Ah ah ah
Il presque minuit, je viens de dîner, je suis dans un hôtel Best western à Toronto. Dans cette liste, qu'est-ce qui cloche, selon vous ?
L'avion que j'ai pris à NY aurait dû atterrir tranquillement à Toronto mais nous avons plané au-dessus de la ville pendant presque 45mn (ah ça, j'en ai mangé du nuage !) à cause de violents orages et d'une interdiction d'atterrir à tout avion. Du coup, nous avons migré sur Ottawa.
Là-bas, plein d'essence, retour en arrière vers Toronto. Seul problème : toutes les correspondances. Mon avion pour Paris était à 21h. Nous sommes arrivés à 20h40 environ. Après, c'était beau comme dans les films : j'ai couru, couru, couru, interrogé des gens (ben oui, faut pas oublier la valise), passé les douanes, couru, couru, couru vers les salles d'embarquement pour m'entendre dire qu'il venait juste de décoller, mon avion.
Ce qu'on ne dit/montre pas dans les films, c'est que l'héroïne qui court court court, ben elle transpire comme un phoque.
Et l'héroïne s'est donné tant de mal parce qu'il n'y a qu'un vol par jour vers Paris. Je dois donc attendre le vol de 21h de dimanche... On m'a offert l'hôtel avec trois coupons pour les repas (ce soir, j'ai pu m'acheter une entrée avec et pas de Pepsi), j'ai dégoté un "kit fraîcheur" pour me maintenir en vie et tuer les odeurs, et je n'ai pas ma valise.
Donc aucun vêtement de rechange, rien. Nada. Pas de t-shirt, pas de lingerie, pas de pyjama.
Parce que ma valise, voyez-vous, était pré-enregistrée pour partir sur Paris : je n'avais pas besoin de la récupérer. Mais là, y'a comme un problème. Logiquement, elle sera sur le vol de demain. Et moi avec. Inch allah.
Petit détail de quand on m'a annoncé que l'avion avait décollé : j'ai failli pleurer. De rage, de solitude, d'agacement. De ce que vous pouvez imaginer.
Et lundi, je ne sais pas comment le collège va le prendre. Ils vont croire que j'ai poursuivi mes vacances...
Je suis énervée et je sens que je vais avoir du mal à dormir. J'ai pourtant une chambre avec deux (oui, deux) lits king size.
Mais qu'est-ce que je fais là ? Encore heureux qu'ils aient le wi-fi...