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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
21 août 2006

Come back

Me voilà revenue de mon périple sportif en République Tchèque. Nous avons décroché quatre médailles (or, argent x 2, et bronze). Nos archers poulies ont gagné avec honneur et fougue le titre de Champions d'Europe par équipe, sous nos cris et nos larmes. Ces dix jours intensifs m'ont permis de m'occuper l'esprit, mais le retour à la réalité est dur : les larmes retenues poussent la porte des paupières, lourdes d'un sommeil sans fond ou cauchemardesque, c'est selon.
L'incinération aura lieu demain. Je ne suis pas retournée au Père Lachaise depuis presque douze ans... J'appréhende cet affrontement avec les souvenirs, et l'Absence.
Petit tour dans Paris cet après-midi pour m'aérer l'esprit, même si un travail de titan m'attend sur le blog handisport.

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10 août 2006

Albertine

Je l'ai vue au matin, sous ses 80 mg de morphine, parce que je pars demain et que je savais qu'elle allait mourir. Le médecin nous avait dit qu'elle était dans ses derniers instants, dans "la phase d'agonie".

Elle est morte il y a une heure.

Elle a maintenant la photo de mon père dans ses mains; elle porte les vêtements bleus que nous lui avons choisis ce matin même; et je pleure sur cette grand-mère admirable et infernale, drôle et touchante, indépendante et généreuse. Je pleure comme une gamine qui apprend ce qu'est l'absence.
Je le sais, pourtant. Mes sanglots sont donc silencieux et abattus.

L'incinération attendra mon retour de République Tchèque. Qu'il est dur de survivre à ceux que l'on aime.

La Reine est morte. Vive la Reine !

tristesse

9 août 2006

No way

Toujours dans l'attente terrible de voir la Reine mourir; les préparatifs approximatifs pour le championnat d'Europe handisport (départ vendredi matin); les rencontres avec une amie dans une situation délicate; et ce sentiment d'impuissance sur tout, comme si j'étais inutile, comme si je ne parvenais pas à aider.
L'image de soi est si difficile à travailler et à accepter...

vide

7 août 2006

Clic

L'album de photos de mes vacances ibériques est en ligne. J'ai fait du tri en supprimant celles de Honfleur et de mon séjour à la montagne. Quatre photos félines ont été ajoutées, aussi.
Bon visionnage !

7 août 2006

La vie continue

Findley
Timothy FINDLEY, Pilgrim,
Folio, environ 800 pages, 10.90€

Parce que ce livre est aux confins des plus grands troubles, entre fantastique, réalisme, poésie et histoire, je vous dis de l'acheter les yeux fermés. Il se dévore sans façons.
Je compte poursuivre mes lectures de cet auteur canadien très rapidement car la langue, même traduite, est belle, et la trame de l'oeuvre excellente.
Pour vous faire une vague idée du "pitch", voici la quatrième de couverture :

"17 avril 1912 : deux nuits après le naufrage du Titanic, un homme du nom de Pilgrim, auteur d'un livre fameux sur Léonard de Vinci, se pend dans son jardin à Londres. Il est retrouvé le lendemain et l'attestation de son décès est signée par deux médecins. Cinq heures plus tard, son cœur recommence à battre. La mort a refusé Pilgrim.
Réfugié dans le mutisme, Pilgrim est interné à la clinique psychiatrique Burghölzli de Zurich où l'un des médecins, Carl Gustav Jung, est immédiatement fasciné par ce cas hors du commun. Pilgrim, qui dit avoir vécu plusieurs vies, côtoyé Léonard de Vinci, sainte Thérèse d'Avila et participé à la construction de la cathédrale de Chartres, est-il un malade mythomane, un rêveur de génie ou la victime d'une étrange malédiction? Un roman ambitieux, fantastique, métaphysique, dans lequel apparaissent Henry James, Oscar Wilde, Monna Lisa... Un roman d'une construction brillante et hardie, à l'écriture jubilatoire."

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6 août 2006

Derniers mots

Je voulais dire quelques mots sur mon voyage, mes vacances ibériques, mes lectures coups de coeur... Mais la Reine se meurt. Elle a sombré dans un sommeil sans fond cette nuit, alors que je rentrais d'Espagne. Comme si elle m'avait attendue. Juste pour m'entendre ce matin, au bord de son lit.
Et j'ai crû (est-ce une lubie pour me rassurer ?) qu'elle entendait ce que je lui disais : ses râles subissaient des variations, dans cet état d'inconscience troublant (la morphine...). Mes proches me disent qu'elle m'a attendue trois semaines avant de sombrer...
Restent les heures qui sont passées à vider la chambre impersonnelle de la maison de retraite, à la résilier aussi,  et celles à venir...

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2 août 2006

Retour

Les 1600km du retour arrivent à grands pas... Je reprendrai les rênes du net dès dimanche, me connaissant. ;o)

A très vite, donc.

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