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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
femme
14 janvier 2010

Flute, alors...

Parfois, la vie est surprenante. Voilà quatre jours et trois nuits que je communique avec une femme que je baptise Flutine ici. Nous ne nous sommes pas encore vues, mais nous savons en gros à quoi nous ressemblons. Les échanges durent et sont de plus en plus troublants, intimes. La connivence intellectuelle est parfaite pour l'instant... On se lit des textes au téléphone, en en parlant ensuite pendant des heures...
Je sens en écrivant ceci que certains lecteurs pourraient y voir une aventure glauque. Pourtant, très peu de femmes parviennent à me troubler. Flutine y parvient, et je me laisse faire. Je ne sais où cela me mènera, mais le principe même de l'aventure, au sens étymologique, est de se laisser porter par ce qui peut arriver...

Camille_Claudel_flutiste

Sculpture de Camille Claudel

En attendant, je passe mes nuits au téléphone sans voir le temps passer, mais les journées doivent contenir une sieste pour résister à la douce fatigue qui m'enveloppe.

A part ça, routine quotidienne au lycée : les STG sont toujours aussi déprimants et récalcitrants face au travail; il y a eu des vols pendant les TPE de ES; les secondes sont léthargiques; les réunions s'accumulent.

Je corrige lentement mes copies, comme d'habitude. La neige a fondu, le temps est au redoux, et je vais devoir rapporter avant dimanche, chez monamikea, le sapin de Noyel à recycler.

Allez, une petite chanson pour terminer, qui me fait penser à Virginia Woolf et Victoria Sackville-West...

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17 octobre 2009

Une surprise par semaine !

Quelque chose d'étrange m'est arrivé ce matin,  à la fin de mes deux heures de cours avec les ES. Amouna, élève un peu dissipée et souvent en franche camaraderie avec un groupe de garçons hâbleurs, est venue me voir. Elle a patiemment attendu que le dernier élève, le plus lent, sorte de la salle. Elle avait l'air embarrassé.
Elle m'a demandé si je serais d'accord pour qu'intervienne en cours une association, et qu'elle préférait me le demander à moi plutôt qu'à l'administration directement. Forcément, je demande quel type d'association. "Une association contre l'homophobie".

symbole_femme

Et pas la moindre, apparemment : la LGBT. Amouna a un contact dans l'association, qui a l'air de connaître les procédures : le lycée doit inviter des intervenants extérieurs à entrer dans l'enceinte de l'établissement, avec une autorisation. J'avais remarqué des rainbow flags (elle semble ignorer le sens de la chose car elle découvrait l'expression dans ma bouche, même en lui montrant sa dernière copie parsemée d'arc-en-ciel) et le symbole de la femme, disséminés sur sa trousse ou ses feuilles...
Je ne m'avance pas trop, et dis qu'il me faudrait plus d'informations si je veux parler en plus hauts lieux de cette idée.

Avant de sortir de la salle, je lui demande, en précisant bien qu'elle n'a aucune obligation de me répondre, pourquoi elle s'investit dans ce type de lutte et d'association. C'est une fausse question et je le sais, mais Amouna ne s'en doute guère, je crois. Elle bafouille, rougit comme un coquelicot, et me fait deviner qu'elle est gay. Les seuls mots qui ressortent de son embarras, sont "Ben... moi...", accompagnés d'un geste de la main.

Je lui dis qu'elle peut me parler quand elle le veut, si elle me comprend bien. Je la rassure en banalisant l'aveu, et pour cause.

Ceci étant, je descends les escaliers en souriant, dans un premier temps : la confiance qu'elle me porte en moins de deux mois de cours est touchante et flatteuse, surtout que je ne suis pas prof principal de la classe. Mais que faire de cette bombe à retardement concernant l'association ? Justement, je ne suis pas PP. Je ne suis pas l'infirmière, non plus. Et encore moins CPE ou CO PSY.

Je n'ai pas non plus souvenir d'avoir parlé d'homosexualité en cours, ou de tolérance à cet égard. Alors pourquoi Amouna m'a-t-elle choisie ? Ai-je été percée à jour sans le vouloir, contre mon gré ? A-t-elle déjà ce fameux gaydar que je n'ai pas ? Damned !

