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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
perles
4 mai 2011

United colors

Je n'ai toujours pas pris le temps de récupérer les photos de mon week-end dans la Drôme, mais me revoici quand même.

En ce moment, je ressens une certaine lassitude, ou plutôt un désarroi tant au lycée face à des élèves gravement obscurantistes, que face à ma décision concernant l'agreg 2012. La semaine dernière, et depuis hier aussi, j'ai droit à un festival non plus de perles, mais de remarques inquiétantes. Pour la première fois, me semble-t-il, la majorité de mes élèves régresse en avançant dans l'année scolaire (je compte dedans les questions, les incompréhensions, les erreurs de langue, et tutti quanti).

benetton1

Par exemple, l'un d'eux (vous m'excuserez de ne pas toujours redonner le contexte) croit que dans son sang est inscrite son identité malienne. Il a fallu que je lui précise que non, seul un chromosome indiquait la couleur de sa peau. Et là, il m'assène le coup de grâce : "Mais madame, je ne pourrais pas vous donner mon sang puisque je suis noir !" On lui a précisé que je ne deviendrais pas métisse pour autant, d'ailleurs...

Sinon, j'ai eu droit à la grande théorie du complot à propos de la mort de Ben Laden, alors que je traitais un extrait du Tartuffe de Molière. Ne cherchez pas le rapport, j'ai eu du mal aussi. Tout tient au fanatisme religieux.

A ce sujet, pour la première fois de ma carrière, une élève est venue m'affirmer, de façon agressive, en début de cours, droite devant mon bureau, ceci :"Madame, mardi, vous vous êtes trompée. Vous avez fait une erreur en parlant du Coran."
Très vite, dans ma tête, je me dis : "Ohmondieu -et pour cause- quand ai-je parlé du Coran ?!" Je réfléchis très vite, et je repense à environ vingt secondes de mon cours : je leur disais que le programme du collège, en 6ème-5ème me paraissait difficile car on manie des concepts complexes. Par exemple, les récits fondateurs : la notion de mythe est ardue, ou encore faire la distinction entre texte littéraire/religieux pour la Bible, le Coran, etc alors que l'on n'en connait pas les auteurs.
Bingo, c'était ça. La gamine avait ruminé pendant deux jours cette simple phrase.

_ Mais de quoi parlez-vous, Illa ?
_ Mardi, vous avez dit qu'on ne connaissait pas l'auteur du Coran. Mais on le connait. Vous vous êtes trompée.
_ Ah ? Qui est-ce, alors ? (Je précise que j'ai évité tout ton ironique ou agacé, et que j'ai géré ce "conflit" pendant que mes agités s'installaient, dans le brouhaha.)
_ Les compagnons du Prophète, me répond-elle d'un ton inspiré, grave, cérémonieux.
_ Illa, vous comprenez bien qu'à partir du moment où vous évoquez celui que vous appelez "le Prophète", vous êtes dans le domaine religieux, alors que je vous parle de textes littéraires dans un cadre laïc ?
Elle hoche la tête, toute raide.
_ Ce qui est de l'ordre de la foi, je ne peux y répondre. Mais on ne sait pas qui est ou qui sont exactement le ou les auteur(s) du Coran, tout comme de la Bible.

Elle repart, le nez en l'air, telle Cléopâtre en jogging, au fond de la salle. Je débute mon cours, je présente... Tartuffe, et là, je crois que je l'achève avec le faux dévôt, l'hypocrisie religieuse, la critique de Molière, etc. Sachez qu'elle a pleuré de rage/dépit/impuissance/colère/frustration/vexation/mépris (cochez la bonne case) en début d'heure, mais que je n'ai pas sourcillé : je ne voulais absolument pas amener ce "débat" religieux au milieu de mes trente zozos.
Je me suis demandé si j'avais correctement répondu, dans l'urgence, acculée. Dans mon LycéeDésiré, il y a aussi maintenant des élèves de terminale qui refusent d'aller en cours de philo pour "raisons religieuses". Tout cela m'inquiète.

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26 avril 2011

C'est en prose ou en vers, votre affaire ?

citron_vert_

Pour ma reprise, l'un des élèves de seconde a fait très fort.
J'entamais aujourd'hui une nouvelle séquence, sur le théâtre et surtout sur la comédie. Corpus sur Molière, avec une biographie, une présentation du genre au XVIIème siècle. Nous arrivons à la disctinction prose/poésie.

