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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
ecriture
4 avril 2009

Fin d'hiver

 

Consigne 54 : il fallait insérer une série de phrases entendues au hasard dans la rue, dont on nous donnait la liste.


 

Tu es partie trois mois

 

Sur un coup de tête

 

Comme on prend le train

 

Sans un adieu

 

Sans un demain

 

Alors vas-y

 

Achève-moi

 

Il fait sec là

 

Il fait froid

 

Au-dedans comme au

 

Dehors

 

Je pensais que c’était plus clair

 

Toi et moi

 

Mais tu t’en vas

 

Mais je m’en vais

 

Contre mon gré

 

Contre moi-même

 

Plus jamais contre toi

 

On s’aperçoit

 

On s’étoile

 

On s’étiole

 

De toutes les façons

 

On se voit

 

Là-bas

 

Si loin

 

Tu es partie trois mois

 

Trois heures

 

Trois ans

 

Trois jours

 

Tu ne savais plus

 

Et je ne sais pas comment je vais

 

Faire

 

Il fait si sec

 

Il si froid

 

Ici

 

Là-bas

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28 mars 2009

Les deux enfants

Consigne 53 : Chez le psy, cette semaine!

Installez vous sur le divan, confortablement.
Vous y êtes à l'aise ? Bien calé(e)s ?
...
Respirez un grand coup...
Encore plus profondément....
Fermez les yeux...
Complètement...
Parfait...
Vous êtes dans un endroit agréable, où ce qui se passe est bon. C'est sans doute hier, la semaine dernière, il y a 3 mois, 2 ans, 20 ans... Vous vous en souvenez....
Où êtes-vous?
Décrivez le lieu, l'entourage ce que vous y faites...


En 1996, je suis allée à la fête de la musique, seule, dans Paris. Je me suis promenée du côté des Tuileries, alors qu’il existait déjà cette petite fête foraine dans le parc.

J’avais bêtement tué des ballons au plomb, et remporté une peluche que je brandissais naïvement, comme un trophée de voyage en solitaire.

En arrivant sous les arcades du Louvre, j’ai écouté un saxophoniste, je crois. A côté de moi, une femme tenait dans ses bras sa petite fille. J’ai entendu son prénom : nous portions le même.

Trois jours plus tard, le 24 juin 1996 donc, j’écrivis ce texte au lycée, que j’intitulai Les Deux enfants

« Sans le savoir, elle portait votre nom. Une enfant de nulle part, derrière des lunettes trop épaisses pour des yeux d’innocence, dans les bras de sa mère. Un sourire exquis comme un fruit, qu’une voix de princesse recouvre joyeusement. La peluche que vous lui avez offerte n’a pas de nom. Sur le moment, vous n’en aviez pas trouvé. Un petit chien fripé, perdu dans vos mains de jeune fille lointaine, que l’enfant faisait danser sous vos yeux scintillants. C’était du bonheur pur. Un moment tout présent, que rien n’aurait osé altérer : ni vos souvenirs gangrénés par la solitude, ni vos doutes sur ce qu’il adviendra de vos amours multiples et unes. L’enfant et la mère souriaient. Devant ce chien sans nom, peluche douce de certitudes, des larmes ont perlé au fond de vous-même. L’enfant et la mère se sont éloignées. Les deux petites filles au même prénom se sont fait signe au revoir ; l’une tenant un petit chien marron fripé dans sa main toute ronde ; l‘autre tenant la fin de son enfance au fond de son regard, en faisant l’impossible –ne pas pleurer- pour qu’elle lui échappe définitivement. »

9 février 2009

Sans en avoir l'air

vent_arbre

Je suis une fille de l'air.
J'attends le vent, ce soir.
Mais je le veux sans la tempête.
Juste pour l'entendre murmurer aux feuilles qu'elles doivent tomber, pour mieux renaître...

5 décembre 2008

Il y a...

Cloch08

Il y a des jours comme ça où l'on se dit qu'on tourne en rond, qu'on ne va pas très loin ou carrément nulle part.
Il y a des jours où je me dis que mon blog est trop personnel, trop indécent, et puis d'autres où je me dis qu'il est tellement neutre et bateau qu'il ne sert à rien. Ou à causer pour ne rien dire.
Il y a des jours où je me demande pourquoi je n'ai plus que ce lien à l'écriture, si tant est que l'on puisse en parler, d'écriture, justement.
Il y a des jours qui sonnent creux quand on ne peut plus lire 22, Tiphaine ou Polysémie. Certaines reviennent, d'autres se métamorphosent, d'autres encore se taisent.
Il y a des jours où mon blog me fait le même effet que ma vie de prof : je parle dans le vide et ma parole se fatigue inutilement, du moins je le crois.
Il y a des jours où je m'interroge sur l'anonymat de certains lecteurs que je devine à leurs adresses IP, que je fantasme, aussi : M., le mari de C., du fond de sa montagne; jamais C., du haut de sa Butte; B., dans sa retraite de l'est, silencieux et passif;et sans doute d'autres que j'ignore...

Il ya des soirs où l'on n'a pas envie de penser, après une semaine lourde, une de plus à rayer du calendrier -ouf. Alors je vais brancher la télé sans doute devant une ânerie quelconque, repasser peut-être en même temps, écrire une pige, sinon, et ensuite finir le dernier Vargas, si tout va bien...

31 octobre 2008

A toutes les absences

SP_A0006

Il y a
Les mots qu'on n'a pas dits
Et ceux qu'on ne dira pas
Il y a
La voix qui s'efface
Inexorablement
Il y a
Le grain de la peau
Que l'on recherche
Il y a
Tous les poèmes lus
Ou accouchés
Il y a
Toutes les larmes
Apparentes
Il y a
Celles que l'on retient
Il y a
Le chagrin
Que l'on tente de noyer
Il n'y a plus
Il n'y a plus
Et on doit l'accepter

Il paraît

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31 juillet 2008

Pifou

pas_glop

Ben voilà : j'ai beau être chez moi et ne pas partir en vacances, je poste peu sur le blog. Pour plein de raisons sans doute, allez savoir.

Je me retrouve pour la première fois vraiment seule et presque inactive dans l'appartement (les 5 jours après l'emménagement comptent pour du beurre : je n'ai pas arrêté de ranger). Avec trois chats. Puis deux à compter de dimanche soir : S. reviendra d'Espagne et récupèrera la Siamoise...

Ah, et puis j'ai des idées contradictoires : impression d'écrire mal et sans style sur le blog (quand je vois Aleks, Polysémie, 22, etc ça me calme), mais j'ai retrouvé un début de "roman" pour lequel je m'étonne de découvrir ce que j'y avais écrit. Comme si je lisais une autre.

Dans le même genre, j'ai de la culpabilité face à ma séparation et je me dis aussi que j'ai fait le bon choix.

J'ai des envies de dépenses mais pas vraiment de sous.

Et pour finir, je me sens vaguement en vacances, mais je rêve déjà de rentrée...

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