Flute, alors...
Parfois, la vie est surprenante. Voilà quatre jours et trois nuits que je communique avec une femme que je baptise Flutine ici. Nous ne nous sommes pas encore vues, mais nous savons en gros à quoi nous ressemblons. Les échanges durent et sont de plus en plus troublants, intimes. La connivence intellectuelle est parfaite pour l'instant... On se lit des textes au téléphone, en en parlant ensuite pendant des heures...
Je sens en écrivant ceci que certains lecteurs pourraient y voir une aventure glauque. Pourtant, très peu de femmes parviennent à me troubler. Flutine y parvient, et je me laisse faire. Je ne sais où cela me mènera, mais le principe même de l'aventure, au sens étymologique, est de se laisser porter par ce qui peut arriver...
Sculpture de Camille Claudel
En attendant, je passe mes nuits au téléphone sans voir le temps passer, mais les journées doivent contenir une sieste pour résister à la douce fatigue qui m'enveloppe.
A part ça, routine quotidienne au lycée : les STG sont toujours aussi déprimants et récalcitrants face au travail; il y a eu des vols pendant les TPE de ES; les secondes sont léthargiques; les réunions s'accumulent.
Je corrige lentement mes copies, comme d'habitude. La neige a fondu, le temps est au redoux, et je vais devoir rapporter avant dimanche, chez monamikea, le sapin de Noyel à recycler.
Allez, une petite chanson pour terminer, qui me fait penser à Virginia Woolf et Victoria Sackville-West...