Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Prof et plus si affinités
Archives
Prof et plus si affinités
5 décembre 2008

Il y a...

Cloch08

Il y a des jours comme ça où l'on se dit qu'on tourne en rond, qu'on ne va pas très loin ou carrément nulle part.
Il y a des jours où je me dis que mon blog est trop personnel, trop indécent, et puis d'autres où je me dis qu'il est tellement neutre et bateau qu'il ne sert à rien. Ou à causer pour ne rien dire.
Il y a des jours où je me demande pourquoi je n'ai plus que ce lien à l'écriture, si tant est que l'on puisse en parler, d'écriture, justement.
Il y a des jours qui sonnent creux quand on ne peut plus lire 22, Tiphaine ou Polysémie. Certaines reviennent, d'autres se métamorphosent, d'autres encore se taisent.
Il y a des jours où mon blog me fait le même effet que ma vie de prof : je parle dans le vide et ma parole se fatigue inutilement, du moins je le crois.
Il y a des jours où je m'interroge sur l'anonymat de certains lecteurs que je devine à leurs adresses IP, que je fantasme, aussi : M., le mari de C., du fond de sa montagne; jamais C., du haut de sa Butte; B., dans sa retraite de l'est, silencieux et passif;et sans doute d'autres que j'ignore...

Il ya des soirs où l'on n'a pas envie de penser, après une semaine lourde, une de plus à rayer du calendrier -ouf. Alors je vais brancher la télé sans doute devant une ânerie quelconque, repasser peut-être en même temps, écrire une pige, sinon, et ensuite finir le dernier Vargas, si tout va bien...

Publicité
Commentaires
L
Si tu y prends plaisir, c'est le plus important. Qu'il y ait un ou mille lecteurs, c'est de la vanité.
Répondre
R
Je lis, en silence. Mais je lis.
Répondre
B
Ceux qui te lisent savent que tu n'écris pas dans le vide en tout cas... Pour ma part je ne lis pas de blog hormis celui-ci, que j'avais découvert d'abord par accident, au détour d'une recherche internet sur les statuts de TZR... Lire ce que tu écris, dans la forme que tu as adoptée, est quelque chose de riche et (pour moi) d'assez étonnant : contrairement à une fiction littéraire qui serait "finie" (achevée dans un livre ou autre), la composition de ton histoire, telle que tu y réfléchis, apparaît progressivement au fil des différents "articles" sans aucune fin à venir qu'on puisse anticiper. Comme dirait l'autre allemand, ce qui apparaît est de l'ordre d'une "finalité sans fin" (oui oui, c'est une des définitions de la beauté selon Kant - il faut bien que ça serve un jour d'avoir appris des trucs pareils !). Je garde l'impression que commenter chacun de ces articles particuliers (ou les commenter trop), qui sont autant de moments d'une histoire qu'on n'a pas fini de comprendre, reviendrait presque à ne pas faire justice à ce que tu cherches peut-être à écrire au bout du compte, à ce portrait infini qu'on considèrerait trop tôt pour l'avoir bien compris.
Répondre
E
moi je te lis mais j'avoue que je ne commente pas toujours de peur de dire quelque chose d'inutile... si comme moi tu n'écris plus qu'ici c'est peut être parce que déjà que le temps nous manque, le fait d'être lue peut apporter un plus...non?
Répondre
P
On lit, on commente moins, mais on lit quand même.<br /> <br /> <br /> Après, de l'intérêt d'Internet... Discutable. Les journaux intimes du XXI ème siècle.
Répondre
Newsletter
19 abonnés
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 420 298
Publicité