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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
theatre
18 décembre 2009

Je tiens le bon bout

papillottes


Je n'ai ni la force, ni le temps de vous raconter ma soirée, mais comme m'a dit Tine ce matin, "c'était plein d'amour".
Là, je viens de finir de corriger un paquet de seconde à rendre demain, j'ai enregistré les notes sur l'ordi et dans mon cahier, je m'apprête à rejoindre mes copines au théâtre pour voir deux petites comédies avec environ 200 élèves, puis je rentrerai enfin me coucher...
Ensuite, demain matin, quizz littéraire pour les premières et baccalauréat du même acabit pour les secondes. A la clef, des papillottes et des pièces en chocolat.
Et à onze heures, je serai en vacances ! A demain, donc...

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29 novembre 2009

Comptes d'hiver

Il faudrait que je fasse une entrée sur les sciences et moi (c'est pompeux, oui). Mais je n'en ai aucune envie. Idem pour acheter mon sapin chez mon amikea, corriger mes fichues copies (je ne peux m'en prendre qu'à moi-même d'en avoir autant), préparer le conseil de classe de demain (alors que je suis repos ce jour-là), changer les draps, repasser ma montagne de linge, vider le lave-vaisselle...

Là, dehors, c'est le déluge. Le vent m'a d'ailleurs réveillée ce matin. Vendredi, alors que je commence plus tard, c'est Clochette qui m'a fait toutes les bêtises possibles. Et puis la veille au soir, au moment de dormir enfin, un moustique, que dis-je ? le seul moustique de toute l'Ile-de-France, est venu siffler à mes oreilles. Rien de tel pour m'agacer.

Hier soir, j'ai rendu service à Barbie Dolly (bien plus joli, je trouve) qui manquait d'accompagnateurs pour emmener ses élèves au théâtre. Un Shakespeare de 2h30. Etonnamment, les élèves se sont bien tenus, en dehors de l'envoi de sms pendant la représentation... Après, épuisée de fatigue, j'ai acheté un menu Mc Do, et suis rentrée sous la pluie et dans le vent.

Shakespeare_conte_hiver

Allez, je vais m'activer quelque peu, histoire de m'en tenir à mon objectif du jour : un paquet de copies de STG, et mes cours préparés.

Heureusement que j'ai commencé ma cure d'allymcbealisme...

allymcbeal_cri

Edit de 19h30 : je viens enfin de finir mon paquet de STG; maigre victoire si l'on considère qu'il m'en reste encore quatre... Mais là, je vais m'atteler aux tâches ménagères propres au linge... Trop la fête !

25 novembre 2009

Communication

Rien que de très banal (?) :

enseignant_poilodent

  • quatre heures de cours dont le première mortellement ennuyeuse avec un groupe de seconde.
  • deux rapports en deux jours sur les STG. Celui d'aujourd'hui porte sur un élève qui est venu m'agresser verbalement à la récré devant la salle des professeurs.
  • après cet esclandre, énervée et dépitée, j'ai fait cours. J'ai fui vers la cantine car je devais faire passer des colles à des volontaires de première.
  • ayant fui, j'en ai oublié un rdv avec une mère d'élève. Heureusement, elle ne m'en a pas voulu d'avoir attendu 20mn et de ne pas m'avoir rencontrée...
  • toute petite dans mes souliers, je l'ai appelée ce soir. On a fait l'entretien par téléphone, et elle était charmante. Ouf !
  • les colles ont été fort moyennes : notes entre 7 et 10. Les élèves ont beaucoup de mal à réexploiter leurs connaissances et les points vus en cours.
  • ma petite élève gay communique avec moi par mail de temps à autre (une de ses amies n'ose parler à Jeanne, ma collègue de lettres sympa), et  semble prendre un peu d'assurance en cours. Je ne sais s'il y a un lien de cause à effet, mais j'aime à me le dire.
  • ce soir, je vais voir un humoriste au théâtre. Cela me fera du bien, j'espère.

Et vous, what's up ?

