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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
20 septembre 2010

Révélation

gomme


J'entame ma deuxième lecture des Gommes de Robbe-Grillet. Et là, je comprends les allusions à la tragédie grecque, Oedipe, toussa toussa.
Je sais que j'effleure les notions, que je ne fais que soulever un couvercle, mais c'est bon de se sentir un peu moins bête devant ce type d'ouvrage. Du grain à moudre, chouette !
Allez, je file voir Tinette pour causer de tout ça, puis j'enchainerai avec l'entraînement de tir.

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19 septembre 2010

Mignon potret

Dès potron-minet, me voici levée, car couchée tôt, donc réveillée tôt ! A 6h30, j'ai ouvert les yeux, et j'ai sommeillé ensuite une heure.

photocabine_8_

Petit-déjeuner du dimanche : je me donne le droit à du pain grillé, et non à des biscottes. Mon programme du jour s'annonce chargé, et je pense que je l'étalerai aussi sur lundi...

  • Ranger l'appartement. Passer l'aspirateur et laver les sols. M'occuper de mes plantations de jardinières.
  • Aller chez Monop pour deux trois courses d'appoint.
  • Relire mes cours d'agreg, souligner, réfléchir, tenter de construire des plans... Lire les oeuvres. Encore et encore.
  • Préparer mes cours de la semaine.
  • Repasser l'Everest de linge qui m'attend.
  • Chercher les documents que l'assurance me réclame concernant le vol du scooter (pas retrouvé, évidemment). J'y apprends que ma franchise est de 308€. Je me demande ce qu'il me restera une fois cette somme retirée, sur un scooter qui avait cinq ans.
  • Remplir des papiers administratifs pour la formation d'agreg : je dois retrouver mon ancien numéro d'étudiante à la fac ! Impossible autrement d'avoir une carte d'accès.
  • Aller voir Tinette pour causer agreg.
  • Me faire tirer le portrait par quatre dans un photomaton.
  • Lutter contre l'envie de changer de tête en allant chez le coiffeur.
  • M'entrainer au tir.

Je sens que j'oublie des choses, là. C'est le comble.

17 septembre 2010

J'aime pô la réforme des secondes paske :

r_forme_patate

1) Les élèves sont rincés en fin de journée et leurs emplois du temps sont effrayants. En effet, deux demies journées sont bloquées pour les enseignements d'exploration (qui n'ont pas débuté car c'est une horreur à mettre en place), donc le reste des matières est casé sur le reste du planning. Bilan : ils sont là de 8h à 17h, tous les autres jours, sans pause en dehors du déjeuner. Je n'ose imaginer dans un mois ou deux, ce que cela va donner en cours... On a déjà du mal.

2) Je ne vois jamais mes copines. Impossible de parler d'autre chose que du boulot, actuellement.

3) Je ne peux répondre aux questions de mes élèves, dont je suis PP...

4) Ce sera pareil pour les parents. Super, la crédibilité.

Sinon, je me découvre sous un autre jour en cours. Et je tâtonne, je cherche la nouvelle prof que je suis. Expérience intéressante.

Demain, journée complète de cours à la fac, puis tir, puis soirée avec Pumpkin. Piouh !

15 septembre 2010

I'll survive

Voilà, j'ai fait ma première journée non stop avec les cours d'agreg. Petit bilan temporaire, car il risque de changer, en fonction des périodes de l'année :

graines_germees

L'épreuve de didactique me paraît réalisable même si colossale. Je pense que les 7 heures suffiront à peine, mais si j'ai de la chance côté sujet, ça peut être jouable. J'ai un gros avantage : j'enseigne déjà en lycée, ce qui clarifie les choses.

Tout le monde a du mal avec Robbe-Grillet, ça me rassure.

Ce sont les 5 heures de cours de seconde le mercredi matin qui vont m'épuiser ce jour-là. Je trouve agréable de redevenir élève, sans la pression du "ilfautabsolumentavoirleconcourssinonjedeviensquoi?".

