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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
amour
25 août 2009

Il pleut sur la ville comme il pleure sur mon coeur

Ce matin, dernière étape des funérailles. La journée d'hier a été bouleversante.
Le prêtre a parlé de ma "conviction" en lisant, et nous avons souri de cette erreur. J'ai simplement ajouté,  à la fin de la première lettre de Jean, une reprise d'une phrase de ce texte : "Nous devons aimer", en regardant l'assistance, dans cette église bondée d'au moins deux cents trois cent cinquante personnes.
La vidéo a été visionnée ce matin plus de 330 775 fois. Internet peut aussi produire des miracles et tant d'amour...

Edit de 20h : ici comme ailleurs, j'ai fait des coquilles dans les titres... J'ai corrigé. Le soleil a pointé son nez au cimetière et après. Certaines images se gravent; elles sont tristes ou belles, ou les deux. La famille a voulu que je reste.
Le nombre de visionnages a doublé depuis ce matin. C'est beau. Tant d'amour...

oiseaux_coeur

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21 août 2009

Autant d'amour que de larmes

Je vais enfin vraiment me sentir utile concrètement. Je suis en charge de certaines choses pour l'enterrement. Je sais que c'est égoïste d'une certaine façon, mais cela me soulage un peu.
Voir souffrir ceux que l'on aime sans rien pouvoir faire m'a toujours été totalement insupportable. Et je crois qu'avec l'âge, ça ne s'arrange pas...

Lundi, F. aura tous les hommages qu'il mérite. L'église sera trop petite pour tant d'amour. Tant mieux.

Je me disais, puisque toute mort renvoie à sa propre mort, que je n'aurais pas le tiers de témoignages si je venais à mourir demain. Et que l'église serait assez vide. Enfin, je crois. On n'est jamais sûr de rien.

F. aurait peut-être été scié de constater autant de manifestations d'amour, d'amitié, de compassion. Et puis il aurait ri aux éclats.

J'aime cette image de lui. Riant aux éclats.

18 août 2009

Je veux être utile, à vivre et à aimer

Je suis comme vide de mots.
J'attends.
J'attends le moment où je serai utile.
J'attends le moment où je vais pleurer, vraiment.
J'attends la colère.
J'attends de dormir sans penser à son visage, au sourire qu'il avait.
J'attends qu'elle soit en état de me parler. De me voir. De m'appeler.
J'attends l'enterrement.
J'attends et cela peut rendre fou.
Peut-être.

14 août 2009

Cure thermale

Arcachon_P_reire__2_

Arcachon, Péreire, le soir

Je crois que ces vacances à la mer m'ont fait du bien. Pas seulement parce qu'ils s'agissait d'une longue escapade un peu loin de chez moi (tout est relatif, en regard de mes deux semaines à NY), mais aussi parce que je me suis retrouvée, je crois.
Il y avait longtemps que je m'étais perdue. Un grand flou devenu banal, les yeux voilés, la tête dans le sable. (Tiens, c'est drôle pour quelqu'un qui revient de la mer...)

Les avis de Micahuète, toujours directe, parfois tranchée, souvent drôle et pertinente, m'y ont aidée sans doute. Non pas que nous ayons tant causé que cela : l'heure était aux confidences, certes, mais nous avons su nous taire ensemble aussi. Cela lui semblait évident, pourtant je sais qu'avec certaines personnes, c'est impossible.

J'ai donc l'impression positive de m'être rassemblée, un peu comme un pantin qui trainait au fond d'un atelier, démembré, sans pivots ni vis, et que l'on a réparé avec patience. Parce que je sais bien que ce n'est pas Arcachon qui est l'unique raison de ces retrouvailles avec moi-même : j'y travaille depuis des mois, parfois inconsciemment.

Pour autant, ce ré-assemblage fait souffrir aussi. Il faudra un peu d'huile (fruitée et de grande qualité) pour faire tourner correctement tous les rouages et les morceaux de bois qui peinent à se reconnaître entre eux, encore.

Je ne sais si ma métaphore est claire. Peu importe, finalement. J'essaye d'apprendre à m'aimer et à m'accepter, avec mes défauts et mes qualités, tant physiques que psychologiques. J'en ai pour des années. Le chemin est long.

Qui connait des raccourcis ?

12 juillet 2009

Analyse clinique

famille_simpsons

J'ai pris conscience aujourd'hui que je m'étais endurcie, malgré ce que je peux en dire. En effet, je pense parfois être plus sensible à certaines choses qu'auparavant, et pleurer plus aisément.
Pourtant, la vue de ma grand-mère maternelle dans un piteux état n'a pas provoqué le moindre épanchement de ma part. D'aucuns diraient que je dois en avoir honte, parce que c'est ma grand-mère, que c'est une vieille femme, etc. Je suis triste car elle semble souffrir et qu'une fin de vie pareille, je ne la souhaite à personne. Mais je me sens très détachée de cette femme sans tendresse, sans amour, qui n'a jamais reconnu ma mère dans ses efforts et l'a toujours dénigrée.
Les gênes ne forcent pas l'amour. C'est valable pour elle comme pour moi.

