A mort la passiflore !
Après quatre réveils nocturnes, plusieurs rêves dérangeants (dont un sur le Sénégal, et cela faisait des siècles que je n'en avais pas rêvé), je me suis levée à 8h.
Bref, la passiflore ne me fait plus d'effet.
Sinon, je fais beaucoup mumuse avec mon nouveau portable et je crains de laisser tomber l'autre ordi de bureau... D'ailleurs, mon entrée d'hier soir et celle que j'écris sont envoyées de mon joujou.
A part ça, mes STG étaient toujours aussi amorphes mais bavards hier (j'ai prévenu en haut lieu que -pour l'instant- je n'en voyais aucun avoir le Bac français; ça, c'est fait); la seconde frappée trèèèèès remuante; la S dissipée; l'autre seconde bien trop cool. Exemple : recherches à faire pour le retour des vacances sur le Romantisme, le drame, Hugo blabla.
Interro prévue cette semaine. Par acquis de conscience, je pose une ou deux questions avant de lancer le contrôle.: qu'est-ce qu'un drame romantique ? Et le romantisme ?
_ C'est quand tout est parfait !
_ Et ça parle d'amouuuur !
Bref, ils n'avaient rien fait comme travail digne du lycée. Quand je leur ai dit qu'ils pourraient s'asseoir sur leurs lauriers au deuxième trimestre, ils ont moins souri. L'avantage avec ce genre de classe compétitive, c'est que ces "arguments" fonctionnent assez bien. Et j'ai donné le contrôle de lecture quand même (après 20mn de cours accéléré sur les notions à traiter... chuis trop gentille).
Sinon, toujours dans les réponses édifiantes, une élève de STG que je visais dans mes propos sur le pompage Google lève la main, et me demande presque innocemment : "Madame, j'ai interverti le I et le II, cela va nuire à ma note ?"
Très rapidement, ma tête a bouillonné car : 1) je m'attendais naïvement à un mea culpa 2) je pensais qu'elle allait réagir peut-être un peu vivement 3) elle n'a aucune gêne 4) le souci, c'est qu'elle a 02/20.
Je lui dis de venir me voir à la fin de l'heure pour en discuter. Elle vient, repose sa question, et je lui explique que j'ai un problème avec sa copie : elle voit la note et l'adresse internet du site plagié. Elle prend un air vaguement étonné.
_ Curry, vous voyez bien que c'est tiré de tel site ? J'ai imprimé le commentaire proposé sur le net...
_ Oh, mais pas tout, Madame !
J'ai manqué tomber de ma chaise, là.
_ Deux, quand même... C'est la plus sale note, hein ?, dit-elle presque gaiement et résignée, en se tournant vers ses copines.
Et elle s'en fut, tranquille comme Baptiste.
Au fait, ce que je lui reprochais, entre autres, c'est de n'avoir eu aucun recul sur le fameux commentaire : le gus qui l'a mis en ligne a donné comme titre de partie "La préférence nationale"...