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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
sentiments
24 septembre 2009

Chat badabada

Mon noirot, ma tendresse sur pattes, ma réglisse peureuse a huit ans aujourd'hui.

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C'est le tombeur de ces dames, de mes deux femelles, au côté pataud et doux.

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Approximativement, j'ai reçu de lui (car ce sont les chats qui donnent, pas nous qui prenons) environ trois mille câlins. J'en veux au moins autant. Et de lui, et des Autres...

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4 septembre 2009

A ta place

Voilà, j'ai effectué mes premières heures de cours au LycéeDésiré. Ben, c'est fou : je n'avais même pas d'angoisses, pas de noeud au ventre comme lorsque j'entamais un remplacement. Là, j'ai intégré que j'avais le temps -en gardant toute mesure- de m'installer, de trouver mes marques, d'en donner aux élèves et que je pouvais m'imposer sans avoir à lutter sans cesse, pendant des semaines...

D'ailleurs, j'ai du mal à rester totalement rigide et cela risque d'être un problème si je ne redresse pas la barre. D'un autre côté, les STG ont halluciné quand, sur la dernière demi heure, j'ai sorti mon interro de culture générale sur 40 points...

Demain, les ES et ma seconde y auront droit. A suivre...

Et puis en rangeant les chaises, j'ai trouvé un ancien graffiti qui m'a beaucoup amusée. J'ai imaginé l'élève s'évertuer à graver cela sur la chaise, en se cachant du prof...

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Puis en sortant de la salle, j'ai vu aussi un autocollant rigolo sur l'une de portes battantes du couloir.

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Je suis rentrée en souriant, alors que rien de particulier dans mes cours n'aurait dû me le donner. Je me sens tout simplement à ma place. Enfin.

4 septembre 2009

En attendant mieux

J'ai décidé de faire une entrée visuelle, avec des images qui me plaisent, dont deux faites samedi dernier, quand j'ai vu Emy.

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12 juillet 2009

Analyse clinique

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J'ai pris conscience aujourd'hui que je m'étais endurcie, malgré ce que je peux en dire. En effet, je pense parfois être plus sensible à certaines choses qu'auparavant, et pleurer plus aisément.
Pourtant, la vue de ma grand-mère maternelle dans un piteux état n'a pas provoqué le moindre épanchement de ma part. D'aucuns diraient que je dois en avoir honte, parce que c'est ma grand-mère, que c'est une vieille femme, etc. Je suis triste car elle semble souffrir et qu'une fin de vie pareille, je ne la souhaite à personne. Mais je me sens très détachée de cette femme sans tendresse, sans amour, qui n'a jamais reconnu ma mère dans ses efforts et l'a toujours dénigrée.
Les gênes ne forcent pas l'amour. C'est valable pour elle comme pour moi.

Je la vois donc dans cette maison de retraite -la même que celle dans laquelle la Reine, mon autre grand-mère, est décédée-, réduite à porter des couches, pliée en deux, pas loin d'avoir des escarres, délirant sur des gens du passé, et je sais cependant que je ne verserai pas une larme quand elle mourra...Sauf pour ma mère, si je la vois mal.

Je dois avoir l'air extrêmement froide et détachée, j'en ai conscience. Mais ma seule famille, c'est ma mère, aujourd'hui : mon père et mes grands-parents paternels sont morts, la famille de S. que j'ai volontairement quittée et qui m'avait "adoptée" n'a plus lieu d'être, mon géniteur fait comme si je n'existais pas, et j'ai une vie sentimentale plutôt solitaire...

Ne croyez pas que je dise tout cela avec force déprime ou tristesse. Juste du détachement. Ou une certaine forme de conscience accrue, proche de l'analyse clinique.

Je m'en serais bien passée, pourtant.

1 mai 2009

Vinaigrette maison

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Cette nuit, j'ai dormi environ onze heures, ce qui est exceptionnel pour moi. J'en avais donc bien besoin. Ensuite, petit-déjeuner très lent en admirant mes fleurs et le soleil qui rayonne doucement sur Clochette. Douche. Vagabondage sur le net. Déjeuner de salade (ben oui, le régime reprend...).

Puis je suis allée chercher S. pour l'emmener à l'aéroport. Elle part en vacances une semaine. Au détour d'une gorgée de café, une remarque sur un aspect de notre séparation émerge. J'ai du mal à croire que j'aie pu donner cette image-là de moi-même... Je suis vexée et stupéfaite. Je ravale tout ça et la laisse partir.

Passage chez ma mère pour deux trois bricoles. Retour  la maison, avec un joli accueil des chats.

J'ouvre en grand la porte fenêtre. Les boulistes en face hurlent car ils sont saouls, mais j'aurais envie de partager une Desperado avec quelqu'une sur le balcon, sans beaucoup parler. L'idéal aurait été un barbecue. Et puis une nuit sauvage et douce à la fois, tiens.

Tant qu'on rêve, on fait ce que l'on veut... Non ?

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