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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
flutine
12 mai 2010

Quelques fleurs

J'ai froid. Très. Pourtant Flûtine est dans le sud en déplacement.
J'ai envie de dormir. Beaucoup. Alors je ferai une sieste tout à l'heure, pour tenir au Louvre ce soir.
Mais Tinette vient de partir de chez moi, et y a laissé cinq petites roses roses (vous suivez ?) et du soutien pour l'Agrégation... sans que j'aie à lui demander, comme je l'avais prévu. Et ça, c'est chaud pour mon petit coeur.

En ce moment, je traîne un peu des pieds pour faire cours : les élèves sont complètement déconnectés des échéances (orientation pour les secondes, Bac pour les autres) et ne me donnent pas la motivation qui va de paire avec de "bons" cours. J'ai rendu les derniers DST de type Bac ce matin : bilan effroyable, pire qu'en début d'année. Moyennes de classe à 6,5 environ. C'est assez décourageant, côté prof. Comme si j'avais causé pendant un an dans le vide.
Il faudra d'ailleurs que je mette à jour les perles d'élèves.

Heureusement que l'amour me permet de prendre du recul. C'est une sorte de passion douce : la passion sans ses contraintes, sans ses douleurs, sans le côté feu de paille. Et c'est bien le mot "douceur" qui prime avec délice sur cette relation...

Je retombe dans les violons, désolée. Sinon, j'aurais envie de vomir mon dégoût pour tout ce qui se passe dans l'actualité, et qui me semble de plus en plus effrayant. J'ai parfois l'impression que l'on cherche à nous lobotomiser, à nous rendre bovins, ou en tout cas que nos dirigeants le pensent. Et lorsque je vois mes élèves alimenter cette image, cela me met hors de moi : j'ai foi en eux, mais pas l'Etat. Voilà sans doute le problème. Enfin, l'un des problèmes.

Snapshot_20100512_11

Deux chats se sont glissés dans cette image.

Les trouverez-vous ?

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5 mai 2010

Tentations

Flûtine sera là dans maximum un quart d'heure, si tout va bien. Pour une fois, je bénis la seuneuceufeu et la reuteupeu. Ensuite, direction le Louvre pour mon cours du soir.

La reprise au lycée a été rude : les élèves ont la sensation d'être en vacances, alors que côté profs, on s'active comme des fous. Les convocations du Bac sont tombées dans nos casiers : cette année, j'en suis, évidemment. A la fois cela m'émeut (jusque-là, en tant que TZR, j'existais à peine), et cela m'inquiète un peu quant à l'ampleur du travail à fournir...

Sinon, je crois avoir pris une décision importante : je vais sans doute tenter l'Agrégation en interne. L'idée, l'envie m'ont prises comme ça, alors que j'achetais l'intégrale des romans d'Anaïs Nin pour Flûtine et Les Déferlantes de Claudie Gallay d'occasion, dans la ville-découverte-par-Papistache-et-Mademoisill.

A part ça, mes pensées sont éblouissantes (celles du balcon, pas celles de mon esprit). J'ai vu hier soir une pièce contemporaine forte comme un coup de poing, et d'une efficacité redoutable. J'en reparlerai. J'aurais presque envie de chercher si elle est jouée ailleurs, pour y emmener Flûtine.

Allez, je vous laisse, Elle est là !

4 mai 2010

Devinette en images

Voici quelques images de la ville-non-nommée dans laquelle je passe de plus en plus de temps...

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3 mai 2010

Coeur gros

"J'ai le coeur aussi grand / Qu'une place publique / Ouvert à tous les vents" chante Gréco...

Je ne sais si le mien est ouvert à n'importe qui, mais les vannes sont lâchées, et partir loin de Flûtine m'apparaît comme insupportable. Je ne pense pas être de ces gens qui s'emballent pour un rien, ou qui s'illusionnent parfois : il s'agit bien d'un amour partagé, pas de l'ordre de la passion -qui s'éteint, souvent-, de quelque chose de profond, de doux, de puissant.
Oui, c'est cela : je me sens forte de ce sentiment nouveau. J'ai même l'impression que ma démarche a changé : mon pied se déroule complètement, puissamment, plus légèrement, aussi.
Comment ? Je pars dans tous les sens ? Peut-être. Mais je voudrais suivre un chemin à deux, un sentier juste assez grand pour nos pas.
Hier, en allant au musée, nous avons fait, chacune à notre tour, une liste d'éléments commençant par "J'aime..." Finalement, tous nos "J'aime" étaient simples : le bruit des pas dans la neige, l'odeur de la pluie à l'île de Ré, le café qui chauffe le matin, les pas de l'Autre dans l'escalier, se perdre faussement en ville...

