La prairie du revenez-y
Tout dans le désordre !
Un élève de STG m'a fait sa crise car je l'ai insulté, paraît-il : dans ma grande ignominie, j'ai balancé vertement et sans ménagement qu'ils avaient des... cerveaux de poissons rouges. Je suis diabolique. Le pire est à venir : "J'ai pas un cerveau de poisson rouge ! C'est tout, voilà !" Et là, affreuse prof que je suis, j'ai rétorqué qu'en effet, cela se voyait à ses notes...
Sakapus revient vraiment après les vacances. Comme elle n'a pas aimé que je lui dise les choses telles qu'elles sont, sans plus, elle m'a fait un mail sec hier soir pour que je distribue à des classes fantômes ses travaux pourris (sorry). Du coup, ce matin, j'ai débarqué à l'administration avec deux beaux paquets de copies tout frais à lui faire parvenir par voie postale. Comme m'ont dit les collègues, elle doit réchauffer le poignet et "faut arrêter de déconner" (dixit)... Plus sérieusement, ce n'est que justice, car je vais tout lui fournir sur un plateau d'argent (bulletins, cahiers de texte, etc) et me retrouver avec 120 copies alors que je ne serai plus en poste serait une gageure. J'en ai donc dorénavant 60.
La seconde frappée envisage de faire un accueil grandiose à Sakapus, je crois : pour eux, elle a été absente six mois et l'affectif compte, quoi qu'ils en disent. La TZR est devenue "leur" prof. Enfin, je me dis ça aussi pour me faire plaisir, sans doute. Mais les premières S et l'autre seconde semblent se le dire aussi...
J'ai imprimé -je suis machiavélique- les travaux de Sakapus à distribuer tels quels : avec coquilles, fautes et erreurs de pagination. Déjà qu'elle ne sait pas utiliser word et accompagner un mail d'une pièce jointe, je ne vais pas non plus faire son boulot de rentrée à sa place...
Cela me fait déjà assez mal d'envisager qu'elle puisse flinguer tout le travail accompli avec "mes" classes.
Heureusement, ce soir, je vais à un restau de tapas par temps de pluie avec Pumpkin ! Ouf...