_ Selon vous, parmi les trois grands dramaturges du siècle, lequel ou lesquels a/ont écrit en vers leurs pièces ?

_ Racine !

_ Molière !

_ Corneille !

Et là, Noki, sorte de farfadet de la classe, m'affirme : "Ben non, pas Corneille !"

_ Pourquoi donc, Noki ?

_ Ben vous avez dit que c'était le plus vieux, enfin le plus ancien du siècle.

_ Euh, oui... Et donc ?

_ Il ne pouvait pas écrire en [ver] !

_ Pourquoi ?

_ Il avait pas la bonne encre. La couleur existait pas. Pis y'avait pas de stylo quatre couleurs à son époque !

A sa tête déconfite, à la rougeur de ses joues, j'ai compris que ce n'était pas une blague potache . Il avait compris ma question ainsi : "lesquels ont écrit en vert ?"

Tenez, une question très rimbaldienne : si les auteurs étaient une couleur, laquelle seraient-ils ? Je verrais Racine pourpre, Corneille orange ou moutarde, et Molière... vert citron !

30 septembre 2010

Ah que vroummmm !

Une vie de dingue, un rythme de folie, mais ce soir, ce soir, j'ai pris le temps de commander... mon nouveau scooter ! Financièrement, peut-être une folie, mais je suis vraiment heureuse d'avoir arrêté mon choix et j'ai hâte de l'avoir !
Il s'agira d'un Honda (excusez du peu) blanc nacré, hyper confortable pour deux (héhé), fiable, et beau.
Je cherche un super casque maintenant.
Et promis, promis, je fais une entrée digne de ce nom très vite, as soon as possible.
Juste une petite anecdote d'aujourd'hui, au lycée. Ma classe de girlies est vraiment... girly : l'une d'elle, pendant que je parlais de Baudelaire, avait sorti son vernis et faisait sa manucure. Je lui ai dit que c'était une première, dans ma carrière, et qu'il était dommage que je n'aie guère le temps de lui passer un savon.
Ahlala, ces élèves, toujours pleins de surprises !

vernis_ongles

8 juillet 2010

BAC 2010

Histoire de clôturer l'année scolaire, voici les perles récoltées dans des copies de première S d'un lycée chic. Les sujets portaient sur des utopies (Fénelon, Voltaire, Montesquieu) : rien que du très classique. Accrochez-vous, c'est parti !

* ils cherchent à nous dépaysager
* divertir le lecteur et l'échapper de la réalité
* les Lettres persananes/persanses
* Erzeron invite au dépaysagement (sachant qu'Erzeron est un lieu et que l'élève l'a pris pour un nom de personnage)
* ils ne s'arrêtent pas au simple fait d'abscence de cupidité et de besoins de richesses
* l'auteur fait s'exprimer les personnes de l'utopie
* un altruisme intense
* il télétransporte le lecteur (j'ai mis en marge : Goldorak)
* les descriptions donnent du baume au coeur
* la sophisticité des peuples
* l'insouscience et la ignorance
* l'homme mauvaix
* les civilastions lointaines
* les auteurs animent nos fantaisies, réveillent nos rêves
* ces textes nous évadent
* Montesquieu hyperbolise
* nous pouvons voir le monde dans les yeux de ces figures littéraires
*  ils parviennent à évader le lecteur de la réalité
* un moyen échappatoire au lecteur
* corpus composé de trois extraits dépaysagistes/dépaysager
* Voltaire publia son célèbre conte philosophique, Voltaire, en 1759
* ce frisson qui réchauffe le coeur
* soyez serin que je n'oublirais jamais vos conseils
* une expériante à deux tranchants
* vivre mieux que quelque part d'autre
* plume mise au service d'un évadement
* peuplé de peuples fictifs
* une réflexion faisant réfléchir
* il y verra des choses pour lui bien ou mal
* ses réflexions doivent rester dans sa tête ?
* la censure n'a pas toujours été, comme aujourd'hui, inexistante
* ce pays se situe en Afrique, donc en Orient
* chaque bémol du pays
* les uses et coutumes
* l'idée d'idylle que l'on se fait
* ce passage est le seul vivant du texte
* la description paysagique
* le narrateur s'insert dans le texte (j'ai commenté par : "ouille !" mais je voulais mettre "ça fait mal ?")
* il dépeint des paysages miroitants
* il accapare la mer d'un sentiment humain
* le cinq est le nombre de l'harmonie (c'est bien connu !)
* nous nous interrogeons donc si cet extrait n'est pas en filigramme une critique
* les fausses nécessités auquel leur bonheur dépant
* comme l'affirme Fénelon dans le paratexte (oui oui, Fénelon a préparé les sujets de bac 2010)
* les péripéties du quotidien ne percutent jamais les habitants
* la Bétique est un monde surréaliste
* le texte dénonce le lecteur de se fier à une image
* la magestueusité

