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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
31 décembre 2011

Is it new year's eve ?

Voilà plus d'une heure que je suis revenue de la gare : Flûtine est repartie ce matin, aux aurores. La nuit est encore bien noire, je trouve. Il pleut.

Je vais donc avoir la journée complète pour faire ce que j'ai à faire : préparer la rentrée, et poursuivre mes révisions d'agreg. Sans grand enthousiasme, car je serai seule jusqu'au 7.

J'aimerais vous parler de toutes les sorties que nous avons faites, Flûtine et moi, pendant les vacances. Mais comme j'ai pris du retard, c'est difficile de rattraper... La toute dernière s'est déroulée jeudi soir. Nous avons repéré le théâtre, puis nous avons trouvé, par hasard, un troquet charmant dans une rue adjacente à la rue Lepic. Un délice de simplicité, de nourriture alléchante (tagliatelles poulet pesto et steak de requin), d'accueil sympathique.

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Le spectacle, ensuite, s'est avéré agréable mais sans plus : il s'agissait du Quatuor. J'en attendais beaucoup, et Flûtine avait d'eux un excellent souvenir. Pourtant, dès les premiers "numéros" (il n'y avait pas de fil conducteur entre eux), mon oreille a trouvé un son souvent faux. J'ai pensé que cela venait de moi, connaissant mal le violon. Mais ma musicienne m'a confirmé que j'avais raison. Outre cela, j'ai peu apprécié qu'il n'y ait qu'un enchaînement de saynètes, sans lien apparent. Sans doute ce groupe a-t-il mal vieilli, comme Chanson Plus Bifluorée que nous avions vu(e) quelques jours plus tôt. Une sorte de resucée d'anciens numéros rodés, avec des astuces parfois faciles, voire poussives.

Quatuor

Ceci étant, je n'ai pas pour autant regretté car j'avais envie de voir le Quatuor depuis un moment, et la soirée avec Flûtine était délicieuse. Et puis j'ai retrouvé un air que j'aime beaucoup, très aérien, qu'elle a identifié aussitôt...

Sinon, j'ai enfin repris le travail sur l'agreg, alors que ma confiance est minée et que je vis très mal l'approche des écrits. En deux jours, j'ai relu les six livres des fables de La Fontaine, en annotant, et en listant des questions plus ou moins importantes à poser à mes camarades de révisions, Asa et Tinette. J'ai l'esprit complètement vide de toute connaissance. Il faut absolument que je me repose (je suis épuisée, je n'en sors pas de cet état de fatigue); que je prenne des vitamines d'un côté, de l'euphytose de l'autre; que je fasse plus de sport pour évacuer les tensions; que je mange plein de légumes, encore et encore.

Mes envies de lecture, de sorties, de musique sont toujours aussi fortes mais je dois tenir encore quatre semaines. Juste quatre semaines. Comme c'est court pour faire semblant de maîtriser quatre auteurs !

Allez, ma journée de travail va bientôt commencer, et je me coucherai tôt ce soir pour débuter mes bonnes résolutions. Que faire d'autre, d'ailleurs ?

Il fait encore nuit à 8h30. Etrange.

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27 décembre 2011

Une bouffée de fromage ?

Soirée raclette entre amies hier soir... Asa, Tinette, Dolly, Flûtine et moi. C'était plein de vie, ça pétillait ! Et c'est bon dans cette grisaille ambiante...

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Il faudra aussi que je vous cause de la lesbienne invisible, de Fred Tousch, de Chanson Plus Bifluorée, et puis, et puis, et puis...

J'ai aussi des angoisses, et cela m'embête.

 

25 décembre 2011

Noyel marin

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Nous avons totalement improvisé, vendredi, un réveillon à la mer : direction Villers-sur-mer, à côté de Deauville. A deux heures de Paris, un dépaysement. Le soleil était là hier, et malgré une certaine fraicheur, nous étions bien. Nous avons marché, marché, marché tout au long de la plage. Et puis déjeuné face à elle, comme si notre pique-nique était un festin.

