Apprendre

Le concours d'hier a été bénéfique sur un point : j'ai compris ce qui clochait. Bon, j'ai eu une illumination au bout de la dixième volée (sur laquelle j'ai fait un trente !), après quelques pailles, certes, mais j'ai avancé dans mon tir. On a tendance à oublier qu'une contre-performance reste une performance. C'est d'ailleurs là que l'on apprend le plus.

Ma première série s'achève sur 203 pts, gloups. La deuxième sur 234, petit gloups. Normal, me dis-je sans me trouver d'excuses : je suis entre deux arcs, entre deux jeux de flèches, entre deux façons de tirer, et entre deux coaches...

Je redescendrai peut-être en niveau 2 l'an prochain, mais quelle importance ? Pour les divers championnats, il n'y a pas de niveaux ! On est senior femme, point barre. Cela ne m'empêchera pas de cartonner si je dois cartonner. Et peut-être aussi pourrai-je me faire surclasser en niveau 1 cas échéant, mais je ne sais pas comment ça se passe.

Sinon, je vais tout faire pour tirer avec mon nouvel arc sur le concours de mon club et le target de Châlons : quitte à ne pas faire de score mirobolant, je voudrais me faire plaisir . J'ai essayé mes nouvelles X7 (qui font un tabac, d'ailleurs !) jeudi soir, et j'ai eu un très bon ressenti. Comme dit un de mes coaches, tirer des alus, c'est beaucoup plus rond, plus doux que les carbones.

En fin d 'après-midi, j'irai chez S. pour faire un atelier luminaire/perles. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, l'abat-jour d'une lampe champignon a littéralement explosé par terre récemment, et je cherche à transformer joliment ma lampe. J'hésite à aller chez S. en scooter à cause de la température : j'ai parfois l'impression de sacrifier ma féminité et mon style afin de ne pas mourir de froid et d'être à l'aise sur mon 125...