Vous remarquerez que certains candidats ont tenté de passer la brosse à reluire, que d'autres ont des inspirations douteuses, non loin de la secte, et que, finalement, outre l'orthographe bien meilleure, ces élèves-là, chics et propres sur eux, n'ont rien à envier aux perles de mes élèves à casquette...

polo_ralph_lauren

15 mars 2010

Un joli collier

Il y a longtemps que je ne vous ai fait faire un petit tour dans les dernières perles de mes élèves... Détendons-nous donc un peu, ça peut pas faire de mal, comme dit Guillaume Galienne.

perles_coquillage

1ère, bac blanc sur le théâtre absurde
* les personnages de Beckett sont très débiles
* le sorte d'ascenceur émotif
* on ne dit pas d'un arbre qu'il est mort
* il débute un monologue qui à la fin clôture la pièce
* sa bernoire (= baignoire), des sabaux (= sabots)
* Voltaire avec Géminale...
* contrement à celle qui la cache sous des implicites très aigus que seul les académiciens peuvent décryptés
* cette pièce n'était pas prisonnière de fixation / cette pièce est un état pur d'imagination
* Née le 16 janviers 1993 (date de naissance de l'élève, marquée deux fois en entête)
* Ionesco (1912-1994) est un auteur du XVIIIème siècle
* faisons comme si nous étions au XXème siècle
* Ionesco a donc pointé son doigt sur l'originalité de son texte
* cet extrait a une fonction réclamatrice
* obtenir la paix de cette guerre
* les hommes et les femmes sont pareils, il y a juste le sexe qui change
* toutes personnes à les mêmes droits
* cela mauribile de voir cela
* des pièces on était reprise
* chacun percevra et comprendra d'une manière différente à quelqu'un d'autre
* le théâtre peut erroner les idées exposées
* crechendo / l'acte de noeud
* Bartholo montrant Marceline en la doigtant (no comment, j'en suis tombée de ma chaise en corrigeant)
* il montre la profitation d'un homme sur une femme
* le pronom subjective "je"

1ère, interrogation de lecture sur Iphigénie de Racine
* se mettre les dieux à dos
* t'en bien que mal
* Achille, le captivateur d'Eriphile
* on retrouve la notion du valet du maître amoureux de l'homme de la maîtresse

Seconde, interrogation de lecture sur Fahrenheit 451 de Bradbury
* ils ont une vie de fuiyares
* l'histoire se déroule vers 1790
* la ville se retrouve anéantie car la guerre explose
* transgraisser la loi (je l'adore, celle-là !)
* ce livre est une littérature / ce livre est un livre qui parle de livres (et c'est pas faux !)
* des otodaffés
* de la valeur alarmante
* ils s'enfuisent
* des hopitales psychatrique

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4 février 2010

No smoking area

no_smoking

Aujourd'hui, encore quinze élèves de passés à l'oral. J'ai commencé par un 04/20 et fini sur un 05. Grandiose.
Les plus belles bourdes ont failli me faire vraiment rire :

" _ La Fontaine a écrit pour le Dauphin, qui allait devenir roi. Mais qui était son père ?

_ Napoléon Ier !"

Au cours de l'analyse de la scène d'exposition de Dom Juan, dans laquelle Sganarelle parle du tabac... "Toute la scène parle du tabac parce qu'au XVIIème siècle, on fumait devant les gens. Et à cette époque on a fait une loi pour interdire de fumer dans les lieux publics. C'est pour ça que Molière en parle dans sa pièce au début".

