après 1h10 de trajet, pour m'entendre dire que le rdv était à 9h30, "ah bon ? tu ne savais pas ?") puisque je ne suis parvenue chez moi qu'à 17h. Le comble, c'est que je n'ai même pas de poste là-bas !

 

Le lycée m'a beaucoup plu, tant au niveau de l'ambiance d'équipe que de l'accueil, mais je n'y aurai pas l'ombre d'une heure de cours. Le Proviseur fut très drôle, très fin, et son adjointe, plus discrète mais fort dynamique, m'a accueillie grâcieusement, chose que je n'espérais guère...

 

Drôle d'impression d'être entre deux eaux (zoos ? why not ?), puisque les gens me parlaient et s'inquiétaient de mon sort, alors que je ne les reverrai peut-être pas de l'année.

 

Je prends les choses finalement assez sereinement : le Rectorat viendra à moi, puisque je n'ai plus à aller à lui.

 

Toujours aucun poste en vue. Je croise les doigts pour ne rien avoir avant la rentrée des élèves, donc demain : si c'est le cas, et qu'une affectation arrivait plus tard, j'aurais alors droit à une prime spéciale au kilométrage entre mon RAD et les établissements dans lesquels j'enseignerais (conditionnel très marqué).

 

Il y avait une autre TZR aujourd'hui (de S.V.T. : sciences et vie de la terre pour ceux qui ne connaissent pas; donc, en gros, biologie), qui est encore plus malchanceuse que moi : elle est de Marseille, avait demandé l'académie de Montpellier en poste fixe, et se retrouve Tzeureuh dans le 95, comme moi...Elle était fort collante (et un peu nunuche), comme s'il y avait une union sacrée entre nous parce que nous avons le même statut. Je n'avais pas envie de m'isoler et de me mettre à part à cause d'elle; j'ai donc fait ma petite vie malgré tout.

 

En gros, je fais "mon trou" et essaye de me faire connaître. Je crois que cela pourrait m'être salutaire, à terme, surtout avec ce statut "bâtard".

30 août 2005

Citation

"S'il a de la chance, l'écrivain peut changer le monde."

(Arthur Miller)

30 août 2005

RAD

Voilà, c'est enfin officiel à deux jours de la rentrée : je peux rejoindre mon RAD. Ce mot barbare désigne mon établissement de rattachement administratif, et non pas le lieu où je suis censée enseigner.

Il est enfin marqué sur le site de l'Education Nationale. Ouf ! Parce qu'hier, quand j'ai appelé mon RAD, personne n'était au courant de ma venue... Charming, isn't it ?

Il n'y a plus qu'à attendre pour voir si je serai en poste quelque part au fin fond de l'académie.

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