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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
mort
21 août 2009

Autant d'amour que de larmes

Je vais enfin vraiment me sentir utile concrètement. Je suis en charge de certaines choses pour l'enterrement. Je sais que c'est égoïste d'une certaine façon, mais cela me soulage un peu.
Voir souffrir ceux que l'on aime sans rien pouvoir faire m'a toujours été totalement insupportable. Et je crois qu'avec l'âge, ça ne s'arrange pas...

Lundi, F. aura tous les hommages qu'il mérite. L'église sera trop petite pour tant d'amour. Tant mieux.

Je me disais, puisque toute mort renvoie à sa propre mort, que je n'aurais pas le tiers de témoignages si je venais à mourir demain. Et que l'église serait assez vide. Enfin, je crois. On n'est jamais sûr de rien.

F. aurait peut-être été scié de constater autant de manifestations d'amour, d'amitié, de compassion. Et puis il aurait ri aux éclats.

J'aime cette image de lui. Riant aux éclats.

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20 août 2009

Car on peut encore voir...

Lumière
Visage
Amer
Freinage


Jil Caplan - Entre les tombes

19 août 2009

S'envoler

balan_oire

18 août 2009

Je veux être utile, à vivre et à aimer

Je suis comme vide de mots.
J'attends.
J'attends le moment où je serai utile.
J'attends le moment où je vais pleurer, vraiment.
J'attends la colère.
J'attends de dormir sans penser à son visage, au sourire qu'il avait.
J'attends qu'elle soit en état de me parler. De me voir. De m'appeler.
J'attends l'enterrement.
J'attends et cela peut rendre fou.
Peut-être.

17 août 2009

En mal d'utilité

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17 août 2009

Brassard noir

Je n'aurai pas le coeur de faire des entrées futiles ou égocentriques dans les prochains jours. Quelqu'un qui m'était proche a disparu cette nuit.
Je prendrai le temps de revenir ici. Ou alors je me noierai dans le futile.

Je ne sais pas encore.

Il n'y a rien d'autre à dire, je crois.

12 juillet 2009

Analyse clinique

famille_simpsons

J'ai pris conscience aujourd'hui que je m'étais endurcie, malgré ce que je peux en dire. En effet, je pense parfois être plus sensible à certaines choses qu'auparavant, et pleurer plus aisément.
Pourtant, la vue de ma grand-mère maternelle dans un piteux état n'a pas provoqué le moindre épanchement de ma part. D'aucuns diraient que je dois en avoir honte, parce que c'est ma grand-mère, que c'est une vieille femme, etc. Je suis triste car elle semble souffrir et qu'une fin de vie pareille, je ne la souhaite à personne. Mais je me sens très détachée de cette femme sans tendresse, sans amour, qui n'a jamais reconnu ma mère dans ses efforts et l'a toujours dénigrée.
Les gênes ne forcent pas l'amour. C'est valable pour elle comme pour moi.

Je la vois donc dans cette maison de retraite -la même que celle dans laquelle la Reine, mon autre grand-mère, est décédée-, réduite à porter des couches, pliée en deux, pas loin d'avoir des escarres, délirant sur des gens du passé, et je sais cependant que je ne verserai pas une larme quand elle mourra...Sauf pour ma mère, si je la vois mal.

Je dois avoir l'air extrêmement froide et détachée, j'en ai conscience. Mais ma seule famille, c'est ma mère, aujourd'hui : mon père et mes grands-parents paternels sont morts, la famille de S. que j'ai volontairement quittée et qui m'avait "adoptée" n'a plus lieu d'être, mon géniteur fait comme si je n'existais pas, et j'ai une vie sentimentale plutôt solitaire...

Ne croyez pas que je dise tout cela avec force déprime ou tristesse. Juste du détachement. Ou une certaine forme de conscience accrue, proche de l'analyse clinique.

Je m'en serais bien passée, pourtant.

7 juillet 2009

Sidérant

Qui d'autre après lui aura des funérailles planétaires ?

michael_jackson_thriller

Et un excellent dessin de Martin Vidberg :

Jackson_dessin_moonwalk

26 juin 2009

Une époque qui s'efface

Hier, Farrah Fawcett. Aujourd'hui, Michael Jackson. Une tranche de ma vie, en fait. On dira ce que l'on voudra sur l'un ou sur l'autre, mais je les apparente à mes premiers souvenirs télé, quand je passais mes vacances chez mes grands-mères.
Pour le clip de "Thriller", la famille -hum, le mot est bien grand pour ce que nous étions les uns pour les autres, mais comment dire les choses autrement ?- était réunie autour du poste : mes deux cousines et moi-même, les parents, les oncles, les tantes, la grand-mère, l'arrière-grand-mère à demi aveugle, pourtant... Ils nous avaient bien dit que si nous avions trop peur, nous pouvions sortir de la pièce. L'événement était national, c'est sûr (une exclu je crois de Drucker, mais pas certaine de ça...). Planétaire, je ne le saurai que bien plus tard. Nous étions tous devant le poste, presque hypnotisés. Un clip si long, si réussi, si dansant. Et effrayant pour l'époque (1982), même si aujourd'hui cela fait sourire.
Jackson, pour moi, c'est un destin tragique, au sens ancien du terme. Comme si nous savions tous que cela allait mal finir, mais nous étions fascinés par ce génie musical. Une sorte de monstre et d'ange à la fois. Sa mort à cinquante ans n'est guère étonnante, malheureusement. Mais quand j'écoute sa musique, qui ne vieillit guère, je me dis que oui, il a touché à l'immortalité.

Quant à Farrah Fawcett, elle a bercé de multiples après-midi avec les "Drôles de dames". J'adorais cette série, qui repassait souvent (puisqu'elle date en gros de ma naissance). Je m'imaginais souvent être l'une d'elle (la brune aux cheveux carrés, dont j'aimais l'humour et la classe du personnage qu'elle incarnait : Sabrina Duncan dans la série) dans mes aventures de petite fille solitaire. Finalement, je suis peut-être devenue homo en les dévorant des yeux, ces femmes belles, drôles, intelligentes, surprenantes... Je craquais évidemment pour les deux brunes : Jaclyn Smith et Kate Jackson.

droles_de_dames

Et puis Farrah Fawcett avait cette gloire populaire qu'accorde parfois le public américain, à la fois terrifiante et admirable. Cette belle blonde a vécu une histoire tumultueuse avec Ryan O'Neal, le héros de Love story, ce film qui fait pleurer même si on l'a vu quinze fois.

Alors, voilà : les Jackson five, Jackson seul, Fawcett et les "Charlie's angels", O'Neal :  ce sont les années 70 et "mes" années 80-90. Et puis, pfiout, en deux jours, deux symboles qui disparaissent. J'ai déjà peu de souvenirs d'enfance, alors bon...

15 mars 2009

Volutes

Alain Bashung meurt.

Mes amours meurent, aussi.

Sale week-end.


Alain Bashung - La nuit je mens

 

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