Voilà pour les perles du jour... Sinon, mes STG semblent s'être illustrés à l'oral, bien évidemment, en arrivant sans textes, en retard, etc. Les ES sont pile dans la moyenne nationale : 10/20, et la moitié d'entre eux a réussi son oral. Il y a eu quelques bonnes surprises. Reste l'écrit qui, aux dires de mes collègues qui ont commencé les corrections, est catastrophique. Je verrai ça ce we...

Heureusement, demain soir, pour décompresser un peu après notre semaine d'oraux, petit cercle littéraire avec mes coupines profs chez moi ! On sera crevées (je suis cuite comme la salade, ce soir) mais heureuses de papoter ensemble.

Allez, je vais préparer mes dernières fiches de passage pour demain, faire mes abdos, et rêver...

24 janvier 2010

Subjonctif toi-même !

Interrogation sur le subjonctif imparfait en seconde, après une leçon dessus (il se forme à partir du passé simple de l'indicatif). Accrochez-vous...

REVOIR : que je revuve/revusse/revoyasse/revoisse
VENIR : que tu venisses
DORMIR : que nous dormissâmes
CONDUIRE : qu'il conduîsse
BOIRE : que je busses/buve/buvasses
LIRE : que vous lissîtes/lissiez/lûttes
VIVRE : que vous viviates/vivisse/vivissiez
PARAITRE : que nous paraissîmes
CONCLURE : qu'elle conclît
COUDRE : tu cous, que nous coussions, tu coussus, que nous cousîons/coudissions/coussûmes
REJOINDRE : que je rejoisse/rejoinasse/rejoinne
CRAINDRE : que tu crainsses/crainasses/crainisses/craindis et que vous craindissiez
FLEURIR : que nous fleurîmes
RESOUDRE : que tu résoudrasses/résoudisses/résolvisses/ressoudîs/résousses
METTRE : tu metta, que tu métisses/mettasses
ETRE : que je sus, que tu suse, qu'il sût, que nous susions, que vous susiez, qu'ils susaient
AVOIR : que nous eussiames

Ouf, j'en ai fait le tour ! Mais comment écrivationnent-ils malgré qu'on a fait une leçon à grammaire ? :-p

16 décembre 2009

Monsignor, il est l'or !

111120091828

Il faudrait...

  • que j'avance un paquet de copies de seconde, pour leur rendre vendredi au mieux, samedi au plus tard.
  • que je prépare un jeu littéraire ou culturel pour les classes de samedi.
  • que je range un peu l'appartement pour ne pas tout faire demain matin.
  • que je boive un thé ou un café pour tenir au cours du Louvre ce soir.
  • que je fasse quelques mails.
  • que je prépare un envoi postal.
  • que j'aille faire un pti tour à la Fnac avant demain pour acheter quatre livres à offrir à mes copines au dessert demain soir.
  • que je parvienne à formuler ce que je ressens : cela fait quatre mois tout rond que F. est mort.

Il faudrait, oui.

Mais j'ai dormi un peu moins d'une heure, et je suis lasse. Je dois tenir jusqu'à samedi onze heures. Après, advienne que pourra...

Sinon, deux petites perles du jour, en ES :

Je présente Dom Juan, la pièce de Molière.  Je parle du sens moderne et du  terme qui est rentré dans le langage courant avec des phrases du type "Cet homme est un véritable Dom Juan !".

_ Et pour une femme qui séduit les hommes, que dit-on ?
Didi lève à peine la main et lance :
_ Une prostituée !

Eclats de rire dans la salle. Je prends mon air éberlué. "Ah oui, quand même... Il y a du boulot, là ! Alors je précise pour vous, Didi : une femme qui ne se fait pas payer !"

Un peu avant, j'avais eu droit à une réponse typique en ES, je crois...
_ Alors, remettez-vous dans un contexte. Nous sommes au XVIIème siècle, et Molière ne fait pas publier sa pièce. Il y a plusieurs raisons à cela. (...) Mais pour quelle raison essentielle un auteur publie une oeuvre ?
_ Pour l'argent !
_ Pour vendre !
_ Ah, rassurez-vous, vous êtes dans la bonne section ! Vous êtes bien des ES... Il publie pour... être lu !
Ils sourient mais sentent bien qu'ils ont raté un petit quelque chose encore, même si j'en plaisante.