Hier soir, j'hésitais entre regarder les Desperate housewifes sur la 6, et lire du Racine. J'ai tranché assez vite, finalement : voir une série, j'en aurai toujours l'occasion. En rediffusion, en streaming, en dvd. Mais préparer l'agreg avec ce programme-là, c'est cette année. Alors j'ai lu d'une traite La Thébaïde, puis j'ai enchaîné avec l'oeuvre que nous voulons faire lire aux secondes cette année.

La seconde dont je suis PP a l'air d'avoir de sacrés numéros. Pas dans le sens où vous croyez, peut-être. Je crains que certains ne comprennent rien à ce que je raconte... Sinon, la seconde euro a l'air pas mal. Evidemment, je retiens les noms soit des zozos qui s'illustrent très vite, soit des sérieux qui participent et sont vifs. Pour les autres, c'est le désert.

Intellectuellement, je sens une émulation. Physiquement, j'ai assez vite des faiblesses. Enfin, je crois : par exemple, là tout de suite maintenant pendant que je vous écris mes bafouilles, j'ai une fringale. Une vraie de vraie, avec les mains qui tremblent. Pffff. Hier matin, c'était de légers vertiges.

Alors je m'essaye à des aliments "nouveaux", auxquels je n'aurais jamais pensé avant de fréquenter des magasins bio : galettes de maïs, graines germées... Je m'en étonne moi-même ! Parce qu'en plus, j'aime ça...

Si je résume, je survis plutôt bien !

14 septembre 2010

Vertiges

Ce matin, j'ai des vertiges.

D'amour.
De fatigue (?).
De prof.
De vitamine D (?).
De Renaissance.
D'achat de deux roues.
De maux de tête.

Ce matin, j'ai des vertiges. Ce n'est pas trop handicapant.
Je dirais même que c'est presque bon.

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11 septembre 2010

Une petite semaine, vraiment

A la demande générale, j'entame le récit de ma semaine de rentrée haletante...

Lundi

vin_blanc

Préparation de cours, envois à la poste, plein de courses chez Karouf (avec foire aux vins, je me suis fait plaisir en blancs moelleux et vendanges tardives !), présentation au nouveau club de tir à l'arc. L'accueil est plutôt sympathique; on ne me met pas la pression. On me propose de venir m'entraîner dès mercredi soir, pour voir l'ambiance.

Mardi

DSCF4068

Normalement, première journée de cours mais je suis en grève. Je vais quand même au lycée pour 9h, afin d'anticiper mes cours du lendemain : casier à remplir, beaucoup de photocopies à faire, et rdv avec l'adjoint (plus d'une heure) pour améliorer quelque peu mon emploi du temps.
Je déjeune rapidement, et file en scooter à une station de métro pratique pour se rendre à la manif. C'est la tête à l'envers, sans doute, que je laisse mes clefs sur la serrure du top case. Au retour, je me rends compte de ma bévue, mais les clefs ont disparu. Entre temps, j'avais pris un pot avec Asa après le défilé. Je rentre en bus, longuement.
Leçon de la journée : comme m'a dit hier une collègue de philo, la veille d'une rentrée, il ne faut rien faire, ne pas sortir de chez soi.
Et malgré le tracas lié au scooter, je travaille en soirée pour le lycée. Pas le choix.

