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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
30 octobre 2011

English sunday

Mon dimanche a été doux, hivernal, culinaire et sportif : repos, détente, travail, cheesecake façon NYC et lemon curd maison, jogging de 25mn dont nous revenons. Ce soir, soupe et plateau télé.

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Et hier, improvisation totale : exposition des portraits des écrivains de Gallimard par la Mairie de Paris, puis théâtre de l'Essaion pour voir une pièce forte et assez déroutante, Le jour où Nina Simone a cessé de chanter. Je vous en reparlerai, promis.

Les vacances passent trop vite, vraiment.

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29 octobre 2011

Pouplonnerie : n.f. Désir de rester tranquille, vaincu par des envies de sorties.

Mes journées de vacances filent entre travail pour l'agreg (Maupassant et Rabelais, incommensurables), sommeil massif et pourtant peu réparateur, sorties dans Paris (théâtre, cinéma surtout), un ou deux rendez-vous avec des amis.

Le soir de mon anniversaire, nous devions aller voir l'exposition Fra Angelico (qui m'émeut beaucoup) au musée Jacquemart-André, en nocturne, puis diner dans un restaurant choisi au hasard. Mais face à l'afflux (la queue n'avançait pas, et donnait sur la rue), nous avons renoncé. Un peu dépitées, nous avons improvisé et sommes allées voir The Artist dans un ciné de St Lazare. Ce fut un très bon moment : le film a un charme suranné alors que nous savons bien qu'il est récent; il reprend des codes anciens et se construit avec différentes trappes; l'ensemble est léger et pourtant pas creux; les acteurs sont délicieux (Bérénice Béjo est charmante, et en plus, il parait que j'ai quelques airs de la jeune femme, ce qui ne gâche rien à mon plaisir).

the-artist

Finalement, nous sommes rentrées après et avons diné simplement d'une omelette au chèvre vers 22h30. Cette improvisation m'a bien plu; d'autant que je voulais simplifier au maximum cette journée d'anniversaire. Ah et puis j'ai eu comme cadeau un album magnifique de Corominas d'après Le Portrait de Dorian Gray de Wilde, deux bouchées de chocolat (framboise et coco), et le ciné, évidemment.

corominas

Sinon, mercredi soir, sortie théâtre du côté de Montparnasse, en prenant des tarifs bradés sur le net. Il s'agissait de Madame de... Vilmorin, interprété par Coralie Seyrig (la nièce de Delphine). Au début du spectacle, nous sommes restées dubitatives, car la mayonnaise ne prenait pas : les regards de l'actrice partaient loin de nous, ce qui empêchait le contact, et la diction était particulière. Puis, progressivement, le charme a opéré, essentiellement grâce aux répliques de Louise de Vilmorin, très drôle, légère et profonde à la fois. Le lendemain, j'ai regardé une vidéo de la dame (morte en 1969) : elle était exactement comme Seyrig la jouait... Déroutant.

Aujourd'hui, visite d'un musée, achat d'une imprimante (j'ai un mauvais karma avec la technique depuis septembre, je crois), et théâtre encore ce soir !

Allez, Maupassant m'appelle un peu... Je l'entends qui râle.

24 octobre 2011

18 + 18

Je pensais l'an dernier en avoir fini avec le spectre de mon anniversaire, avec cette date irrémédiablement accolée à celle de la mort de mon père. Je me disais que je me réjouissais enfin, que je sortais plus légère de toutes ces années de deuil.

Et puis voilà qu'octobre s'est avancé, cette année, tapi dans l'ombre d'une angoisse. J'ai mis un peu de temps à  formuler ce qui m'alourdissait : j'entame maintenant une "autre tranche" de ma vie, puisque cela fera dix-huit ans que mon père est mort, alors que je venais d'avoir dix-huit ans. Autant d'années sans lui, qu'avec lui. Enfin, pire encore : si l'on compte la petite enfance, mon absence de souvenirs avant l'âge de sept-huit ans, et le moment où l'on commence à vraiment échanger intellectuellement avec les adultes, cela se réduit à une peau de chagrin...

Il n'empêche que, dans les chiffres, voilà qui tombe presque rond : j'ai deux fois mon âge, et je bascule définitivement vers des années au-delà de la période que j'ai vécue avec lui.