Il me reste deux ou trois alternatives : m'assumer et revendiquer le droit des homosexuels au sein du lycée ou me montrer gay friendly, comme on dit. Cela me créerait une sacrée réputation, là... Ou bien refiler le bébé et l'eau du bain à autrui, ce qui ne me convient guère non plus : si Amouna s'est adressée à moi, et qu'elle est sincère, elle m'a tendu une perche, que je ne peux décemment laisser tomber sans rien faire. Ou encore essayer de lui parler à part, afin de savoir ce qu'elle veut vraiment au travers de cette intervention, qui pourrait aussi la mettre en porte-à-faux dans la classe ou le lycée : elle est arabe ET gay... Dernière solution, que je dois envisager même si cela ne m'arrangerait guère : je lui plais... :-s

Bon, vivement les vacances, que je ne doive pas gérer un Jack-in-the-box toutes les semaines...

jack

13 octobre 2009

Pacse-moi

pacs

On parle beaucoup des dix ans du Pacs, en ce moment. Dix ans. C'est peu et c'est beaucoup. J'entends partout les fameux pourcentages sur le nombre de couples hétéro (95% l'an dernier) face aux couples homo pacsés. Sur les dépacsages (16%, contre 45% de divorces), aussi.
Comme s'il fallait se justifier sur le succès du Pacs. Ou se positionner absolument face aux hétéros. Et puis c'est si rassurant de se dire que 95% des Pacs l'an dernier ont été contractés par des couples "standards"...
Et bien moi, cela m'agace de rentrer dans les statistiques qui rassurent les bonnes gens : je suis dépacsée de cette année. Je n'ai toujours pas ouvert le courrier qui l'officialise. Oui, c'est très facile comme démarche à effectuer. Et c'est aussi personnel et enthousiasmant que lors de la signature du pacte entre deux personnes qui s'aiment : froid, distant, mécanique.

Oui, j'ai quitté S. et j'ai donc rompu le contrat de moi-même, implicitement. Nous allions vers nos cinq ans de Pacs. Six en novembre. Que les homophobes se réjouissent, donc.

28 septembre 2009

Femmes, je vous aime (attention, cette entrée risque d'être fort longue...)

Il y a bien longtemps que je n'ai fait une entrée sur mes lectures... Celles que j'envisage, ou celles qui sont achevées. Et comme Ed a lancé une petite requête aux bloggeurs qui la lisent, je me lance ! (Même si je ne crois pas en une écriture féminine...)

Voici donc des lectures d'écrivains femmes qui m'ont marquées (NB : je déteste l'appellation nouvelle d'écrivaine ou de professeure, que vous ne verrez jamais sous ma plume). Mes choix vous paraitront souvent classiques, et je m'en excuse à l'avance...

duras_douleurDuras_mer__crite

La première qui me vienne à l'esprit, c'est Marguerite Duras. J'ai eu ma grande époque, depuis le lycée jusqu'à la fin de mes années d'études. Mes deux livres les plus marquants ont été La Douleur et L'Amant. Pour des raisons fort différentes, d'ailleurs. Le premier parce qu'il est la douleur sur papier, et que j'y ai découvert un aspect de sa vie que j'ignorais : la résistance, le lien fort avec celui qui allait devenir plus tard président de la République, son mari déporté... Le second, bien plus connu, pour sa sensualité, ce regard acéré sur l'existence, l'adolescence, la famille. Enfin, un dernier ouvrage m'a bouleversée : La Mer écrite. Il est paru juste après sa mort, que j'avais apprise alors que je passais un stage BAFA. J'étais la seule à être bouleversée, et peu connaissaient Duras. Ce petit livre est composé de photographies, commentées par Duras. C'est la quintessence de son art et de toutes ses années d'écriture, à mon sens. Un écriture sèche, humaine, désarçonnante.

Yourcenar_Anna_sororColette_pur_et_impur

Ensuite, j'hésite entre deux monuments de la littérature, qui m'ont toujours impressionnée fortement par leur intelligence -et le mot est faible. Il s'agit de Marguerite Yourcenar et de Colette.
Assez vite, vers quatorze ans, j'ai voulu lire la série des Claudine, sans trop savoir pourquoi. Enfin, si : Comtesse adorait Colette, je voulais donc à la fois comprendre pourquoi, et me rapprocher d'elle de cette façon, sans doute (la littérature a été toujours été pour moi un moyen de grande proximité intellectuelle avec ceux que j'aime). J'ignorais que j'allais tomber sur une écriture aussi magistrale, à la fois simple et ciselée comme les plus merveilleux cristaux de Bohême... J'ai vite arrêté les Claudine pour passer à d'autres oeuvres telles que La Chatte ou Le Pur et l'impur. Depuis, j'ai investi dans les volumes de la Pléiade, jamais ouverts : ils me font presque peur par leur beauté... Je dis toujours que si je pouvais avoir le dixième du vocabulaire de Colette, je serais ravie, par exemple.
Mais je crois que ce syndrome d'infériorité est encore pire avec Yourcenar. C'est l'une des intellectuelles qui me foudroie par son intelligence. Elle n'avait même pas besoin de parler : son regard brillait autant que son intellect. Son écriture me paraît souvent trop profonde; j'ai l'impression que quelque chose d'important m'échappe et que je ne suis pas capable de la comprendre... J'ai lu son autobiographie, dont la première phrase m'est restée en mémoire : "L'être que j'appelle moi vint au monde le 8 juin 1903..." Mais aussi Anna Soror et Feux. Je n'ai jamais dépassé quelques pages sur Les Mémoires d'Hadrien. J'ai en mémoire un entretien de Pivot avec Yourcenar, qui m'avait saisi et hypnotisée. J'aimerais beaucoup le revoir, d'ailleurs.