Mercredi

police_dessin

Cinq heures de cours non stop le matin, et ce sera tout le temps comme ça. Je découvre les élèves de seconde toute la matinée. Pas de sursaut rebelle pour l'instant, ni de souci particulier. La fournée de cette année me semble pas mal. Mais il faut se méfier de l'eau qui dort... Sinon, passées les trente premières secondes de cours, je me sens particulièrement à l'aise, et beaucoup moins "raide" que les années précédentes. Au bout des cinq heures, je suis plutôt satisfaite de moi.
A 13h, j'écoute mon répondeur de portable. Ma mère est allée vérifier si mon scooter était toujours là et n'a rien vu. Je file en voiture, sans repasser par la case maison, pour constater le vol.
En rage contre moi-même, je vais au commissariat. Naïve, je pense que cela ne va pas me prendre trop de temps. Las ! Attente de 2h30, qui me permet de trouver un scénario passable du vol, sans l'épisode des clefs. Et de corriger mes test de connaissances littéraires de seconde...
Je joue, je l'avoue, de mon charme, pour amadouer le policier qui me reçoit enfin -et qui se laisse faire. Entre fonctionnaires, on se comprend, semble-t-il me dire. Je ne suis pas très fière de moi, mais je me sens au bord de la migraine à ce moment-là, et totalement déconfite par ma bévue. Alors je n'ai plus rien à perdre... D'autant que "l'accueil" des policiers était particulièrement agressif avec nous tous, et que j'avais du mal à retenir ma colère (une vieille dame qui était là depuis 2h, avec une béquille et une attelle, a été la cible de ces messieurs à chaque fois qu'elle demandait si elle allait passer).
En ressortant, je passe à l'agence de mon assureur. Là, une femme d'une quarantaine d'années, mâchonnant son chewing-gum, me tend une feuille à remplir. Soit. Mais je comprends bien vite qu'elle n'a pas du tout envie de bosser : je remplis même les numéros de série seule, et me dépatouille pour cette première déclaration. Je constate que la déclaration de vol est bourrée de fautes d'orthographe. Je découvre qu'il faudra fournir les deux jeux de clefs à l'assurance dans un mois, si le scooter n'est pas retrouvé... Gloups. J'enrage deux fois plus.

Je rentre, éreintée, sans avoir avalé quelque chose depuis 6h30, mais je me force à aller à l'entraînement de tir. Je me dis que si dès le premier je renonce, c'est trop facile. J'ai réussi à tirer seulement 50 flèches, parce que j'étais raide musculairement et encore trop tendue par l'affaire du scooter. Par ailleurs, je n'avais pas tiré depuis bien longtemps. Début donc en douceur, mais avec des sensations agréables, malgré tout.

Jeudi

poule

Quatre de cours et deux heures de trou, je découvre les élèves de première SMS. Une classe complète de filles. Un vrai poulailler au début. Je les recadre et fais mon Cerbère. Elles ont l'air intéressé et je leur fais le grand jeu sur le Bac, et tout et tout. Une fois canalisée, c'est une classe qui m'a l'air très chouette.

Vendredi

DSC_0109

Longue journée au lycée, agrémentée de trois heures de trou -encore, et comblés, évidemment. Je me sens particulièrement à l'aise, comme au bout de trois mois de cours. Sauf que je ne connais pas encore les élèves. Je suis contente car les poulettes de SMS ont fait le travail demandé et j'avance bien plus vite ainsi. C'est le jour de l'Aïd, on a de nombreux absents, ce qui donne une journée particulière. Les deux dernières heures -qui disparaitront dans deux semaines, ouf !-, j'ai du mérite à les tenir car il fait chaud dans la salle, j'ai environ quinze absents, et je parle d'argumentation... Je rentre un peu cassée par la semaine, mais plutôt satisfaite.

Samedi

montaigne_portrait

La veille au soir, je me suis effondrée sur le lit, épuisée. J'avale lentement la pilule pour le vol du scooter. D'autant qu'il fait un temps superbe ce matin, et que j'aimerais beaucoup me rendre à la fac en deux roues. Bref.
Je retrouve des lieux connus, et une ou deux têtes familières au premier cours, qui n'est qu'une simple présentation, avec des conseils bibliographiques. Ce qui me rassure, c'est que la prof est humaine d'entrée de jeu. Par ailleurs, j'entends des remarques ineptes et je me dis que j'aurai peut-être une chance de dépasser l'écrit, finalement. Je ne veux pas paraître élitiste, mais quand des collègues semblent découvrir que l'on rédige une introduction avant de se lancer dans le développement, ben moi, ça me fait drôle...
Intellectuellement, je sens que ça va me plaire, et me faire le plus grand bien, même si le planning est assez dingue pour moi cette année. Je l'ai choisi, et je ferai mon maximum.
Je rentre en passant par la Keufna pour deux trois choses, et retour maison, enfin. Ménage complet l'après-midi, car l'appartement ressemblait à un champ de bataille : je n'avais pas eu le temps de ranger durant la semaine...