Je ne peux pas conjurer le sort, aller contre cet état de fait. Alors, je le formule, du mieux que je peux, quand ces angoisses me mènent la vie dure. Je tâche de profiter de ce que la vie m'offre, même si j'ai toujours du mal à me projeter dans l'avenir, tant la mort me paraît "facile", proche, inévitable et sans logique.

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Je m'extasie sur les petites choses; je contemple, je savoure.

Hier, j'ai emmené Flûtine à Giverny, et c'était beau. Il y avait une exposition de la collection Clark, et puis la maison, si chaleureuse, de Monet. Et, malgré le monde, le jardin et les nymphéas qui apaisent...

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A la fin de la journée, grosse céphalée qui m'a anéantie temporairement. Impossible de reprendre la voiture. Le retour a été silencieux, mais aussi pittoresque. Enorme cocktail Molotov de cachets le soir, tard. Aujourd'hui, je vais mieux. Qui a parlé de somatisme ?

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16 octobre 2011

Petites douleurs, petits bonheurs

Il fait grand beau sur Paris, nous avons même déjeuné sur le balcon. Avant, nous sommes allées à la piscine. Je suis assez peu fluide dans cet élément, mais je parviens à améliorer un peu les choses : j'ai fait 27 longueurs de 25m en 45mn. Ne riez pas : pour quelqu'un qui a peur de l'eau, c'est l'équivalent des championnats du monde, là.

Nous alternons petits joggings et piscine depuis que Flûtine est là, alors que nous sommes moyennement en forme mais cela fait le plus grand bien.

Et avant la piscine, j'ai voulu voter pour le second tour des primaires. (Je n'avais pas pu y aller au premier tour, passons) J'arrive, et j'annonce que je suis en attente de ma nouvelle carte d'électeur, ayant fait la demande sur le site du service public. Et là, gros hic : comme je n'existe pas encore dans ma ville, et que je n'existe plus dans l'ancienne (ils m'avaient radiée des listes sans que je le sache), je n'ai pas pu voter. Cela fait deux fois que je suis frustrée dans mon droit civique. Je suis en colère contre moi-même parce que j'aurais dû m'inscrire bien plus tôt sur les listes, mais aussi contre cet empêchement de pouvoir voter alors que je le veux.

A part ça, nous sortons aussi au théâtre : nous avons vu vendredi La Douleur de Duras avec Dominique Blanc. J'étais très fatiguée, et j'avais du mal à me concentrer. Ou alors c'était une défense de ma part : ce texte m'avait bouleversée quand je l'avais lu il y a des années. D. Blanc est évidemment impeccable, aussi rigide que les mots l'imposent. J'attendais peut-être trop de cette pièce dont j'avais beaucoup entendu parler : cela m'arrive souvent d'être un brin déçue face à une oeuvre trop admirée.

douleur duras

Et hier soir, Flûtine m'a invitée à une représentation de Derniers remords avant l'oubli de Lagarce (pièce au programme de l'agreg). C'était la deuxième mise en scène que je voyais de ce texte, ce qui m'a permis de le découvrir encore autrement, et d'apprécier certains points, certains traits. Je reste cependant sur ma position initale : Lagarce est intéressant, vraiment, mais de là à le choisir pour un programme d'agrégation... J'y vois un laboratoire du langage (comme Robbe-Grillet l'an dernier, me direz-vous) mais je ne ressens pas d'émotion particulière, ou de plaisir de la lecture. Lagarce me semble être fait pour être joué, et non lu.

Ce soir, séance de travail avec Asa et Tinette, ce qui nous fera le plus grand bien : non pas de travailler, mais se voir. Nos semaines ont été difficiles, pour diverses raisons : le blocus (qui a continué jusqu'à vendredi...), l'enterrement de leur ancienne collègue et surtout amie...

Je n'ai jamais vécu ce type de deuil, celui de quelqu'un que l'on a choisi de faire entrer dans sa vie, et qui nous a choisi également. Y penser me noue, et me renvoie à d'autres décès, d'autres douleurs, dont celle liée à mon père, évidemment...

9 octobre 2011

Bouillefliquer : surveiller son poids, de loin, en cachette.

Il y a des événements bien plus importants dans le monde, dans notre quotidien, et je vais paraitre très nombriliste (n'est-ce pas l'apanage des blogs, d'ailleurs ?) mais voilà : j'ai passé un seuil de poids important. J'ai changé de dizaine.