1 novembre 2009

Charbonneuse

charbon

Il y a des jours où je vois tout en gris. Gris souris, gris cendré, gris tout court.
Après une nuit de cauchemars assez terribles et de réveils en sursaut, j'ai décidé de m'attaquer enfin au travail à faire pour le lycée. Les bras m'en tombent tant cela me paraît énorme. Je ne parle pas des copies, qui sont finalement monnaie courante dans notre métier. Mais plutôt de ces fameuses sorties au théâtre qui me bloquent totalement. Je me sens ridicule et dépassée. Inapte. J'ai enfin envoyé un mail à la responsable du théâtre local, mais cela ne m'avance guère : je dois choisir une pièce obligatoire pour chaque classe de première, avec en sus une autre pour les volontaires. Je ne sais pas de combien le lycée pourra aider, ni s'il reste un peu de budget pour mes classes.
Mes collègues ont prévu en gros huit sorties (!) comme une fleur, alors que j'en suis toujours au point mort. Je sais que je vais lutter avec certains élèves, pour qui cette dépense sera scandaleuse. Je suis donc toujours dans le flou total, et mon inaptitude à préparer tout cela annihile mon énergie. Il y a des moments où j'aurais envie d'en pleurer, car je ne supporte pas de ne rien maîtriser...

Pour la seconde, pas de théâtre en vue avec moi, mais je voudrais les emmener très vite au musée d'Orsay avant que les travaux ne commencent (et que certaines toiles ne partent aux quatre coins du monde mi décembre). Cela aussi, je dois l'organiser...

Ensuite, j'ai trois contrôles de lecture à préparer, dont un qui me laisse perplexe. Je dois prévoir le planning des oraux d'entraînement pour novembre, tout en sachant que certains élèves vont se défiler, et que cela tombera soit sur mes jours de repos, soit le matin tôt ou tard l'après-midi.

Reste encore l'intervention contre l'homophobie à prévoir et à lancer, et, évidemment, les cours sur le théâtre à prévoir, les paquets de copies de type Bac à corriger, les notes à rentrer sur le logiciel des moyennes...

Et puis là, la pluie cogne contre mes vitres. J'aperçois à peine les tours de la Défense au loin. Je porte un simili pyjama d'intérieur, avec une grosse polaire peu flatteuse. Je vais remanger des piccolini ce midi, avant de réattaquer mes cours.

Journée grise. Vert-de-gris.  Au charbon.

16 mai 2009

Presse-agrume


CLAUDE NOUGARO ARMSTRONG

Hier, comme je sais lutter contre mon ennemi intérieur en temps voulu, j'ai bougé : quelques courses d'appoint au prix exorbitant faites après les cours, sieste, trajet pour rejoindre la Fée à un spectacle amateur sur le thème de NY, Chicago, Nougaro...
Il y a eu des choses drôles (sans vouloir me moquer, hein) : les solistes étaient ultra mauvais, une chauve-souris volait au-dessus de nos têtes, et les gens derrière nous avaient un accent à couper au couteau. Sinon, dans les remerciements de circonstance, une prof de lycée a été congratulée avec force bouquet et compliments par ses élèves de seconde. Quand je vois ça, je me dis que c'est vraiment un métier génial : au bout d'un an d'efforts et de travail en commun, on parvient à tenir à bout de bras un projet et à avancer ensemble. Le mieux étant que les élèves en ont conscience à cet âge. C'est entre autres pour cela que je voudrais être en poste fixe : pour envisager des projets sur le long terme (et non pour recevoir un bouquet de fleurs, pffff ! Quoique...).
Je me suis aussi redit que j'étudierai des textes de Nougaro sur l'argumentation, le jour où ça arrivera...

Après cela, j'ai englouti les kilomètres dans la nuit légèrement venteuse. J'adore conduire dans ces conditions. Etre seule au volant ne me dérange pas : je mets la musique un peu fort, je chante ou je me tais, je file dans une ambiance nocturne apaisante...

