Comme à la maison
Je viens de prendre ma douche. Car oui, il en est ainsi quand on fait du gros oeuvre : on sait quand on commence, mais pas quand on finit. J'ai donc réaménagé les placards de la cuisine, investi les nouveaux meubles du salon, vidé une immense bibliothèque. Après tout cela (avant aussi, d'ailleurs), je méritais une bonne douche.
Je suis donc maintenant sensée corriger quelques copies, enfin. J'ai décidé que non. Je vais écrire une lettre à F., mon amie que j'ai laissé sur le bas côté de ma route épistolaire depuis plusieurs semaines (mois ?). J'irai peut-être même jusqu'à lui faire une enveloppe d'art postal pour me faire pardonner.
L'échéance des copies m'occupera complètement demain et après-demain, avec la préparation des cours. Voilà. Je n'avais pas envie de m'y mettre avant; je les exécuterai sous la menace de la reprise. Apparemment, d'après les échos de mes ami(e)s profs, je ne suis pas la seule à avoir autant tardé...
Ah, et puis Daniel Pennac a reçu le Renaudot. Je suis bien contente pour lui. Chagrin d'école semble être dans la veine de Comme un roman. Je comptais déjà le lire, avant qu'il ne soit récompensé. J'aime sa façon de parler de l'école et de la lecture.
Cadeau :
"Etre libre, c'est d'abord être libéré du besoin de comprendre."
(Pennac, La Fée carabine)