Lajja

Ensuite, même si l'écriture en soi n'est pas excellente, j'avais envie de mettre dans cette liste Taslima Nasreen, lue dans les années 90. Cet écrivain était condamné à mort dans son pays, le Bangladesh, pour avoir défendu le droit des femmes... Livrée à une fatwa systématique, elle s'est exilée dans de nombreux pays, dont la France. Son parcours m'intéressait et j'étais dans mes années de révolte. Du coup, C. m'avait offert son roman à sa sortie : Lajja.

Woolf_OrlandoBeauvoir_2_me_sexe

Pour finir, car il y a peu de femmes dans ma bibliothèque, mais c'est l'histoire de nos sociétés qui veut cela, je terminerai avec encore deux "classiques"  : Virginia Woolf et Simone de Beauvoir.
Woolf, je l'ai lue progressivement, à partir de la khâgne, je crois, ou un peu avant. Mon souvenir le plus net, c'est Orlando. Et Woolf, c'est comme Yourcenar : trop intelligent pour moi, je pense. J'aime pourtant sa perception du temps et de la solitude... Entre les actes m'avait laissée perplexe, et je crois me souvenir que Mrs Dalloway aussi.
Quant à Simone de Beauvoir, le coup de coeur est venu après celui pour Sartre (il semblerait que pour beaucoup de lecteurs ce soit le cas), alors que j'avais eu en cadeau pour mes dix-huit les Mémoires d'une jeune fille rangée, avec une superbe dédicace de mes professeurs d'espagnol et de dessin de terminale, époux à la ville et parents d'un ami. Je reviens à Beauvoir, sans doute avec l'âge et grâce à mes études. J'avais dû la lire trop jeune, sans doute. Et l'un de ses romans, L'Invitée, n'est quasiment plus lu aujourd'hui. Là, j'ai décidé de me plonger dans Le Deuxième sexe et de peut-être relire ses mémoires, avec la suite, La Force de l'âge.

Ce que je constate surtout dans cette liste réduite, c'est qu'il m'est fort difficile de scinder les oeuvres de la vie de ces auteurs. Je m'explique : je crois qu'elles me fascinent parce qu'elles ont des parcours qui me passionnent, parce que leur courage, leur foi en ce qu'elles faisaient est admirable, parce que j'aurais aimé avoir leur force, leur subtilité, aussi.

Si je reprends tous ces noms, il ne s'agit que d'intellectuelles engagées, qui ont lutté quelle que fusse leur époque, pour s'imposer dans leur art et vivre ce qu'elles avaient à vivre. Duras engagée politiquement, mais aussi pour le droit à l'avortement avec de Beauvoir (pensez au manifeste des 343 salopes); Nasreen avec l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête depuis des années; Colette qui divorce, pratique le mime, aime femmes et hommes, fume; Yourcenar, aussi discrète que possible, qui vit son histoire d'amour avec une femme (connue en 1937... jusqu'en 1979, à la mort de celle-ci) et entre la première à l'académie française; Woolf, femme torturée et touchante, investie comme son mari dans la publication des auteurs en qui ils croyaient, et qui se suicide avec des cailloux dans les poches, en s'enfonçant dans l'eau...

Oui, elles me fascinent et j'ai envie de les relire, quitte à lutter contre ma petite intelligence, parce qu'elles le méritent tant, et que je n'aurai jamais fait le tour de leurs mondes...

"Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'oeil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres." Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien

23 mai 2009

Miss Bricolage

bricolage

J'ai toujours été amusée par le regard interloqué de beaucoup d'hommes sur les femmes dans les boutiques de bricolage. Comme si cela n'était pas possible.
Ils ont souvent un petit air moqueur ("Ma pauv' petite, tu t'es perdue ?"), ou surpris ("Mais que fait-elle dans un magasin d'hommes ?") voire lubrique ("Vas-y, mets les mains dans les vis !").
Faut dire qu'à une époque, j'étais la seule femme à m'extasier sur les perceuses sans fil à batterie lithium ou les boîtes à outils flambant neuves... Depuis, j'ai investi, et j'adore ça. J'aime bricoler, peindre, réparer, retaper... Je suis juste nulle en plomberie (Dieu merci, peu de gens connaissent un épisode d'inondation peu glorieux en ma faveur...) mais pour le reste, je n'ai pas à rougir. J'adorerais avoir une maison dans laquelle je reconvertirais le garage en établi, ou bien j'aurais une petite cabane de bricolage dans le jardin. J'achèterai des meubles dans les brocantes, et je leur donnerais une deuxième vie (oui, maintenant je bave devant les ponceuses  à meuble...).

