El pie libre
Je m'aperçois que dans mon dernier récit d'aventures médicales, j'ai oublié de préciser que je n'avais plus d'attelle et que j'étais passée de l'immobilité à l'obligation de "marcher" (oh, comme le mot est vaste et ambitieux pour ce que j'accomplis !) afin d'éviter la phlébite.
J'ai donc fait ma première sortie officielle hier, à Saint-Lazare.
Partie à 12h45 de la maison, j'ai dû atterrir dans le métro vers 13h05 -alors qu'il est sur la place en bas de chez moi. Je n'avais jamais constaté qu'il y avait un nombre astronomique de marches dans ces souterrains aux céramiques faussement blanchies.
J'ai mis ensuite trente minutes pour aller de la bouche du métro à la FNAC. Mais je l'ai fait, sans l'épuisement auquel j'avais eu droit lors de mon essai de sortie à La Défense. Le simple fait de pouvoir poser le pied par terre change tout. Heureusement.
Ensuite, j'ai enchaîné avec presque deux heures de cours particuliers (difficile de calculer précisément le temps de voyage en métro + le temps de marche pour arriver à l'heure). A 20h, j'étais cuite comme la salade, lessivée.
Et aujourd'hui, les corvées : vétérinaire (en voiture avec ma mère, impossible de porter Vodka dans sa boîte en claudiquant avec les béquilles), et mairie pour enfin faire faire les certificats d'hérédité suite au décès de la Reine (il y a déjà un mois maintenant...).
On aurait dit que je me faisais faire un faux passeport ou que j'allais devenir espionne : le papier d'impression est codé et sécurisé; le fichier Word est temporaire et s'auto-efface une fois que l'on a fini...