J'attendais, j'espérais cela depuis des mois, et j'avais un mal fou à perdre à nouveau après ma stabilisation.

Je suis 400 grammes en-dessous du seuil qui était à atteindre. Depuis le mois de mai, j'ai perdu presque sept centimètres de tour de cuisse, et cinq sur les hanches.

Alors il pleut, le moral est variable, je ne suis pas au top en ce moment, mais cette nouvelle, là, en me pesant à reculons (la perception de mon corps est de plus en plus faussée, semble-t-il) ce matin, m'a fait du bien.

A suivre...

pèse personne chats

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2 octobre 2011

Soufflinoter : ignorer les propos agressifs / censurer les injures

Je reviens d'un jogging plutôt court, mais ma foulée devient moins lente ce qui signifie que je fais la même distance mais plus rapidement. Vous me suivez ? J'essaye de trottiner tous les deux ou trois jours, pour appliquer le vieil adage "mens sana in corpore sano". Pas toujours évident de trouver la motivation, surtout par cette chaleur.

Je sais que j'alimente moins le blog (on dirait un enfant qu'il faut nourrir...), sans doute parce que je m'y accomplis moins qu'avant, ou encore parce que ce dont j'aimerais parler n'a pas forcément sa place ici, mais aussi parce que je suis le nez dans le guidon, à ne plus savoir par quoi commencer certains jours...

Les cours de la fac sont une fois de plus très inégaux, et me ramènent parfois à mes oraux ratés, ce qui me fait bouillir sur place puisque je ne comprends toujours pas ce qu'il fallait faire.

Sinon, je n'ai pas beaucoup de vie sociale, même en salle des profs. C'est étrange : à la fois je me sens très bien dans ce LycéeDésiré, et par instant j'ai les mêmes sensations que lorsque j'étais TZR...
Heureusement, Emy m'a permis hier de lutter contre cette fatalité, et comme d'habitude nous avons pris une glace été sages et avons papoté discuté philosophie et cours du diesel.
En la quittant, je suis passée devant l'église St Gervais, et je suis entrée alors qu'il y avait un office. C'était assez beau.

St Gervais

Demain, je vais rendre ma voiture qui était en leasing, en priant tous les saints de la mécanique que l'on ne me demande pas de payer des frais de réparation supplémentaires.

Là, je reste un peu devant l'écran pour éviter d'affronter mes devoirs de prof, ainsi que la mise en fiches des livres d'agreg...

PS : je modère les commentaires suite à des interventions d'un troll quelque peu immoral, mais ne vous inquiétez pas : je publierai vos réactions aussi rapidement que possible !

25 septembre 2011

Croquaille : n.f. Bruit de la noix qui est cassée avec une pince monseigneur ou un outil de bricolage.

noix pince

Cette année, quelque chose me perturbe, me chiffonne aux entournures par rapport à la préparation de l'agreg. Je tourne autour mais je crois que je suis bien plus consciente de l'esprit de compétition qui existe, sans doute parce que je me mets une certaine pression pour cette deuxième session.

Hier, j'ai assisté aux premiers cours de la Fac, que "j'essayais" : je fais un grand tri, pour m'alléger quelque peu. J'ai retrouvé des têtes connues, beaucoup d'admissibles qui retentent leur chance comme moi, tout ça... J'ai été très sensible au fait que nombreux sont ceux qui n'écoutent pas, restent dans une forme d'autisme, presque. La question qui suit est évidemment : en suis-je aussi ?

Ou alors je suis vexée parce que j'ai l'impression que l'on ne m'écoute pas, moi. Comme si ma parole ne valait pas grand-chose. Je le ressens aussi au lycée, avec les collègues (et jamais avec les élèves).

Par ailleurs, je sens bien que je n'ai jamais été fort combative non plus. Par contraste avec Asa, c'est flagrant.

J'ai aussi appris qu'une fille absolument incompréhensible et pédante, qui passait l'agreg pour la troisième fois, avait eu 20 en littérature comparée. Je savais qu'elle était bien classée, et je m'étais dit que l'atout de la simplicité n'en était pas un pour l'agrégation. Cela m'a donc été très fortement confirmé hier. Je reste aujourd'hui incapable de produire de tels commentaires pompeux, verbeux. Même si je parvenais à nouveau aux oraux, je me casserais sans doute le nez de la même façon.

