Les vacances sont à la porte. Je sais que je vais scandaliser certains en disant cela, mais j'ai beau ne pas avoir eu de poste cette année, je suis fatiguée. Une sorte de fatigue morale, contre laquelle j'ai du mal à lutter. Un médecin me disait que ce n'était si reposant que ça, l'attente. L'absence de vie professionnelle concrète. Pas tort.
Le voyage de 1600km me tend les bras dimanche. Nous les faisons sur la journée. Je vais tâcher de me faire un petite remise en forme durant ces trois semaines, histoire d'être bien dans mes tongs (les baskets ne sont pas de saison), surtout lors du championnat d'Europe au mois d'août.
Comme je suis droguée au net, je me connecterai depuis un café web au moins une fois par semaine, et je croise les doigts pour capter un réseau wifi. Mais j'ai des doutes : dans une zone aussi touristique, il y a peu d'habitants à l'année, et encore moins qui possèdent internet.
De nombreuses lectures m'attendent encore pour cet été ensoleillé, dont je parlerai à mon retour sans doute. Elles seront toujours plus séduisantes que le dernier Goncourt, absolument inintéressant : Trois jours chez ma mère, de Weyergans.
Allez, la corvée des bagages m'attend...