Et me voilà ce soir, en train de tapoter ma semaine pendant plus d'une heure, au lieu de lire Racine...

11 septembre 2010

Petit mot

Ce matin, je vais aller découvrir la présentation des cours d'agreg de la fac... Il fait beau, mais je n'irai pas en scooter, évidemment.
Je prendrai le temps de vous parler de ma semaine chargée de rentrée un peu plus tard mais je pense que je serai à ramasser à la petite cuillère si je poursuis à ce rythme endiablé... Ou alors je tiendrai le choc, mais à quel prix ?
Je n'ai même pas pu participer aux défis du samedi. Pffff.
Je vous laisse vous éveiller, et vous dis à plus tard...

9 septembre 2010

Volupté

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Henri Gervex, "Rolla"

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Bonnard, "Femme assoupie sur un lit"


Si j'avais su peindre les femmes, je pense que j'aurais aimé peindre ces deux toiles, que je trouve bouleversantes de sensualité. Je voulais mettre ces reproductions en ligne depuis le début de la semaine, mais mon passage au commissariat m'a comme qui dirait occupée, ainsi que la rentrée sur les chapeaux de roues, avec des textes du XVIème siècle... Dont le blason du beau tétin, de Clément Marot.
Tout se recoupe, n'est-il pas ?

8 septembre 2010

Ce qui devait arriver arriva

Il est 17h15. Je n'ai pas déjeuné. J'ai passé l'après-midi au commissariat. Vous l'avez compris, mon scooter a été volé.
Par ma faute. Uniquement pas ma faute.
Mais le vol a été vicieux, fait de nuit, alors que mon trousseau de clefs avait dû être récupéré bien avant.
Chose que je n'ai pu dire à la police. Mais l'assurance réclamera les deux jeux de clefs. Et là, je l'aurai dans le baba, je crois.
Inutile de vous dire qu'une journée de grève qui s'achève sur une perte de 3000€ environ, j'ai connu mieux. Mais peine d'argent vaut mieux qu'accident (on se rassure comme on peut, là).
J'ai un début de migraine, à avoir attendu 2h30 pour déposer plainte. De la folie douce.
Et en plus, j'en avais particulièrement besoin cette année, du scooter, pour suivre les cours à la Fac. Et puis c'était le cadeau de mes trente ans, aussi...

A part ça, je crois que mes cours se sont bien passés ce matin. Je découvrirai la troupe de filles de ST2S demain pur parachever la rentrée.

Et ce soir, si j'en ai le courage, j'irai m'entraîner au tir. Mais là, je dois manger quelque chose, sinon je vais défaillir.

7 septembre 2010

Destrier à plat

Disons-le tout de go : je m'angoisse pour la rentrée, mais tout va bien c'est normal. Demain matin, je vais expérimenter le bloc de cinq heures d'affilée.
Dès la semaine prochaine, ça donnera un mercredi 8h-18h non stop. Gloups.
Heureusement, l'adjoint -que j'ai vu ce matin- m'arrange quelque peu mon emploi du temps. Ce n'est pas Byzance, mais c'est bien mieux : le vendredi aprèm sera libéré (à partir de fin septembre).
Je ferai cours sur de gros blocs. Tant pis.

Et puis sinon, j'étais à la manif aujourd'hui. Je peux vous affirmer que le chiffre de 80.000 personnes à Paris est faux : nous étions bien plus. Il a fallu doubler le défilé tant il y avait de monde, et mes collègues et moi-même n'avons jamais vu notre bloc enseignants arriver. C'est dire.

Sinon, au retour, j'ai constaté que j'avais perdu mes clefs de scooter. Je ne sais ni à quel moment, ni comment, ni où. Ma seule crainte : les avoir oubliées sur le top case. Résultat : je suis rentrée en bus, et je devrai retourner le chercher demain avec le double des clefs. En espérant qu'il n'ait pas été volé...

Là, pause télé pour me vider la tête. Bonne soirée à tous !

(Photos de la manif peut-être à venir !)

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