J'avais du mal prendre conscience que nous étions là, vraiment, car j'ai quelques angoisses en ce moment, qui m'empêchent de vivre parfois dans le présent. Et puis ce lieu est chargé d'un souvenir de vacances avec mes parents, alors que je devais avoir neuf ou dix ans : j'avais attrapé un très méchant virus, et je n'avais rien vu de mon séjour. Crises de délire à presque 41° de fièvre, épuisement total. Mais ce souvenir m'est cher car à la fin du séjour, j'avais regardé mon père nager au loin, avec ses jumelles, alors que j'étais assise dans un fauteuil avec une couverture... Cette image-là reste en mémoire.

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Pour le repas du soir, nous ne voulions pas forcément mettre les petits plats dans les grands, Flûtine et moi. Nous avons fait très fort : direction Karouf market, petits achats pour moins de dix euro, et repas... sur notre lit ! (On n'a même pas bu la bière, qui a été remplacée par du Koka lïte.)

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On a bien fait de ne pas sortir le soir car très vite, après l'ouverture des cadeaux, nous avons sombré dans le sommeil et Flûtine dans... une crise de fièvre. Serait-ce l'air de Villers qui provoque des délires ?

Nuit agitée mais énorme si l'on compte nos heures (couchées à 21h20, levées à 9h15...). Malgré la fatigue de Flûtine, nous avons rejoint Deauville pour marcher le long de la plage, et improviser un léger pique-nique avec nos restes. Et puis retour dans le silence, avec ma jolie passagère endormie, et moi qui conduisais.

Au fait, j'ai eu comme cadeaux de la musique (Alain Leprest, un live de Camille, Muse et... une démo de Flûtine !), de la lecture sur la peinture, et je me suis offert une petite lime à ongles rigolote.

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Cette globale simplicité m'a beaucoup plue.

20 décembre 2011

Petite annonce

Si quelqu'un a envie de voir le film "Oh my god !" pour 9€ à deux, dans un Gaumont-Pathé, je lui envoie mes codes de chèque cinéma... Je ne suis pas certaine d'y aller, et je ne voudrais pas perdre ces tickets, même s'ils n'étaient pas (trop) chers.

Faites-moi signe !

20 décembre 2011

No sapin

Ma déco de Noyel un peu conceptuelle...

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19 décembre 2011

Le cavalier bleu et le pont

Dans mon programme de Noyel, il y a aussi des expositions. Aujourd'hui, c'était celle de la Pinacothèque, consacrée à l'expressionnisme allemand. J'avais peur d'être déçue comme cela m'arrive au Luxembourg, quand il y a peu de toiles, mais là c'était vraiment une belle expo. J'y ai découvert des peintres inconnus au bataillon (dois-je en avoir honte ?), au milieu de Kandinsky : Jawlenski; Franz Marc; Nolde (que je connaissais et que j'aime décidément beaucoup); Münter; Kirchner; Macke; Schmidt-Rottluff... Mais mon coup de coeur -et celui de Flûtine aussi- a été pour Marianne von Werefkin.

werefkin par jawlensky

Voilà pour les présentations : son portrait a été réalisé par son compagnon, Jawlenski, en 1906.

Son univers fantasmagorique, sombre et coloré, les personnages dignes de contes merveilleux, les montagnes envahissantes, les chemins tracés : tout cela m'a attiré. J'étais ravie de m'éduquer le regard encore autrement, de m'obliger à voir des toiles abstraites (cela me pose souvent problème : je n'ai pas d'émotion face à ce type de peinture) et d'aller voir une exposition qui n'avait pas toutes mes faveurs a priori. J'avais réservé suite à une opération de promotion à la Keufna : une place achetée, une offerte. Sinon, c'est plutôt cher, comme partout : environ 11€. Là, 12€ à deux, ça me plait ! Et il n'y avait pas grand monde, quel plaisir...