N'allez pas croire que je déprime. Je prends conscience de certaines choses, d'un malaise, et je tente d'avancer pour ne pas redevenir l'ancienne Virgibri, abattue, pessimiste, vaincue d'avance. J'ai quand même commencé à travailler mais, même si cela peut paraitre prétentieux, mon souci ne se situe pas là : je dois croire en moi, et me pousser, seule.

 desserts noix

Pour me changer un peu, j'ai préparé un gâteau aux noix (que l'on a ramassées avec Flûtine le week-end dernier) et une tarte pommes/noix zossi. J'aime quand ça sent bon dans l'appartement. Dommage que j'y sois seule...

21 septembre 2011

Aquegnifier : Parler très vite en faisant/pensant à plusieurs choses à la fois.

Dire que mes semaines sont lourdes serait un doux euphémisme cette année encore, je crois. Je ne lève pas le nez du guidon quand je suis au lycée. On attend tous le moment où l'on se dira : "C'est bon, on est sur des rails, ça roule !" Pour l'instant, je n'arrête pas. Et pourtant, les premières copies ne sont pas encore "tombées"...

Heureusement, je me suis accordé un week-end avec Flûtine dans la Chartreuse. Il a même neigé sur les cimes face à nous. Hélas, mon train de vendredi soir -le dernier- a accusé un retard d'une heure, et je suis arrivée à destination à 1h10 du matin, épuisée.

Sinon, j'ai installé aujourd'hui ma nouvelle freebox. A dire comme ça, c'est anodin. Mais même pour moi qui m'intéresse à la technologie, le défi a été d'éviter un conflit entre mon imprimante wifi et le routeur. J'ai mis deux heures, je crois, à résoudre ce problème. Je n'ose même pas y penser, alors que j'entamai un joli cahier sur La Fontaine (message personnel : Hermione, contacte-moi par mail !). Je me suis acharnée car j'avais besoin du scanner pour remettre encore à jour le trombinoscope de la classe dont je suis PP. En première d'adaptation, il y a beaucoup de turn-over, et l'on ne s'y retrouve plus ces derniers jours. N'ayant pas la photo d'une énième nouvelle élève arrivée aujourd'hui, j'ai mis dans sa case cette image...

ecureuil

Honnêtement, ça m'amuse beaucoup !

A part ça, il me reste mille choses à faire d'ici la fin de la semaine :

  • récupérer dans Paris mon ancien ordi Sony réparé.
  • l'installer chez ma mère, avec wifi, etc... Hum.
  • prendre rdv chez le garagiste pour rendre ma voiture.
  • aller en voir d'occasion (j'ai répéré un chouette modèle d'une marque pas française).
  • préparer un contrôle de lecture et une lecture analytique.
  • continuer à travailler sur La Fontaine.
  • faire une séance de travail pour l'agreg dimanche avec Asa et Tinette.
  • préparer un gâteau aux noix. Oui, c'est une urgence vitale.
  • faire quelques courses de fruits et légumes.
  •  m'inscrire sur les listes électorales.
  • établir un devis d'assurances à la Maif pour quitter la Maaf, qui me réclame l'argent donné pour mon ancien scooter volé.
  • aller à la Fac toute la journée de samedi pour l'agreg.

En dehors de ça, rien de spécial. Et vous ?

16 septembre 2011

Billoter le Sahara : Exp. pop. Impression de marcher dans le sable en déployant beaucoup d'énergie.

Je n'ai pas disparu, non, non. J'ai juste des semaines chargées, et je vois que cette rentrée s'annonce en fanfare. J'ai mal à la tête depuis plus d'une semaine, de façon lancinante et régulière, sans sombrer vraiment dans la migraine. Les chefs nagent dans le n'importe quoi; le réseau informatique est complètement kaput; on manque de moyens, et pourtant, pourtant, je suis bien dans ce LycéeDésiré.

désert

J'ai eu aussi quelques angoisses, liées complètement à la préparation de l'agreg : impossible de m'y mettre vraiment. Grosse crise de confiance, en fait. J'ai vu Tinette hier, pour évacuer, formuler ces inquiétudes, analyser un tant soit peu cette paralysie. Elle m'a aidée à établir un planning, aussi. Je vais fonctionner par quinzaine dorénavant, et réapprendre à travailler beaucoup seule. Pour les deux semaines à venir, ce sera La Fontaine. A fond les manettes.