Je la vois donc dans cette maison de retraite -la même que celle dans laquelle la Reine, mon autre grand-mère, est décédée-, réduite à porter des couches, pliée en deux, pas loin d'avoir des escarres, délirant sur des gens du passé, et je sais cependant que je ne verserai pas une larme quand elle mourra...Sauf pour ma mère, si je la vois mal.

Je dois avoir l'air extrêmement froide et détachée, j'en ai conscience. Mais ma seule famille, c'est ma mère, aujourd'hui : mon père et mes grands-parents paternels sont morts, la famille de S. que j'ai volontairement quittée et qui m'avait "adoptée" n'a plus lieu d'être, mon géniteur fait comme si je n'existais pas, et j'ai une vie sentimentale plutôt solitaire...

Ne croyez pas que je dise tout cela avec force déprime ou tristesse. Juste du détachement. Ou une certaine forme de conscience accrue, proche de l'analyse clinique.

Je m'en serais bien passée, pourtant.

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1 juin 2009

Sun outside, rain inside

DSC_0005


Un peu de couleur
Contre le gris
De mon coeur

25 mai 2009

Faire le break

Piouh, quel vikend, mes aïeux !

Vendredi soir, Comtesse devait passer à la maison, mais nous avons reporté au lendemain. Ceci ne m'a pas empêchée de faire un brin de rangement et de ménage pour la recevoir durant l'après-midi.

Le lendemain, donc, déjeuner avec Comtesse. Je l'avais aguichée avec une promesse de soleil sur le balcon, mais ce dernier a disparu d'un coup en début d'après-midi. Tant pis pour lui : il n'a pas pu nous illuminer. Nous n'avons rien perdu de notre enthousiasme non plus, étant donné que Comtesse a voulu essayer la Wii et faire du yoga sur la balance board. C'était plein de sourires et de rires partagés.

Le soir, discussions sur le net : sympa avec Micahuète.

Coup de fil en fin d'aprèm : on m'offre l'occasion le lendemain d'aller à Roland-Garros pour assister à quatre matches sur le court central ! Je dis ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, évidemment. Je ne suis pas une grande fan de tennis mais j'apprécie. Et je me dis qu'aller une fois là-bas, c'est à faire.

Nous avons littéralement cuit sur place. J'ai d'ailleurs un coup de soleil malgré la crème étalée régulièrement. Ceci étant, j'ai assisté à des matches plus ou moins intéressants. J'attendais surtout celui de Mauresmo. Non pas par sympathie gay (c'est un non sens, selon moi), mais parce que j'aime bien la joueuse et j'ai toujours apprécié son fair play. Son match a seulement commencé à 20h (c'était le dernier des quatre), car celui de Gilles Simon s'est étalé sur cinq sets (le Français a gagné, mais vraiment sans panache, je trouve).

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Court central

Mauresmo affrontait une jeune Allemande qu'elle avait battue cinq fois auparavant. Celle-ci était attifée comme l'as de pique, mais en rose. Bref. Vous le savez déjà, Mauresmo a perdu. Une vraie cata : elle a la poisse avec la terre battue, c'est incroyable ! Quinze participations, et elle n'a jamais passé les quarts. Elle qui a  gagné deux grands chelem et environ 25 tournois...

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Mauresmo

Enfin voilà, je suis rentrée vers 22h15, rouge et suante, mais ravie d'avoir vu "en vrai" des joueurs de haut niveau. Ce que j'admire chez eux, c'est le relâchement complet de leur corps à chaque coup porté... Il y a une grâce, un flottement improbable, une sorte d'élévation... que je leur envie, peut-être. Mais surtout que j'aime à regarder.

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Ivanovic

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Simon

Le seul truc désagréable, c'est que quand on est dans les tribunes, on a droit à une chose dont on est épargné chez soi devant un écran : les odeurs. Je ne sais pourquoi, j'ai eu systématiquement des voisins qui voulaient me montrer leurs orteils, ou bien qui suaient beaucoup et s'agitaient tout autant...

A part ça, je vous le dis : les tarifs des boissons, sandwiches, etc est totalement scandaleux, et en plus on ne peut payer qu'en espèces. En revanche, on sent la machine rôdée : l'organisation est impressionnante. Le public est chamarré, mais avec une majorité de crâneurs professionnels, dont La Bruyère se serait régalé...

10 mai 2009

En passant

Vendredi, Clochette a eu un an. C'est arrivé comme une fleur.

J'ai eu une rose blanche hier.

Aujourd'hui, je vais me balader avec Peps sous un soleil léger.

C'est bon de ne rien faire et d'oublier les tracas du boulot...


Edit de presque 20h

Nous avons finalement fait Auvers-sur-Oise : le château-musée (avec des beaufs à la retraite qui ont... pété -!- et parlé fort), le parc (qui a failli nous échapper, merci le site officiel de la ville !), l'église, le cimetière, un petit restaurant sympa et un pot (photos à venir). Seul souci : j'ai les pieds qui ont souffert dans mes Converse. Je crois avoir bien fait de ne pas en acheter deux paires : ce n'est pas aussi confortable que je le croyais.
On rigole bien, Peps et moi. Et puis ça ne nous empêche pas de nous confier non plus.
Maintenant, je dois gérer mes angoisses habituelles pour les cours du lundi... Qui a dit que je taisais cet aspect de ma vie, mmm ?

