Il faut raison garder
Je suis allée à la pêche aux infos auprès d'un collègue syndiqué ce matin. Alors, si je résume, il y a un bémol : cette année, avec ce nouveau système de mutation, l'EN cherche à dézinguer les syndicats et les commissions paritaires.
Du coup, pour parvenir à leurs fins, le rectorat annonce un projet de mutation avant la mise à plat des commissions de syndicats... Ce qui signifie qu'il pourrait y avoir des changements de dernière minute. Dans mon académie et ma matière, c'est évidemment en fin de semaine, logiquement vendredi tard : lundi 22...
Je ne pourrai donc respirer que vendredi soir, voire samedi. Le pire, c'est que je ne connais personne dans les syndicats qui pourrait me rassurer plus tôt.
Même ce soir à minuit, je ne pourrai me réjouir. Et pour tout dire, j'ai bien du mal à ne plus vouloir y croire...
Urgence mutation
Oh my god, oh my god, oh my god !
Comment vous expliquer simplement et rapidement ce que je viens de comprendre, d'apprendre sur mes mutations ? Il y a eu des changements cette année sur le système des mut', et une nouvelle phase est apparue. J'ai crû que cette phase était un simple rappel de mes voeux...
En fait, cette phase de "projet de mutation" est la mutation elle-même... qui a environ 90% de chance d'être confirmée demain...
Et ce qui est indiqué sur Iprof comme projet... c'est mon premier voeu. Le lycée top qui est à moins de 2km de chez moi !
Vous croyez cela possible ?
Oh my god ! Oh my god ! Oh my god !
Procès de bonnes intentions...
Encore quelque info qui est faite pour m'inquiéter : Darcos et De Villiers marchant main dans la main...
Fête des cerises
Armée de juteuses cerises, de framboises délicates, d'un fuschia à peine ouvert et de livres, je reviens d'une balade en ville.
J'ai résisté à l'appel des ballons et des fusils à plomb (mais y parviendrai-je demain encore ?). Les gens semblaient de bonne humeur, même si beaucoup d'enfants hurlaient leur enthousiasme -ou leur désespoir de quitter le manège...
J'ai le cadeau de Laura, aussi. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, elle a été la 100.000ème à passer sur mon blog. Alors elle a gagné un petit quelque chose... Et Valérie aura un lot de consolation, quand elle le voudra.
Sinon, mes crampes d'estomac ne me lâchent guère depuis jeudi soir (comment cela, ça coïncide avec les mutations ? Mais pas du tout, pas du tout !). Tant pis, je verrai quand même Micahuète ce soir dans sa campagne, sauf si je me tords de douleur.
Je vais flemmarder sur le balcon, là, en attendant que mon estomac se calme...
Obture-la donc !
En me baladant dans le Bihètechvi pour la fête des mères, au rayon photo, j'ai découvert une expo organisée par Canon. Tous les boîtiers de légende étaient là, de l'argentique des années 50 au numérique actuel.
Ma découverte a été un peu gâchée (le terme est fort ?) par deux fautes d'orthographe sur les affichettes exposées...
Rabat-joie, je l'ai signalé à un responsable du rayon, en m'excusant. Aussitôt après, dans les escalators, je me suis dit que j'avais été bien bête (de m'excuser, et non de signaler des fautes d'orthographe sur une expo itinérante).
C'est moi ou tout se perd, ma pauv' dame, mon bon monsieur ? Quand je lis des fautes grossières sur les sites du Monde ou de Libé, je me le dis...
Et puis d'abord, je suis équipée Nikon, moua !
Tu veux ou tu veux pas ?
6h35 : mon résultat de mutation n'est toujours pas publié. Sur quoi dois-je me baser ? Je sens que j'aurai la réponse un de ces quatre matins, sans prévenir. J'ai bien fait d'aller me coucher hier soir sans attendre bêtement.
Mais j'ai mal dormi et mal au ventre. Me sens oppressée.
Zut, moi qui voulais garder la tête froide, c'est raté.
Bonne journée à tous... Les gremlins m'attendent.
Edit de 18h15 : il me semblait bien que quelque chose ne collait pas sur le site des mutations. L'erreur de date a été rectifiée : résultats prévus le 15 à minuit... Belote et rebelote pour le stress.
Le professeur imaginaire
Au collège A la garderie, les élèves ne tiennent plus en place. Et les conseils, c'est seulement la semaine prochaine... La fin des cours, le 26. Vais-je tenir survivre ?
Ce matin, petite initiation au genre théâtral. Les questions fusent. Les plus belles :
* Madâââme, ça existait les avions au temps de Molière ?
* Et le Coca-Cola ?
* Et les voitures ?
* Ben oui, les voitures ça existait, espèce de teubè ! Tu crois qu'ça vient d'où les Ferrari ?
* Madame, Molière, c'est avant Jésus-Christ ?
J'en ai oublié d'autres, vous m'excuserez... Mais au bout de trois heures, j'ai la tête farcie de Ferrari à manivelle, entre autres.
Sinon, mon amie la secrétaire du principal tarde à envoyer mes demandes de remboursements kilométriques : il faut faire parvenir chaque mois un bilan de mes jours travaillés. Celui de mai n'a toujours pas été fait. Elle accusait une certaine impatience face à mes réitérations polies mais je sens que je vais devenir plus sèche, à force : le Rectorat a déjà quatre mois de retard de traitement. Ce dont se fiche la secrétaire, qui traitera ça "quand [elle aura] le temps, et puis de toute façon, ils feront un rappel d'un coup". Mais oui, et la marmotte, elle emballe le chocolat.
Ah et puis ce soir, à minuit, les résultats des mutations tomberont. J'y crois sans y croire tout en y croyant un peu mais pas trop hein. Faudrait pas espérer.
Quoique...
Auto persuasion
"Et un sourire"
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours, puisque je
le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à
combler, faim à satisfaire,
Un cœur généreux
Une main tendue, une main
ouverte,
Des yeux attentifs
Une vie,
La vie
A se partager.
Paul ELUARD, Le Phénix, 1951