Les chats ont décidé à six heures qu'il était temps de se lever, mais j'ai résisté et me suis rendormie par trois fois : les cauchemars récurrents de ces derniers jours (et dont je n'ai guère de souvenir au réveil) m'épuisent.

Ce soir, c'est la Nuit des musées. J'ai découvert trop tard qu'au musée Cognacq-Jay il y avait des lectures de contes libertins puis érotiques. Il fallait s'inscrire jusqu'à... hier. Trop nul. De toutes les façons, y aller seule aurait été fort peu amusant.

Et puis nous sommes samedi et je n'ai pas encore publié ma participation aux défis pour la bonne et simple raison que cette semaine, il faut deviner qui est l'auteur de chaque texte (sur le thème de l'acidité) ! Et mes camarades rament - tout comme moi.

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3 novembre 2008

Boule de thé

Comme promis, voici le thé chinois rare bu hier avec Comtesse. Il s'agit d'une boule de thé qui s'épanouit et s'ouvre dans l'eau telle une fleur...

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8 octobre 2008

Leçons de classe

Hier soir, je suis allée voir Master Class Maria Callas, pièce qui avait été jouée initialement par Fanny Ardant, mais dont le rôle a été repris par Marie Laforêt (mise en scène de Didier Long). C'était au théâtre de Paris, un très beau lieu, quoique les sièges fussent parfois vétustes malgré leur confort apparent.
La pièce était plutôt longue : 20h30-23h10, avec 20mn d'entracte. Mais je n'ai pas vu le temps passer. Beaucoup de gens ont été désarçonnés par la mise en scène, car ils semblaient s'attendre à entendre Marie Laforêt chanter des arias... Ce qui est impossible, et qui ne colle pas au dessein de la pièce : il s'agissait de reproduire assez fidèlement les cours que La Callas a donné à la fin de sa vie (après avoir été répudiée et "virée" de la Scala...) à de jeunes chanteurs d'opéra venus des quatre coins du monde.Nous sommes en 1972, et elle a "perdu" sa voix.
Les erreurs de langue de Callas (elle parlait quand même couramment grec, français, anglais et italien...) ont été laissées intactes ("le trape nigauds" par exemple), ses invectives aussi, sa rage, son désespoir, sa volonté, son humour qui taille en pièce; tout était là. Et c'est sans doute ce qui m'a touché : je savais que Callas n'était pas devant moi, mais j'avais l'impression de m'en rapprocher encore un peu plus.
D'autant que lorsqu'elle crie sa douleur face à son physique qui n'était pas celui d'une jeune première ("Quand je chante, quand je suis sur scène, je ne suis plus grosse ni laide !"), je m'y retrouve pas mal ("Quand je fais cours, je ne suis plus grosse !"). Oui, l'analogie pourra paraître pédante et/ou outrancière à certains, mais peu m'importe.
Admiratrice dès mon adolescence, j'ai toujours été fascinée par ce bourreau de travail, par son perfectionnisme et ses failles si terriblement humaines, dérangée par la cruauté de son entourage et par ce destin hors du commun, tant sur le plan du succès que des souffrances subies...

Cette femme a tout donné, et exigeait qu'on le reconnaisse, qu'on sache entendre, c'est-à-dire recevoir. Beaucoup de passages au cours de la pièce sont déchirants de vérité et de sincérité car on y voit la complexité de La Callas, son humanité, ses contradictions, sa soif de vaincre, sa lassitude, aussi...

J'ai toujours pensé -et je pense encore- être née un peu trop tard : j'aurais payé n'importe quel prix pour la voir en concert, juste une fois (et pour voir Brel, ainsi que Barbara à l'apogée de leurs carrières respectives, entre autres).Il me reste les enregistrements, au grain d'imperfection particulièrement touchant, qui me bouleversent autant à chaque écoute, malgré les années qui passent : j'ai l'estomac et la gorge noués d'émotion devant une telle beauté.

