Last week
J'ai mis quarante minutes ce matin à me lever. Il est grand temps que les vacances arrivent. J'en ai d'autant plus besoin qu'au retour de celles-ci les élèves estimeront avoir fini l'année (il y a des voyages scolaires) et que nous ferons de la discipline avant d'enseigner notre discipline (pardon pour ce mauvais jeu de mots).
Heureusement, j'ai une amie allemande qui vient trois jours, durant lesquels nous allons jouer aux touristes. Je vais lui montrer tous les lieux parisiens que j'adore, et nous avancerons au gré de nos envies.
Avant son arrivée (mardi), je devrai faire un grand rangement dans l'appartement... Mon bureau ne ressemble à rien, il y a encore quelques cartons qui traînent, etc. Pas sérieux, tout ça, ma bonne dame.
Ce soir, je donne un cours particulier histoire de me faire des sous pour les vacances. Pas mirobolant, mais c'est toujours mieux que nos heures sup' validées six mois après avoir effectuées.
Quant à la remise des bulletins dont je devais parler, je vais faire (très) court : quinze parents venus sur vingt-cinq; quatorze réussites, un échec. Une maman n'a pas voulu entendre (ou ne sait que trop) le bilan que nous tirons sur son fils, qui, à mon sens, relève de troubles comportementaux/psychiques. Elle a réagi comme toute mère, et est partie presque en claquant la porte, les larmes aux yeux... J'étais retournée comme une crêpe, car ce n'est pas ce que je voulais. Aujourd'hui, j'ai découvert par hasard dans le carnet de son fils qu'elle voulait me rencontrer à nouveau. Espérons que cela sera moins tendu et qu'elle écoutera jusqu'au bout ce que je dois lui dire.
Certains problèmes nous dépassent parfois, et nous devons savoir prendre du recul : nous ne sommes ni psy, ni assistante sociale. Mais j'ai eu mal pour le Pierrot lunaire qui est dans ma classe, et pour sa mère...