Tournicoti tournicota
En ce moment, je suis particulièrement fatiguée. Mes cernes me le disent, alors que je n'en ai quasiment jamais. Mais je ne parviens pas à dormir longtemps et correctement : ce matin encore, je me suis réveillée à 6h30. Sans compter les yeux ouverts à 3h30. Ou le cauchemar vers minuit. Pffff.
Cette semaine, j'ai pris un petit coup de vieux en discutant avec deux collègues : on parlait Capes et Agreg, âge pour passer le concours, etc. Et là, elles annoncent leurs années de naissance : 1981 et 1979.
_ Ouh, les filles, je me sens vieille ! Je suis de 1975...
_ Tu ne les fais pas ! (ton légèrement sec) Tu as une sacrée bonne crème hydratante...
Crème hydratante ou pas, j'ai six ans d'écart avec l'une, et quatre avec l'autre. Ben, ça m'a fait tout drôle. Je sais, c'est bête.
Sinon, l'élève aux douze pages de sms m'a prise comme confidente. C'est à la fois flatteur et délicat à gérer, je trouve. Ce qui est très drôle, c'est qu'il dit ne pas m'avoir encore trouvé de défauts. Arf.
Aujourd'hui, avec S., nous aurions dû fêter nos huit ans de rencontre. Ambiance particulière : elle était chez sa nouvelle copine cette nuit et elle part pour le week-end. De mon côté, je verrai peut-être la fée. Nous avançons chacune de notre côté. Je ne sais pas exactement ce que je ressens : pas de jalousie, mais mon ego en prend un coup, je crois. Paradoxal, puisque je fais comme elle...
A part ça, j'occupe mon esprit et mes journées avec des idées déco, le choix des rideaux, les changements d'adresse, les résiliations, les nouveaux contrats... L'agence a déjà retrouvé un locataire pour ici. Tant mieux, car voir une nana péroxydée incompétente faire visiter les lieux (sans même repérer la cuisine... "Euh, c'est marqué sur la fiiiiche !" répondait-elle systématiquement aux visiteurs), alors que nous sommes là, cela finissait par m'exaspérer.