Quand j'écoute La Callas, je crois encore en l'humanité, puisqu'elle est capable de produire cela.


Maria Callas - Norma - Casta Diva

 

19 septembre 2008

Tartine

Outre le fait que je dors mal et que je suis angoissée,  j'essaye de gérer mes envies compulsives d'achat. J'ai quand même intelligemment changé de téléphone portable, parce que le Samsung que j'avais m'énervait considérablement. J'ai donc utilisé mes petits points de fidélité pour avoir un Nokia N95. Bref, un téléphone et non un gadget.

Nokia_N95_

Je l'ai quand même utilisé hier soir pour prendre deux trois photos pendant mon entrainement de tir. Dès que j'aurais réussi à gérer le logiciel fourni par Nokia, je montrerai ce que ça donne.

Sinon, la délégation française handisport a été reçue hier soir à l'Elysée : ils ont récolté 52 médailles au total. C'est bête, un de mes anciens élèves avait été sélectionné en athlétisme, mais il a été éliminé après deux faux départs. Mon copain du tir a rapporté une médaille d'argent. Je suis heureuse de connaître ces sportifs.

Je me suis offert une place pour Master class Maria Callas avec dans le rôle-titre... Marie Laforêt. Ce qui prouve toute mon animosité à son égard...

parlez_moi_de_la_pluie

J'ai des envies de théâtre, d'expo, de ciné (ça, c'est incroyable).  Je voudrais voir le Tartuffe de l'Odéon et Le Malade imaginaire avec Michel Bouquet; le dernier Jaoui, Parlez-moi de la pluie (quel titre extraordinaire !), Entre les murs par curiosité, et La Belle personne (c'est La Princesse de Clèves adaptée en milieu lycéen...); l'expo à venir sur Picasso et ses maîtres au Grand Palais (je ne sais si je m'offre la carte Sésame, d'ailleurs)...

Mais, au risque de paraître bassement matérialiste, tout cela a un coût. Ben oui : si on veut accéder à "la culture" (de masse ou pas, ceci dit), il faut de l'argent. Concrètement, si je calcule :

  1. Master class, tarif adhérent Fnac 38€
  2. Tartuffe, idem, 28€ pour deux dates, sinon plutôt 40€
  3. Bouquet, idem, 30€ en 2ème ou 3ème catégorie
  4. la carte Sésame, 45€
  5. trois cinés, 30€

Dans tout cela, j'oublie volontairement les concerts, qui tournent au minimum à 35-40€. J'avais vu Juliette, par exemple, qui joue en décembre place de Clichy. Donc, le total : 183€ (sans concert), si je fais tout cela seule.

Vous me direz, cela représente environ trois jeux vidéo dernier cri, ou le prix d'un beau manteau. Alors que là, j'aurais pas mal de choses à voir. Mouais.

euro_billets

Mais c'est sans compter les impôts de ce mois-ci, l'inscription au tir, le loyer... Et puis le concessionnaire tarde à m'envoyer le chèque de reprise de mon ancienne voiture, ce qui me ferait respirer. Sans oublier le dépôt de garantie de l'ancien appart : cela fait sept semaines que l'état des lieux a été fait. Heureusement que je redonne des cours particuliers, tiens.

C'est fou comme l'encaissement des factures se fait vite, et comme le remboursement prend un temps infini.

Ou bien c'est moi qui suis à la fois impatiente et subjective.

Suis un peu à fleur de peau, ces temps-ci.

2 août 2008

Choc estival

On se promène nonchalamment dans la rue, en respirant l'air tiède de la saison, écoutant les petits oiseaux chanter,quand soudain, au détour d'une rue, c'est le choc.

Incrédule, je me suis avancée pour vérifier, en me disant que mes yeux de trentenaire me jouaient des tours.

Mais non.

Francis Lalanne va bien interprétrer Lorenzaccio à la rentrée. Et le comble du kitsch, c'est l'affiche... Comment des conseillers en communication et des responsables de théâtre peuvent accepter ça ?

lalanne_musset

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