Mes élèves semblent assez étonnants cette année, sinon : pas de classe "parfaite" mais des élèves, des classes qui bossent majoritairement, qui essayent, qui participent, qui écoutent. Je dépense donc beaucoup d'énergie pour "assurer" (et me rassurer ?).

Ce soir, je pars rejoindre Flûtine, enfin. Nous vivons nos rentrées en parallèle, le nez dans le guidon, alors que j'aimerais revenir chaque soir à la maison et me rassurer auprès d'elle, dans la tornade de cette période de reprise. Je vais donc m'accorder trois jours de "vacances" -avec les fables sous le bras, quand même. J'arriverai tard dans la nuit, mais qu'importe.

 Et puis en début de semaine prochaine, j'aurai peut-être mon nouveau modem Free, puisqu'Alice a été rachetée par cette marque. J'ai décidé de réactualiser mon matériel gratuitement. J'espère juste que je ne serai pas privée du net trop longtemps...

11 septembre 2011

Racouniffe : n.m. Basilic qui perd de sa fraicheur, indiquant que l'été s'en va.

Je pense que le jeudi et le vendredi, j'alimenterai peu mon blog : ces journées vont me lessiver. J'avais oublié à quel point je donnais de moi-même en cours chaque heure, et quelle pression l'on peut s'imposer en période de rentrée, de façon consciente ou non. Le vendredi, je suis au lycée de 7h30 à 16h15, et je donne six heures de cours, par exemple.

J'ai l'impression que cette année, les données sont inversées : mes deux secondes me laissent perplexe (ils ont leur matériel, ont fait le travail, restent calmes, lèvent la main pour répondre, etc) et ma première d'adaptation -je dois lui trouver un surnom-, comment dire ? Je ne la sens pas.

Du coup, je dois redoubler de travail pour, d'un côté, alimenter l'appétit des secondes (ce qui ne signifie pas qu'ils ont un beau niveau pour autant, mais qu'est-ce que c'est agréable d'avoir des élèves devant soi !), et de l'autre, cadrer la première.

Sinon, je suis allée hier matin à la réunion d'accueil pour l'agreg 2012. Je me suis sentie un peu comme à l'époque de la prépa : légèrement ironique face à mon expérience, pour pouvoir survivre... Nous verrons la suite des événements. Au retour, quand j'ai lu Rabelais, je me suis endormie. Même résultat qu'avec Robbe-Grillet l'an dernier. Zut.

Pour changer le rythme de l'agreg, Flûtine et moi avons décidé d'aller voir des spectacles fréquemment, et je suis ravie d'avoir déjà quelques places en réserve... Je vous dira lesquelles progressivement. Na !

 

Globalia

A part ça, je fais de la littérature buissonnière avant de me coucher. Je lis une contre-utopie, Globalia de Jean-Pierre Rufin. J'avais dans l'idée l'an dernier de la faire lire en lecture complémentaire mais c'est trop long. Dommage, car ce n'est pas mal du tout.

Vendredi soir, pour évacuer mes deux journées intenses de cours, je suis allée au cinéma avec Pumpkin. Nous avons vu RIF, grâce à Ed qui m'avait donné deux places gratuites. Autant le dire tout de suite, ce film est d'une platitude absolue, ne décolle jamais et nous n'avons pas su pourquoi il avait été tourné. Pourtant, ça nous a amusées de voir un navet.

 

RIF

Sinon, j'ai décidé d'accepter l'offre de Free qui a racheté Alice et de passer à la freebox version 5. J'aurai peut-être moins de bugs du modem. C'est étrange, d'ailleurs, comme il se déconnecte de façon intempestive toutes les dix minutes quand Flûtine est là. Je sais qu'elle a de l'électricité, voire du magnétisme dans les mains, mais c'est troublant. A chaque fois qu'elle repart, je n'ai plus un seul bug...

Là, il pleut et le noirot s'est couché le long de l'ordi, près de moi. Il cache son nez sous mon bras. J'ai mal à la tête (la migraine trainait depuis jeudi, la voici). Mais je vais préparer quand même mon agenda pour avoir l'esprit tranquille.

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