Je partirai en milieu d'après-midi; j'ai déjà mal au ventre et les yeux mouillés.

Je vais aller me préparer, finir ma valise, et je sortirai m'aérer un peu. J'irai voir si la boutique des bracelets en cuir est ouverte aujourd'hui...

Bracelet_cuir_fermeture_lacet


Edit de 19h20 : je suis rentrée sur Paris. Il fait froid, il fait gris, les gens faisaient la tête dans les transports, j'ai pas mal de travail mais... je suis heureuse. Comme nous étions complètement nouées avant mon départ, Flûtine a pris un billet de train pour... après-demain ! Mais sans le billet de train, j'aurais eu ma part de bonheur aussi, ne vous y trompez pas. Allez, je dois vider ma valise, préparer mes affaires pour le lycée, et dîner. Vous avez le droit de toquer à la porte...

2 mai 2010

Back in town

bodhran


Je dois rentrer demain... Flûtine me joue du bodhran (percussion irlandaise délicieuse), tout en faisant la cuisine en alternance... Nous avons vu une expo aujourd'hui. Je vous en reparlerai.
Le coeur est gros d'amour, gros de larmes, gros de douceur.
Le coeur. Etrange percussion. Etrange instrument, celui-là.

Ben_amoureux

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29 avril 2010

Zen, vous avez dit ?

Je sens mon lectorat revenir et piaffer d'impatience à chaque nouvelle entrée, alors me revoilà !
Je me suis baladée en ville hier, armée de mon boîtier photo, de mes lunettes de soleil et d'un grand sourire serein. En marchant, des gens assis en terrasse ont gratifié mon passage d'un "Waouh, zen attitude !" dans un premier temps, puis, plus loin, d'un "Tranquille !", ce qui m'a agréablement étonnée.

zen

Je voulais vous montrer quelques photos prises hier, mais j'ai inversé les câbles des appareils photo dans la valise, et mon lecteur de carte mémoire sur l'ordi défaille...
J'ai donc marché environ trois heures dans cette ville nouvelle qui me plaît bien, étonnamment. Je ne sais d'ailleurs pourquoi je ne la nomme pas ici. Comme si Flûtine et moi pouvions être identifiées au milieu de millions de personnes... Absurde.
A part ça, je n'ai aucune envie de rentrer lundi, non pas à cause de la rentrée (quoique...), mais parce que la présence de Flûtine à mes côtés me devient essentielle. Hum, ça devient grave, docteur.

Alors je travaille mes textes poétiques pour le dernier objet d'étude, et je vais corriger quelques copies. Ce soir, nous irons au théâtre voir une amie proche de Flûtine.

Le temps est superbe, il fait encore frais ce matin. La douceur de ce séjour ressemble à celle qui émerge enfin de moi depuis début janvier. Enfin. Laisser l'armure de côté, ça allège incroyablement.

26 avril 2010

Roulez jeunesse !

J'avais repéré une super paire de rollers (les noirs et dorés, dont la photo avait été mise en ligne le 18 avril) dans LE magasin spécialisé de Paris. Samedi, avec Flûtine, nous nous y rendons et, évidemment, leur site internet n'était pas à jour : le modèle repéré n'était plus disponible.
Au final, j'ai trouvé mes rollerblade sur ebay, vendus par un professionnel, neufs, de 2008. Il s'agit d'un déstockage. Voici les bêtes :

rollerblade_rando_sugar_free_malibu_2008

Ces rollerblade m'ont coûté 115€, frais d'envoi inclus alors que neufs ils valaient 190€. Ceux que j'avais repérés en boutique étaient à 160€. Et je suis allée ce matin investir dans des protections pour pouvoir les essayer vite ! Ils seront livrés chez Flûtine d'ici deux jours, et nous les réceptionnerons puisque je repars demain avec elle...

