A l'ouest, du nouveau.
Le riche ne sue pas, ou alors du Chanel.
Voilà, ma première journée de retour est passée de façon fulgurante. Je devais faire des courses chez Karouf pour remplir le frigidaire, mais ma maman cocotte m'a monopolisée pour aller chez mon amikea et acheter des croquettes de luxe pour ses minoux...
Je suis quand même parvenue à trier mes photos de vacances avec Micahuète et à les classer, ouf !
En fait, je ne sais guère par où commencer car nous avons vécu quelques aventures saugrenues et amusantes. Entre autres :
- une randonnée en forêt derrière l'immeuble, au cours de laquelle nous nous sommes perdues...
- la découverte hasardeuse d'une plage océane qui s'est avérée être un endroit privilégié pour les couples gays, les nudistes et tous ceux qui veulent rencontrer quelqu'un de façon furtive...
- une autre randonnée de six heures aller-retour sur la plage jusqu'à la dune du Pyla, au cours de laquelle nous avons bien failli y rester (j'exagère à peine) et qui a donc occasionné un véritable coup de chaud...
- quelques coups de soleil bien sentis, à l'effet bi-goût vanille/fraise.
- un restaurant chinois au service démesurément lent.
- une visite d'une ville de riches au col de polo rose relevé, armés des deux mêmes modèles de Ray-Ban à la mode.
- du shopping à n'en plus finir, car Micahuète comme moi-même ne nous en lassons pas !
Alors bon, je me réserve le récit de la rando plage pour les jours à venir, en vous donnant la réponse de mon ersatz de devinette : je suis partie sur Arcachon, et la ville de riches, c'est le Cap Ferret (ça, c'est l'appellation pauvre, parce qu'on doit dire "Je vais au Ferret" quand on n'est pas du petit peuple).
Blog pipole
I'm back !
Maintenant que j'ai pris ma douche et me suis parfumée au lait de figue, je prends le temps de jeter quelques mots sur le blog.
J'ai passé deux semaines dans une ancienne ville thermale du sud-ouest, appréciée de Napoléon, avec Micahuète. A vous de deviner de quelle ville je parle (oui, j'imite Ed, et alors ?). Je vais avoir plein de choses à vous raconter, car certains épisodes ont été burlesques...
En attendant, je vais dîner, regarder les Desperate pour faire transition avec mes chouettes vacances, et filer au lit. Hein, comment ça, je devrais vider la valise ? Pfffffffffffffffffffff...
Il y a le ciel et la mer, et c'est déjà pas mal.
Oui parce que le soleil, vu d'ici, ce n'est pas gagné. Le temps est automnal; la pluie est ma compagne depuis le milieu de matinée.
Je ne me suis pas levée tard, j'ai rangé la cuisine, fait les poussières et les sols, puis j'ai filé chez Afondlaforme pour voir leurs parkas imperméables. Parce que dans mon grand tri, j'ai constaté que je n'en avais plus de très pratique. Au final, je suis revenue sans blouson mais avec une besace Delegate Eastpak kaki foncé (oui, j'aime cette marque) soldée, ce qui est rarissime. Je l'ai eue à quasiment 50%.
Il me reste la valise à faire. Je pars demain matin pour le sud-ouest. C'est une région que je ne connais pas du tout. Changer d'air, prendre le large, cela me fera du bien. Je n'étais pas partie l'été dernier à cause du déménagement (piouh, je suis dans cet appartement depuis un an !) et en dehors de NY, mes dernières vacances remontent à juillet 2007...
Je ne crois pas les voler, ces vacances. Surtout que cette année, cette première année sur un poste fixe en lycée, je sais que je vais travailler comme une folle...
Allez, je vais déjeuner, je ferai une sieste puis la valise !
NY : pour rêver encore
NY la fin de la fin
Histoire de clôturer dignement mon voyage new-yorkais, voici une rétrospective imagée de mes achats souvenirs en images. Il manque bien évidemment les cadeaux déjà distribués (et ceux que je veux donner), mais aussi deux t-shirts au logo "I <3 NY" car ils sont au lavage/repassage.
Ben oui, parce qu'en plus d'être une bloggeuse complète, je suis une ménagère accomplie !
Tumbler (que Clochette essaye) et tasse Wonder Woman
Je suis une touriste, et j'assume
Ipod et stickers
Cabas
Sacs
Keep smiling
J'ai tenu hier soir jusqu'à 22h30, puis je me suis effondrée comme une larve jet-laguée. Réveillée à 5h, j'ai flemmardé pendant environ 1h30 avec les chats, qui sont trop heureux de me retrouver, je crois. Je me sens fatiguée (plus qu'hier, peut-être) mais je ne parvenais pas à me rendormir ce matin.
Au réveil, j'avais des images de NY en tête. C'était agréable. Je vais vite oublier mes aventures du retour, sauf pour en rire.
Au programme du jour : décapage, crémage et soin du corps. Mes pauvres pieds auront droit à un traitement de faveur. Normalement, j'avais prévu de ne pas bouger mais il faudrait que je fasse des courses... Aucune envie.
Je devais aussi voir la Fée pour lui remettre ses cadeaux. Les deux possibilités me semblent compliquées, malgré trois délicieux cafés (bouh, ça m'avait manqué !) pour me ressaisir...
Il faut aussi que je pense aux schtroumpfs du collège, quand même. Pffff.
Et puis pour le fun, voici mes dernières photos du voyage...
Miss Paris
Ayè, je suis de retour. Le truc drôle, c'est qu'hier soir, nous avons décollé avec 1h15 de retard à cause d'une avarie concernant la climatisation. Qui a dit que j'avais la poisse ? J'ai donc fait 8 heures de vol au lieu de 7. Je sens encore les effets de la pression sur moi, je crois.
En rentrant, déjeuner léger, ménage, cadeaux, papotage...
Le collège a été très cool, apparemment. Comme mon jour de repos est le mardi, je ne reprendrai que mercredi. Ouf ! Car je risque d'être bien décalée demain.
Là, j'ai un début de migraine sans doute dû au stress des deux derniers jours et au manque de sommeil : j'ai dormi moins de deux heures dans l'avion, et suis arrivée sur Paris alors que pour moi il était 6h du matin...
Je ne suis guère causante, mais je vais vous mettre une bafouille écrite hier en salle d'embarquement, tiens...
C'est drôle comme, en avion, face à un ciel bleu limpide, sans l'ombre d'un nuage, on peut nous annoncer des perturbations.
Un peu comme dans la vie, en somme. Mais le souci, c'est qu'on n'a ni ceinture de sécurité, ni masque oxygène qui tombe automatiquement devant nous. Et encore moins de gilet de sauvetage.
Dans la vraie vie.
25/4/09, Toronto, 19h55