Vivement la prochaine sortie : je suis ravie de vous parler d'autre chose que du lycée, de l'agreg, et/ou de ma fatigue attenante.

werefkin écoliers

 

19 décembre 2011

Ilo veCa Mille

Hier soir, j'ai (re)découvert une artiste que je croyais plus ou moins connaître par la grâce de certains titres, mais en concert, bon sang de bon-soir !, elle est extraordinaire : Camille.

CAMILLE concert

Il faut passer sur la première partie, menée par son frère, d'une platitude absolue, et très répétitive. Dès que Camille entre en scène, quelque chose se passe -ou passe-, et les effets de mise en scène, qui paraissent fort simples (une ampoule, des jeux d'ombres et de lumière), créent une poésie, une magie assez incroyable.

Mais Camille ne reste pas dans cette gamme, et elle bascule aisément dans la dérision, la drôlerie, avec une aisance déconcertante. Ce qui est encore plus déroutant, c'est sa technique vocale. J'ai rarement entendu quelque chanteur/chanteuse de cette trempe. Moi qui adore m'amuser avec ma voix, j'en suis restée médusée. Aigus, graves, lyrique, imitations...

Je n'ai pas vu le temps passer, malgré le manque de confort déplorable du café de la danse. Une fois revenue pour les classiques rappels, il y a eu comme un deuxième concert : plus de six chansons ajoutées, dont "Ta douleur" avec percussions effectuées au pied, ou une reprise extra de Michael Jackson.

Et tout cela avec une énergie et une concentration rarissimes, à mon sens. Comble de tout : le concert s'achève, et comme il s'agit de la dernière, elle nous propose de faire comme en 2005 où elle finissait sa tournée dans cette même salle : c'était le printemps, il faisait doux, et tout le monde l'a suivie sur le pont des arts en chantant. Dont acte hier, dans le froid et sous le bruine, mais quelle délicieuse folie !


Camille pont des arts

Nous étions presque deux cents, je pense, à chanter dans les rues, dans le métro, sur le pont, dans un esprit bon enfant et un enthousiasme, une simplicité qui m'ont ravie. Voir cette foule débarquer dans la nuit et chanter un air répétitif et entrainant, cela relève de l'inouï. Camille a même rechanté sur le pont une de ses chansons, alors que la foule faisait le choeur, d'une douceur infinie... Une sorte de magie de Noyel, quoi. Et oui, j'ai le droit de m'extasier sur cette générosité de l'artiste, et "l'événement humain". C'est si bon, dans la grisaille ambiante.

Bref (c'est un mot à la mode), si vous le pouvez, courez voir Camille en concert.

(Si j'y parviens, j'insérerai une des vidéos que j'ai faites hier soir...)

 Edito de 19h40 : oh la vache ! Il y a un article dans Libération ce soir à ce sujet, et ils ont choisi ma vidéo ! (sans me demander)

15 décembre 2011

Mots passants

J'ai décidé aujourd'hui de faire grève, pour toutes les fois où je ne l'ai pas faite en raison du retrait d'une journée de salaire : j'en ai assez de ce chantage pécuniaire. Et je ne veux pas être notée à la tête du client par un chef d'établissement non plus.

D'un autre côté, je me sens particulièrement fatiguée, aussi. Et je dois avouer que j'avais besoin d'une pause, même si les vacances s'annoncent : le concours blanc de sept heures m'achèvera samedi. Alors je me suis levée ce matin quand mes yeux l'ont exigé, vers 9h30. J'ai même pris deux tranches de mon délicieux pain d'épices (je commence à être au point !) avec mes cafés serrés.

