Révolution intérieure
L'attente de l'Autre est douloureuse depuis hier. Vraiment. Je sais le côté excitant de la frustration, mais là je dois gérer le manque, l'envie de la voir, de continuer à la découvrir, de parler avec elle autrement qu'au téléphone... Il me faut patienter encore deux semaines, et cela me semble intolérable.
Alors je m'accroche au quotidien. J'ai fait une sieste, corrigé cinq dissertations cet aprèm, je m'apprête à filer dans Paris pour une course (j'ai repéré un cadeau dans les soldes pour Flutine...), avant d'enchainer sur le cours du Louvre. Je n'ai guère envie de sortir dans le froid, mais cela me donne un but et m'occupera l'esprit quelque peu.
Mes élèves commencent un peu à s'inquiéter pour le Bac blanc (il était temps !) et me posent des questions ahurissantes du type : "On aura droit à vos cours et aux commentaires pendant l'épreuve ?" ou encore "Les examinateurs, ils prennent en compte l'horaire auquel on passe pour nous noter ? Nan parce que moi le matin, je ne suis pas en forme, vous voyez...". Mais oui bien sûr, et nous allons tous nous tenir la main, vous mettre 20/20 et chanter un cantique de louanges à l'Education Nationale...
Sinon hier soir, la pièce était très chouette. Elle portait sur la société de consommation et le monde de l'entreprise. Je crois qu'elle leur a plu. A moi aussi, d'ailleurs, même si j'étais épuisée en rentrant.
Bon allez, je finis mon thé Mai 68 de chez Fauchon, et je file dans la froidure, Ipod sur les esgourdes...