Milkshake de news
Hier soir, restaurant imprévu avec Pep's et sa meilleure amie. J'aime bien improviser, et je constate aussi que j'ai envie de voir de nouvelles têtes, de créer de nouvelles amitiés.
Lundi, à la Défense, il y avait une Fiat 500 un peu particulière sur l'esplanade... Elle était géante ! J'avais eu un coup de coeur pour cette voiture, mais le coffre était trop petit. Dommage.
Sinon, j'ai oublié de vous dire que j'avais fait mes derniers achats dans les soldes avec V. mardi aux Halles, par une journée caniculaire. J'ai trouvé des Kickers vraiment pas chères, trois pulls chez Esprit, deux hauts chez Etam.
Tout à l'heure, je rejoindrai dans Paris Comtesse, Ed, Emy et Micahuète pour prendre un pot. Vous avez jusqu'au début de l'après-midi pour vous manifester encore...
Et puis pour rire (jaune), voici ce que j'ai relevé dans une copie de math du Brevet mercredi dernier : "La succession de c'est touche ne peut etre bon car l'élève a mis trau d'addition, multiplication, sustraction ect."
Bonne journée sous le soleil !
Nouveaux horizons
Grâce à mon amie Peps, je saurai dès que possible le résultat de la commission paritaire de lettres : une de ses collègues regardera le résultat quasi en direct et m'enverra un sms soit lundi soir, soit mardi matin pour me le dire...
Le souci, c'est que je pense déjà à ce que je vais faire si je suis en lycée, tout ça... Faut que je me calme ! (Hein ?)
Hier soir, j'ai donc rencontré Laura. Nous avions rendez-vous au Louvre. Nous avons flâné dans les couloirs des peintres flamands un peu au hasard et dans le désordre. C'était sympa parce que l'on ne se prenait pas au sérieux. Nous avons fini la visite assises au 2ème étage, face à une cour intérieure magnifique aux statues immaculées. Papotage léger et un brin intime, surtout à propos de l'amitié. Ensuite, direction le Mc Do de la rue de Rivoli, histoire de s'installer quelque part (et parce que nous assumons bien aimer ça !). J'ai pu enfin lui remettre son cadeau. Il s'agissait de façon peu originale de deux livres. Ouf, elle ne les avait pas lus !
Sinon, je me suis offert le dernier album de Calogero avec mes chèques fidélité Keufna. Je suis globalement satisfaite : les quatre premiers titres sont excellents (dont un duo avec Grand corps malade). Le cinquième, "La bourgeoisie des sentiments", fait allusion à son histoire personnelle : sa femme l'a quittée pour... une femme. La chanson en elle-même est efficace et réussie, mais une phrase me gêne : "Je ne pensais pas que pour une simple histoire de cul..." Je prends cela au pied de la lettre : cela signifierait donc qu'entre femmes, il ne peut y avoir que du sexe. Et forcément, je n'aime guère ce genre de sous-entendus. Trois autres titres me paraissent assez fadasses voire larmoyants ("Nathan", "Tu es fait pour voler" et "Il conte"). Pour le reste, donc huit titres, je suis ravie. Et l'utilisation de rythmes un peu militaires, mêlés à des sons plutôt novateurs est une bonne idée.
Suspendue !
Fox trot
Carnet de voyage : city trotteuse
La consigne des défis cette semaine était d'envoyer des extraits d'un carnet de voyage, imaginaire ou pas... Voici mon texte, intitulé City trotteuse. J'en ai eu l'idée en rentrant de mon périple parisien hier...
Je suis de tous les voyages, quand je le désire. Je
vogue dans l’espace et dans le temps.
Ce matin, j’ai commencé
par l’Espagne avec un jus d’orange, puis saut de puce vers les Caraïbes, avec
un yaourt citron vert coco. Et l’Italie, comme tous les jours, avec mes deux
espresso.
Puis direction la ville
lumière en scooter.
Quand j’enfourche mon
fidèle destrier à moteur, je me sens comme une jeune femme outrancière du
XIXème siècle qui osait monter à cheval à la cavalière. Une fois mon casque
mis, je deviens pilote d’une 500cc, ou encore spationaute, peu importe.
Ma galaxie est vaste.
Place Péreire,
Villiers, Malsherbes, Saint Sulpice, Madeleine, Opéra, le Louvre :
quartiers chics, mais leurs pavés tape-cul qui fanfaronnent tout du long me projettent
en Inde ou en Afrique.
Le long des quais, j’ai
droit à ma petite madeleine proustienne, qui me ramène des années en arrière,
quand je me baladais là, à pied…. Mais quand était-ce ? Un été parmi tant
d’autres sans doute.
Le bazar de l’hôtel de
ville, empli de bourgeois bohème, de vieilles dames qui cherchent un tapis
d’évier, mais surtout de touristes, me rappelle où je suis. Des housses de
coussins splendides m’emmènent encore en Inde, et le thé Kusmi en Russie…
L’hôtel de ville en
lui-même, d’où je ressors armée de paquets, sous ce ciel divinement parfait, me
fait penser à la piazza Navona, à Rome...
Je prends le temps de
tout admirer avant de repartir. La tour Saint Jacques, sur le trottoir gauche
de la rue de Rivoli (encore l’Italie), et c’est Breton avec sa clique. Desnos.
Soupault.
Auber, Place de Clichy,
boulevard du même nom : me voilà au Moyen-Orient, avec le roi du poulet
hallal, les odeurs de merguez, Tati qui m’appelle. Ben J, le roi de la frite,
fait ses livraisons.
Tout est parfait…
Jusqu’au moment où une berline blanche se réinsère sans prévenir. Paris. Les
voitures qui déboîtent, les deux roues qui défilent, qui défient la ville, qui
finissent en boîte…
Tati m’offre une huile
de lotus qui m’envoie en Egypte, des maillots de bain bariolés dignes de Miami,
des marshmallows américains, des t-shirts faussement punks qui me ramènent à
Londres, alors que je suis au milieu du quartier musulman…
Je repars, toujours
chargée, avec un sac posé tant bien que mal sur le siège arrière et tenu par
un tendeur : je suis sherpa à
moteur.
Le temps est parfait.
Ni trop chaud, ni trop frais. A peine une brise pour de temps en temps me
caresser le visage. Je pourrais être à Madrid, Rome ou ailleurs. J'aurais
presque envie de pleurer devant tant de beauté.
Je finis mon voyage
sous le soleil de mon balcon, devant une assiette italienne. Mon petit New-York
me fait face, sans un nuage pour lui donner de l’ombre. Je termine sur deux ou
trois gâteaux que ma mère a rapportés d’Algérie : cornes de gazelle, pâte
d’amande, fleur d’oranger… Et sur un verre de menthe et de citron, qui pourrait
être un mojito… sans alcool.
Je suis en France. Je
suis partout. Je suis bien : je ne vivrais nulle part ailleurs.