Quand vraiment j'ai un souci, je m'adresse aux vendeurs, car on découvre des mondes, des strates épaisses aux noms improbables, des matériaux dont on ignorait l'existence ou l'utilité... Mais quand un homme aux caractéristiques proches du macho me demande si j'ai besoin d'un coup de main (je n'aime pas cette expression, d'ailleurs), ou me regarde avec un air supérieur en disant : "J'peux vous aider ?", j'arbore alors mon air le plus sûr et je souris en répondant que non, merci, tout va bien.

Je ne suis pas mécontente de me débrouiller, d'ailleurs. Et les travaux manuels ont cette vertu extraordinaire d'occuper totalement l'esprit. On oublie tout car on se focalise sur un point précis, sur une ambition très concrète et notre concentration est complète. On ne peut se permettre d'utiliser un marteau, une scie ou une perceuse en pensant à autre chose. Et encore moins quand on travaille sur l'électricité (ou la plomberie, je sais ! Grumf !).

Et puis contrairement à mon métier, on voit les résultats de suite : la lampe s'allume -ou pas-, l'étagère tient et est droite -ou bancale-, la peinture est sèche -ou bien les chats mettent leurs pattes dessus. Quand ça cloche, on s'y recolle immédiatement, on corrige de façon simple et évidente le défaut qui persiste.

Alors qu'avec les élèves, on ne voit pas toujours où ça pêche. On n'est même pas sûr d'avoir bien placé les vis. On n'utilise pas de marteau pour forcer. Et puis il nous manque souvent les outils adéquates...

On a aussi de bonnes surprises : la tuyauterie installée fait parfois ressortir une eau pure et limpide. Elle avait gargouillé, assez boueuse, éclaté par jets improbables. Puis le flot était devenu continu, pour aider la source à se répandre et à s'éclaircir...

Les points d'eau auxquels un professeur s'abreuve sont rares. Et c'est pour cette raison qu'ils sont si précieux, évidemment.

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1 mai 2009

Vinaigrette maison

muguet_bouquet

Cette nuit, j'ai dormi environ onze heures, ce qui est exceptionnel pour moi. J'en avais donc bien besoin. Ensuite, petit-déjeuner très lent en admirant mes fleurs et le soleil qui rayonne doucement sur Clochette. Douche. Vagabondage sur le net. Déjeuner de salade (ben oui, le régime reprend...).

Puis je suis allée chercher S. pour l'emmener à l'aéroport. Elle part en vacances une semaine. Au détour d'une gorgée de café, une remarque sur un aspect de notre séparation émerge. J'ai du mal à croire que j'aie pu donner cette image-là de moi-même... Je suis vexée et stupéfaite. Je ravale tout ça et la laisse partir.

Passage chez ma mère pour deux trois bricoles. Retour  la maison, avec un joli accueil des chats.

J'ouvre en grand la porte fenêtre. Les boulistes en face hurlent car ils sont saouls, mais j'aurais envie de partager une Desperado avec quelqu'une sur le balcon, sans beaucoup parler. L'idéal aurait été un barbecue. Et puis une nuit sauvage et douce à la fois, tiens.

Tant qu'on rêve, on fait ce que l'on veut... Non ?

10 mars 2009

Adieu, Tchétchènes

Je me réveille en découvrant l'horreur absolue dans cet article. A part les voyages de notre président, les journalistes pourraient se pencher sur de véritables infos. Et la communauté internationale compte faire quoi ?
Comment se fait-il que l'on n'ait rien lu sur ce malade mental le 8 mars, soi disant journée de la femme ?

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20 novembre 2008

Mes hommages, Madame

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Enfin une bonne nouvelle ! Cela ne sert à rien, dans le fond, car l'Académie ne sert plus à grand-chose mais symboliquement, c'est vraiment chouette !

10 novembre 2008

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

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J'aimerais que quelqu'une m'espère le soir, m'attende, et prenne soin de moi.
J'aimerais que quelqu'une me réchauffe et m'entoure de son amour en se lovant contre moi au coucher.
J'aimerais que quelqu'une me rassure lorsque le vent souffle trop fort et s'engouffre sous mon volet comme des milliers de fantômes.
J'aimerais que quelqu'une me trouve désirable.
J'aimerais que quelqu'une veille sur moi et m'empêche de pleurer.
J'aimerais que quelqu'une me trouve importante, nécessaire à sa vie.
J'aimerais que quelqu'une m'admire et me trouve belle, à toute heure de la journée.
J'aimerais ne plus avoir peur.
J'aimerais ne plus avoir peur.
J'aimerais ne plus avoir peur.

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