13 avril 2009

NY impressions

Ayè, je peux me poser pour causer un peu avec moi-même et fixer quelques impressions... Tout cela sera pêle-mêle, of course.

Les habitants se baladent quasiment tous avec le gobelet en plastique de chez Starbuck, qu'ils soient dans le métro ou ailleurs. Métro qui ne me semble pas si simple, malgré ce que Kim m'en dit... Je vérifierai demain, puisque je me baladerai seule. Le drapeau américain flotte partout, et se trouve même collé sur les wagons du métro.

Aujourd'hui, nous avons commencé par acheter une Metrocard pour moi afin de me déplacer comme je l'entends en bus et subway, puis par aller au distributeur pour avoir du cash sur la 34th avenue. Ensuite, direction la 57th (si j'ai bien retenu). J'ai vu le Carnegie Hall et un petit bout de Central Park. Kim m'a aussi montré les boutiques intéressantes pour le shopping. Ensuite, direction East side pour un brunch -correct mais pas de quoi se frotter la panse- dans un café sympa mais encore bien trop bruyant (comme le restau d'hier soir). Retour sur Union Square pour acheter le dessert (le fameux cup cake). J'ai aperçu l'Empire State building, ainsi qu'un célèbre chocolatier qui a décoré une partie de l'intérieur de la boutique à la façon de Charlie et la chocolaterie (avec des tuyaux et tout et tout). Nous avons mangé nos gâteaux dans le parc d'Union square, face à une sorte d'enclos pour les chiens. Les dogues français ont la cote : il y en avait au moins cinq.
On s'attarde devant des free hugs sur la place. Bizarrement, j'en aurais bien eu envie à cet instant. Je me suis trouvée bête et en mal d'amour, au milieu de cette ville qui me fait le même effet que Paris : tout peut arriver, l'aventure et les merveilles sont au coin de la rue...
Ensuite, achat d'un cabas que personne n'aura par chez moi...

Snapshot_20090413

Balade pour remonter vers le métro, au milieu d'un marché entre foire, brocante et fête foraine, en pleine ville.  J'y ai acheté un petit cadeau pour ma mère. Retour en métro jusqu'au terminus. Kim marche très vite, au rythme new-yorkais...
Petite pause avant de repartir pour admirer le coucher de soleil non loin de l'appartement. Ensuite, restaurant thaï calme et design (et cheap !). Je sâture un peu niveau nourriture, et trop dépenser dans les restaurants m'embêterait.

Demain, mon programme : Wall street et la City, le Ground zero, une église, l'Apple Store et peut-être le musée de la police (NYPD). J'irai à mon rythme, c'est-à-dire bien plus lentement que Kim. Elle est adorable et me reçoit parfaitement, mais j'ai des scrupules à m'attarder parfois pour prendre une photo ou regarder des choses qui lui paraissent forcément peu dignes d'intérêt.

Côté météo, vous pouvez voir sur les photos que le soleil est là, mais il fait un froid de gueux, avec un vent glacial. Je suis donc à la fois dans le look touriste et esquimau. Tout pour plaire et être au summum de ma sexytude.

M'enfin, me direz-vous, quel intérêt d'être sexy quand on voyage, hein ?

8 avril 2009

Sauvez les sirènes !

J'ai effectivement commencé le Paul Auster, qui m'a happée dès les premières lignes. Je prépare au quotidien mon voyage (là, je ne vais pas tarder à anticiper la valise...), ce qui me prend du temps.

Je dors mal et me réveille beaucoup. Je suis en manque d'amour, je crois...

sir_ne

Mes élèves atteignent des sommets : ce matin, crise ingérable à cause d'une guêpe qui était dans la classe (impossible de savoir comment elle était entrée). Ils hurlaient, couraient dans la salle, ouvraient et fermaient les fenêtres, n'obéissaient à aucune consigne...
Autre exemple, de rédaction cette fois-ci : le sujet était inspiré de documents vus en classe sur les sirènes. "Vous rencontrez une sirène sur le lieu de vos vacances. Vous racontez cette rencontre et vous décrivez la sirène". La pièce maîtresse du paquet de la 6ème fusée disait ceci en substance, sur environ huit lignes pas plus : je rencontre une sirène - on plonge sous l'eau ensemble - elle me présente ses copines sirènes - je leur demande de me remonter à la surface toutes en même temps - les marins les tuent en sortant de l'eau - je porte plainte - je gagne - j'ai plein d'argent - je m'offre une Porsche Cayenne (écrit porche KN).
Véridique.

Porsche_Cayenne

Sinon, je poursuis mon régime et mes entraînements sur la wii fit.

2009_04_05_050420091108

Allez, la valise m'appelle -et le repassage aussi...

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