Et le pire, c'est qu'ils ignorent que je leur ai acheté des pièces d'euro en chocolat pour samedi... Hihi.

pi_ces_choco

30 novembre 2009

Soyez aware

Allez, comme cela fait longtemps que je n'ai pas évoqué les délicieuses perles de mes élèves, en voici un wagon. Je crois que nous avons tous besoin de rire, ou de sourire, par défaut.

Interrogation de lecture sur La Fontaine, premières
* de movaise fois
* Jean Marie Arouet alias Jean de La Fontaine (je précise que La Fontaine n'avait pris de pseudonyme, et que l'élève a pensé au véritable nom de... Voltaire)
* un âge assez avérée pour son époque
* sources de connaissent (= de connaissances)
* quand l'homme n'a plus de savoir, il déchût, il fane. ( C'est ma préférée !)

JeanClaudeVanDamme

Bac blanc sur l'argumentation (avec une fable en commentaire)
* il ne dit pas sa morale, il l'implicite
* apriorie
* la mauvaise foie, la perfidité
*ersensciellement (= essentiellement)
* enlocurence
* le juge il s'en fou
* ils voillent / ils voix(= voient)
* ce récit est dynamique grâce à la ponctualité (= ponctuation)
* un homme qui se noyé à la mer
* si il avais location (= s'il avait l'occasion)
* La Fontaine, philosoque des lumières du IXème siècle
* pas de playdoirie
* il y a des connotations misérables et tristes
* la roi se fait berner par un cerf (villageois sans terre) -> je précise que la fable portait sur un cerf et un lion... Et le cerf n'était pas du tout un serf.
* un monarque auquel on doit succomber à toute les exigences (Sarko Ier, sors de ce corps !)
* l'interessement de l'avis des conditions du peuples
* un avare de l'argent
* en échèque (shame on me, j'ai mis en marge : "et la carte bleue ?")
* il déshonneur sa mort
* execause (= exaucer)
* le cerf, agil du language
* elle est composée de vers en phrases
* les fables resteront gravées dans nos mémoires (c'est là que j'ai imité F. Mitterrand...)
* la vision de la mort de la reine par le royaume (on dirait du Van Damme)
* histoire entre Nicolas Fouquets et Louis XIV (Sarko Ier est partout, décidément)
* la morale à la fin peut être au début
* les fables ont connu un certain succès au XVIIème siècle avec des écrivains célèbres : Hugo, Corneille...

fouquet_s

Je m'arrête là pour aujourd'hui : j'en garde sous la coude, c'est mieux. En tous les cas En tout cas, je trouve toutes ces perles pleines de fantaisie, voire de poésie, parfois...

20 novembre 2009

Ah, le petit personnel !

Une journée comme les autres, avec des collectors en STG aujourd'hui... Florilège (de ce dont je me souviens, car j'ai l'esprit fatigué, là) à partir d'un cours sur "maîtres et valets au XVIIIème siècle" :

_ Oh, Madame, François Mitterrand il est mort ? Naaaaannnnn ! Il est vivant, François Mitterrand !
Aucun n'a confondu avec le neveu vivant, je le précise.

_ Madame, c'est vrai que le roi quand il allait aux toilettes, y'avait un type qui le... [l'élève fait le geste au cas où je n'aurais pas compris] enfin vous voyez, avec du coton ?

_ Les domestiques étaient hébergés chez leurs patrons, et on les installait sous les combles. Les combles, ça signifie qu'en hiver, ils mouraient de froid, et en été, de chaud.
_ Ouais, ben donc ça va en automne et au printemps !

_ Madame, Aristote et aristocrate, ça a un rapport ?

_ Vous me donnez un exemple d'anoblissement récent ?
_ Jean Sarkozy !

_ N'écrivez pas vos cours au crayon papier, svp ! C'est craspouille, tout ça...
_ Mais Madame, ça glisse bien ! Oh, pardon...
J'ai fait mine de ne pas avoir entendu, bien sûr, pendant qu'elles s'esclaffaient en groupe...

Pour le reste, j'ai oublié, vous m'en excuserez. J'aurais dû les noter pendant les cours...

f_mitterrand

Vous remarquerez que F. Mitterrand avait choisi un livre ouvert et la bibliothèque en fond de cette photo officielle, avec un regard et un visage droit.... Cela me semble révélateur.

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