Froid automnal
C'est étrange comme j'ai une impression de gueule de bois alors que je n'ai pas bu hier soir. Couchée tard, oui, mais that's all : nous avons réuni le G5 en ce début d'année scolaire, et c'était bien bon de retrouver enfin les copines. Tinette avait préparé de délicieuses lasagnes, entre autres. Et Flûtine a été intégrée à notre groupe de douces folles, en plus.
Sinon, à part ça, j'ai froid et ça ne passe pas. Faut dire que rester assise devant l'ordimini avec mes polycopiés (Hugo, Alain, Baudelaire) à préparer les cours, ça pousse à la stagnation.
Flûtine, pendant que j'étais à la fac samedi, écrasée par des textes fort difficiles et quasi inclassables, m'a gentiment offert La Jalousie de Robbe-Grillet (wouèèèèh !) et la bonne édition de Rimbaud. Parce que voyez-vous, sur mes quatre exemplaires, aucun ne correspondait aux attentes du programme, évidemment.
Techniquement, je me sens à la masse pour le concours. Mais intellectuellement, c'est jouissif de se remettre en question; de revenir à des acquis anciens, plus ou moins volontairement occultés; de découvrir certains auteurs rarissimes (Rémy de Gourmont, Edouard Dujardin, Akhmatova...)...
Et rien à voir, mais je songe très fort à mon scooter en hésitant par rapport à une promotion qui s'achève chez Honda le 1er octobre... Que faire ?
Ah, le cuit-vapeur sonne l'heure du déjeuner ! Décidément, je vous abandonne pour le repas fréquemment, ces temps-ci.