Jour 3 / Saugues / 32.363 pas / 20km
La distance était plus courte mais j'ignorais alors qu'une étape difficile m'attendait : d'importants dénivelés... Quasiment pas de pluie mais de grosses montées. Musculairement, j'ai souffert ce jour-là. J'ai donc acheté de l'arnica en homéopathie (et je me suis shootée avec les jours suivants).
J'ai dormi au gîte communal, où j'ai rencontré une marcheuse qui faisait de petites étapes : j'ai décidé de faire comme elle le lendemain, afin de me reposer quelque peu.
Le soir, j'ai diné avec un randonneur de la veille, et j'ai bu, en guise de récompense, une bière locale (en repensant à une étape de l'été dernier avec Flûtine, où j'avais goûté une cloche rouge).
La discussion était bien plus intéressante que la veille, et j'ai apprécié la franchise de cet homme : il se trouvait capitaliste, matérialiste depuis toujours, et tentait de trouver un sens à son existence en marchant. C'était la septième année qu'il faisait un bout de Compostelle, seul.
Il m'a dit que j'avais fait le plus dur de ce chemin en deux jours...