Ensuite, j'ai travaillé : je suis parvenue à enfin rédiger une correction de commentaire, j'ai préparé divers documents pour mes premières. Je n'ai touché à aucune copie malgré mes quatre -demain cinq- paquets qui m'attendent. J'ai opté pour un classement de mes cours d'agreg, et quelques révisions. J'ambitionnais de porter mon attention sur Maupassant et La Fontaine, mais je n'ai pu finir que le premier, aidée par les chats.

photo

Côté agreg, il y a aussi une autre nouvelle que je trouve assez inquiétante : le programme de 2013 ( agreg_int_lettres_mod2013 ) est sorti. Jamais il n'était paru aussi tôt, et surtout avant l'écrit. A titre indicatif, quand il est paru l'an dernier en mars-avril, c'était déjà une révolution. Il y a deux ans, c'était en mai... Que doit-on comprendre ? Que le concours sera avancé d'autant, c'est-à-dire de six mois pour la session 2013 ? Je ne compte pas préparer l'agreg trois années de suite si je ne l'ai pas cette fois-ci, mais tout cela est dérangeant quand même...

A part ça, je suis heureuse de parvenir enfin à une vraie pause : l'ambiance au lycée se dégrade, et le travail me submerge, comme chaque année en cette période. Dans un peu plus d'un mois, je passerai à nouveau les écrits de l'agreg : j'ai d'autres chats à fouetter que gérer les querelles adolescentes des uns et des autres.

 Noyel sera fort simple cette année, je crois. Cette idée me plait. Je n'ai même pas acheté de sapin pour le balcon...

PS : j'ai plein d'envies de lectures hors agreg, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps. Et cela me réjouit !

 

12 décembre 2011

Encore une semaine

Encore une semaine à tenir, nez au vent. Ce soir, réunion parents-PP pour la remise des bulletins de ma classe de première techno, de 17h à 20h si tout va bien. Avant, ménage, courses, copies -dans le désordre.

Demain, gros bloc de cours, puis encore des rdv parents (réitérés en fait quasiment chaque soir).

Mercredi, apnée le matin, entre cours et commissions éducatives, puis le chauffagiste viendra me dépanner dans l'après-midi : nous nous ébouillantons à chaque douche, ce qui est moyennement agréable, vous en conviendrez.

crevettes

Jeudi et vendredi, rebelote cours et rdv (sauf si je fais grève jeudi), en tâchant de "tenir" les fauves, excités à l'idée des vacances. Et révisions d'agreg.

On pourrait croire que je serai en vacances à ce moment-là, mais non : concours blanc de sept heures samedi, en dissertation de littérature.

Ensuite, seulement, je pourrai respirer. D'ailleurs, nous avons un premier concert dimanche soir...

A part ces jérémiades, je ne vois qu'ajouter pour l'instant. Ah si : je crois que je suis jolie, là, tout de suite.

8 décembre 2011

Vilaine petite canarde

En salle des profs, il y en a qui me font la tête, comme on pouvait le faire à l'adolescence. Du genre : je parle avec quelqu'un à côté de toi, pour te montrer que je ne te parle pas à toi. Na.

Pitoyable. Asa et moi sommes les vilains petits canards de l'équipe de lettres. J'assume, mais c'est lourd au quotidien. Surtout qu'en ce moment, la fatigue est grande, et cela n'arrange rien.

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Heureusement, Flûtine est arrivée aujourd'hui. J'ai cuisiné un lemon pie et une purée de potimarron pour lutter contre le quotidien. J'ai aussi reçu mes deux albums commandés sur la Keufna. Et puis une ancienne élève est venue me parler devant ma salle, et sa réussite modeste mais sûre en première m'a fait plaisir. Ses compliments aussi, d'ailleurs.
Mes élèves m'ont amusée aujourd'hui en s'étonnant que je connaisse le site Deezer, que j'écoute des morceaux de rap pour comprendre leurs goûts, et que je parle de musique autre que classique.

J'essaye de programmer une soirée raclette avec les copines de lettres et Flûtine. J'ai plein de dates de concerts, expos, théâtre -en tête et sur ma table d'entrée.

 Cela n'a rien à voir, mais je commence à aimer le chocolat. Et ça m'embête un peu car c'est déroutant de voir ses goûts changer. D'un autre côté, ça fait du bien aussi de se sentir avancer, bouger.

 Le vent souffle dehors, ma girouette pivote et s'agite sur le balcon. C'est beau.

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