L'élève ne demande qu'à être retenu, à mon sens. C'est ontologiquement inhérent à l'élève.

Certes, mais il faut aussi des élèves qui le veuillent... C'est sans doute le cas à Lakanal, mais pas partout. <br /> Il y a aussi dans cette relation le souci de l'élève qui fuit l'établissement dès les cours finis...<br /> Donner/recevoir fonctionnent dans les deux sens.

Des échos de profs de lycée - qui côtoient profs de collège et profs de prépa dans le grand établissement qu'est Lakanal, n'est-ce pas. <br /> <br /> Je n'ai jamais dit non plus que c'était une solution que de forcer (tu dis "obliger"). Mais il y a quelque chose à faire. Car l'enseignement, tu le sais mieux que moi sans doute, ce n'est pas n'importe quel métier. Ce n'est pas traiter une quelconque paperasse, ce n'est pas gérer un quelconque capital - c'est instaurer une relation humaine primordiale, indispensable à notre humanité. (Je sors des grands mots, mais c'est bien de cela qu'il s'agit, quoi qu'on en pense). Je refuse que les profs ne pensent qu'à rentrer chez eux le plus vite possible. Comment peut-il dans ce cas y avoir "relation".<br /> <br /> Bref, ma réflexion n'est pas encore très aboutie, mais l'idée est là.

Mmmmmm.... Et la solution des 35 heures de présence effective résoudrait cela ?<br /> Ce sont des échos de profs de Prépa ou de lycée/collège ?<br /> Il y a toujours eu, dans tous les métiers, ce type de désintérêt, à mon sens. Rien de nouveau sous le soleil. Mais je crois pas qu'en obligeant des gens à rester dans quatre murs que cela provoquerait une "vocation" qui n'a jamais eu cours...

Que les établissements sont désertés par pas mal de profs - qui ne supportent pas la plupart de leurs collègues, qui ne veulent pas s'intéresser plus que ça à leurs élèves. (Dixit des profs)