Quelques fleurs
J'ai froid. Très. Pourtant Flûtine est dans le sud en déplacement.
J'ai envie de dormir. Beaucoup. Alors je ferai une sieste tout à l'heure, pour tenir au Louvre ce soir.
Mais Tinette vient de partir de chez moi, et y a laissé cinq petites roses roses (vous suivez ?) et du soutien pour l'Agrégation... sans que j'aie à lui demander, comme je l'avais prévu. Et ça, c'est chaud pour mon petit coeur.
En ce moment, je traîne un peu des pieds pour faire cours : les élèves sont complètement déconnectés des échéances (orientation pour les secondes, Bac pour les autres) et ne me donnent pas la motivation qui va de paire avec de "bons" cours. J'ai rendu les derniers DST de type Bac ce matin : bilan effroyable, pire qu'en début d'année. Moyennes de classe à 6,5 environ. C'est assez décourageant, côté prof. Comme si j'avais causé pendant un an dans le vide.
Il faudra d'ailleurs que je mette à jour les perles d'élèves.
Heureusement que l'amour me permet de prendre du recul. C'est une sorte de passion douce : la passion sans ses contraintes, sans ses douleurs, sans le côté feu de paille. Et c'est bien le mot "douceur" qui prime avec délice sur cette relation...
Je retombe dans les violons, désolée. Sinon, j'aurais envie de vomir mon dégoût pour tout ce qui se passe dans l'actualité, et qui me semble de plus en plus effrayant. J'ai parfois l'impression que l'on cherche à nous lobotomiser, à nous rendre bovins, ou en tout cas que nos dirigeants le pensent. Et lorsque je vois mes élèves alimenter cette image, cela me met hors de moi : j'ai foi en eux, mais pas l'Etat. Voilà sans doute le problème. Enfin, l'un des problèmes.
Deux chats se sont glissés dans cette image.
Les trouverez-vous ?