A part ça, je dois finir de raconter nos aventures normandes, mais je me dis que je ferai peut-être ça de chez elle, pendant qu'elle travaillera. Et puis sinon, j'ai encore vraisemblablement perdu environ 700gr. Une fois que je me mettrai au roller, ça va défiler encore plus vite, les kilos (?).

Allez, le devoir m'appelle : je corrige des copies, quand même. Il ne faut pas imaginer que le travail passe à la trappe, loin de là...

25 avril 2010

Le soleil, la mer, le passé

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Me revoici enfin sur les ondes, même si mon bonheur est peut-être rébarbatif -voire pénible-, je vais continuer à l'étaler...
Nous sommes donc parties, Flûtine et moi, jeudi et vendredi sur Deauville. La destination fait sans doute trop carte postale, mais nous nous sommes régalées. Avant de prendre notre chambre à l'hôtel (l'Ibis devant le port est charmant), nous avons pique-niqué très succinctement sur la plage de Cabourg. Le vent était froid mais le temps superbe. Nous étions habillées comme des pouilleuses, dans des jeans trop grands, des blousons d'hiver, lunettes de soleil au front et t-shirt rayés comme il se doit.

La plage de Cabourg était quasi déserte. Ensuite, après cette longue pause, en milieu d'après-midi, nous longeons la côte pour rejoindre Deauville. Et là, flash back auquel je ne m'attendais pas : je redécouvre Villers-sur-Mer et le centre de vacances où nous avions passé quinze jours avec mes parents il y a des années. Je devais avoir environ dix ans. Je n'avais rien vu de la mer, car j'avais attrapé un très méchant virus (je délirais à 41° de fièvre) et je regardais mon père nager au loin, avec des jumelles. Il était de plus en plus petit; un simple point noir sur l'horizon... Je m'inquiétais un peu, je le guettais, et je suivais son retour dans les flots, régulier et impressionnant.

Là, en voiture avec Flûtine, je me suis arrêtée cahin-caha devant le centre de vacances, vide et fermé à cette époque de l'année. Je suis sortie un peu pantelante. J'ai fixé la mer, comme si elle allait me rendre mon père, des années après. Comme elle l'avait fait il y a peu, il y a des siècles, quand je le guettais ardemment, assise derrière la fenêtre, dans la chambre.

Je n'ai pas bougé. J'ai mis mes larmes sur le compte du vent qui fouettait mon visage. J'ai fixé la mer. Aussi longtemps que cela m'a paru nécessaire. J'ai fixé le centre de vacances. J'ai alterné. J'ai revu ces images rares et lointaines.

La mer ne m'a pas rendu mon père.

Retrouver ce lieu m'a perturbée plus que je ne croyais. Il faut dire aussi que la veille, Flûtine m'avait offert sur cd-rom la seule vidéo existante de mon père... qui datait de 1990, ainsi que celle d'une chanson que j'avais créée en 1997 lors de mon stage BAFA... consacrée à mon père. Alors, forcément, Villers et les vidéos, ça chamboule...

Une fois à Deauville, nous avons posé ma petite valise Dragibus (elle est fuschia) et avons filé sur la célèbre plage chabadabada...

La suite ? Vous l'aurez peut-être après le dîner, ou bien demain.

DSC_0996

24 avril 2010

Chabadabada

DSC_1022

Sur la plage de Deauville...

Nous avons passé deux jours à la mer : Cabourg, Deauville, Honfleur. Je vous raconterai, mais la journée est trop belle pour ne pas en profiter...
Sachez juste que je suis bien, que je me sens sereine, et que je poursuis ma perte de poids sans trop d'efforts.
A ce soir pitêtre...

20 avril 2010

40 tonnes

camion


A cause des grèves et de problèmes de transports en commun (des bus annulés, etc), Flûtine a raté son train, et tous les autres ont été annulés...
Elle va faire du covoiturage avec des routiers sympa et particulièrement bien notés sur le site dédié à ce type de transport. Flûtine arrivera dès potron-minet demain matin...
Je suis verte, et elle aussi. Une nuit de perdue, alors que nous étions tournées l'une vers l'autre et en attente...

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