Savoir et être
Comme je ne fais que des promesses, j'ai décidé de passer à l'action : vous trouverez ici un album de photos de Marrakech. Il s'achève sur mon bel achat de cartable cousu main, que je suis fière d'arborer en salle des profs.
Sinon, pour ce qui est de ma semaine bien pourrie, sachez que j'ai été piégée par des collègues de lettres pendant une réunion au cours de laquelle je demandais naïvement pourquoi la répartition n'était jamais la même selon les DST. Ou encore, pourquoi nous n'avions pas tous le même nombre de candidats à l'oral du Bac blanc. Réponse hallucinante : dorénavant, les agrégés en auront moins. Cela n'était jamais arrivé dans mon LycéeDésiré. Les temps changent, l'ambiance aussi.
J'ai aussi compris qu'avec Asa, je pouvais parler de tout sauf du boulot, de pédagogie, de notation.
Vendredi, j'ai pris une claque par des élèves désabusés de tout, alors que je leur parlais de choses qui me tenaient à coeur, qui me faisaient vibrer. J'éprouvais une sorte d'exaltation à leur transmettre tout cela, et certains ont pris un malin plaisir à me casser le moral, et d'autres m'ont lancé leur bêtise et leur absence de conscience en pleine figure... Le document étudié était celui-ci :
La fatigue aidant, les difficultés professionnelles de Flûtine et les miennes cumulées, la tension nerveuse, le fait de prendre sur moi depuis des jours (des semaines ?), la pression de l'agreg : tout cela cumulé, j'ai craqué ce week-end. J'ai renoncé au cours de la Fac samedi matin, et j'ai pleuré tout ce que j'ai pu. Il y avait longtemps que je n'étais pas passée par un épisode dépressif.
Heureusement, j'ai vu en concert Michèle Bernard samedi soir à Ivry. Sa dose d'humanité et d'amour (osons le mot) m'ont fait du bien. Mon grand tour de presque 8km hier en marchant avec Flûtine aussi. Et la soirée avec MissR vendredi était très sympa.
Du coup, malgré la masse de travail colossale, je ne suis pas parvenue à corriger mes deux paquets de première. Un seul d'entre eux m'a pris trop de temps. Il faut dire qu'avec des fautes et des confusions à chaque phrase, j'ai de quoi faire...
Florilège :
* la fin du roman c'est ce qu'on attendait depuit le début
* les champ d'extermination nazi
* cela se réivèrera (= arrivera à nouveau...)
* horreusement que la fin c'est terminer ainsi
* ils l'empêtait (= ils l'embêtaient)
* les attrocitées commisent
* les origines de ce roman sont originaires de l'Amérique
* ils réflichisé
* il veut être kwaterback
* tous dégénair
* se faire discipliner
* malgré tout on fini cette ouvrage par une fin ce qui est rassurant pour le lecteur
Lecteur, j'achève cette séance déprime, ce qui est rassurant pour toi, car tout a une fin.