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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
vacances
2 août 2013

Santiago, Praia, Fogo...

Demain, à cette heure-ci, je serai au-dessus de l'océan... Destination le centre du monde, d'une certaine façon. Au milieu de l'eau, plusieurs îles forment un pays, celui de Cesaria Evora. Nous y serons, en circuit itinérant, entre sable noir, volcans, plages, marchés aux épices, et mille autres découvertes (allez sur google images, ça fait rêver).

Il y a bien longtemps que je ne suis partie si longtemps et pour un véritable voyage dépaysant. J'espère vraiment déconnecter là-bas, car je cauchemarde beaucoup trop à mon goût, et je ne me détends guère, malgré les vacances.

Je serai donc en cure de désintoxication du net et du portable pendant trois semaines.

D'ici-là, vivez bien et profitez !

boîte

Je laisse la boîte aux lettres ouverte pour trouver vos commentaires en rentrant (je modère, je modère !).

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19 juillet 2013

Une entrée légère

Je suis en vacances, et pourtant je n'arrête pas. Mais tout ce que je fais, je le fais à mon rythme, et c'est cela le grand luxe.

J'avance un peu plus dans mes lectures d'agreg : j'ai fini Stendhal (cette oeuvre à elle seule pourrait faire le programme intégral tant c'est énorme sur le plan littéraire), entamé Sarraute (son opposé) et établi ma Dropbox (sorte de serveur de stockage, consultable sur ordinateur, tablette, téléphone) avec tous mes documents. Je pourrai ainsi travailler pendant les vacances.

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Plus que quinze jours à attendre avant de partir pour des îles assez peu touristiques... D'ici-là, petit week-end normand qui débutera ce soir.

C'est bon, de vivre vraiment.

24 mai 2013

"Ce matin y'avait de la givre !" dit une dame dans une boutique

Voilà, je sature. J'en ai assez de penser à mille choses à la fois, de courir après le temps, de sombrer sous les copies qui s'entassent telles le tonneau des Danaïdes, sans fin. Les secondes m'insupportent au point que je m'étrangle par moment en cours. Du coup, j'ai la voix cassée (aphone ce we ?). 

Comme j'ai rendu ce matin mes descriptifs de bac, pas peu fière du travail accompli, je suis allée me balader en sortant de cours : cette semaine m'a éreintée. Et quand je vois ce qui me pend au nez pour les quinze jours à venir, je préfère m'acheter deux paires de baskets pour oublier...

Alors, si je reprends dans le désordre, j'ai envie de vous parler tout d'abord du dernier conseil d'enseignement en lettres, qui a eu lieu vendredi dernier. J'ai été stoïque : je ne voulais pas m'élever contre le diktat d'Asa toute seule. Mais mes collègues sont montées au créneau sans prévenir, en étant courtoises et directes,  sans langue de bois. Asa refuse de laisser une seconde européenne, qu'elle se garde depuis au moins trois ans... Nos arguments, fort sensés et cohérents, n'ont rien changé : nous étions face à un mur. J'ai pu constater que cet accroc a permis de libérer la parole de nombreux collègues, qui n'en peuvent plus de l'autoritarisme donneur de leçons d'Asa. En gros, elle a des" vrais projets" et mérite de bonnes classes, elle... Elle a par ailleurs mis en avant le fait qu'elle passait l'agreg (pour la troisième année consécutive), mais il s'agit d'une décision personnelle à assumer, ce me semble.

Pour ma part, mon service serait plus original que je ne croyais : deux secondes (après quatre années à ce rythme, je maîtrise le niveau, je vous le dis !) avec ECJS, et les deux terminales L. A cela s'ajouterait une partie de la coordination, ce qui me fait plaisir. En plus, nous serions deux profs pour les terminales, et les cours seraient annualisés : cela me permettrait de pouvoir bien travailler l'agreg jusqu'aux écrits.

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A part ça, il y a eu ma semaine sur Budapest ! J'ai été frappée par les traces visibles de la guerre (la ville a été détruite à 60%) et du communisme dans ce pays. Par instant, on retourne cinquante ans en arrière (l'expérience du métro avec les poinçonneurs-contrôleurs est édifiante). On voit aussi partout de l'art déco, des façades burinées par le temps, de beaux vélos (des fixies)... Nos visites nous ont conduites dans des musées (holocauste, palais des arts), dans un cimetière semblable au Père Lachaise, le long du Danube marron-rouge, dans le quartier juif (la grande synagogue est impressionnante) et... à l'opéra.

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Le deuxième soir, nous sommes allées voir Madame Butterfly de Puccini. Je n'avais jamais assisté à une réprésentation de ce type, et j'ai adoré. On prendrait vite goût à ces sorties...
Et puis il y a eu l'expérience des bains. Je me suis baignée dans des thermes aux eaux pleines de vertus (c'est fou comme la peau travaille), entre 30 et 38°; le tout soit en plein soleil car il faisait très beau, soit en intérieur dans des galeries anciennes.
Côté culinaire, les plats sont bons mais ce n'est pas forcément très fins, plutôt familiaux. J'ai goûté un verre de Tokay blanc délicieux (même s'il le serve bien trop froid); j'ai tenté la réputée "maison du strudel" (celui aux cerises noires et chocolat paprika était délicieux, meilleur que les versions salées au saumon, par exemple); nous avons bu pas mal de bières et de limonades, et goûté au goulasch (la météo française en ce moment s'y prêterait particulièrement).
Donc, malgré le manque d'amabilité à l'égard des touristes, c'est vraiment une destination à recommander.

Et comme vous avez été fort patients, je vous ai mis en ligne un album photo idoine... ;-)

30 avril 2013

Les dames de coeur

Demain, à cette heure-ci, je serai dans l'avion. Il m'emmènera vers un pays de l'est que je ne connais pas du tout, et dont on me dit le plus grand bien. Sept jours de dépaysement seront les bienvenus : étant donné ce qu'il me reste à affronter après, ce ne sera pas de trop.

Et puis construire avec Cally est important. Nos quatre mois se dérouleront là-bas, en terre étrangère.

J'angoisse quelque peu sur le plan financier car ce n'est pas le bon mois pour partir (impôts + charges), mais y a-t-il de bons mois pour cela ? J'ai envie de vivre, et je sens que Cally m'y aide et que je m'épanouis.

J'ai corrigé un paquet de copies sur cinq avant de partir : dérisoire, mais c'est déjà ça. Côté agreg, je stagne mais Montesquieu est très fin et très agréable à lire.

Sinon, j'ai découvert un autre restaurant gastronomique, dans lequel j'ai été invitée par ma délicate compagne. Il s'agit de "La dame de Pic" d'Anne-Sophie Pic, rue du Louvre. Il faudra que je prenne le temps de vous en parler...

Là, je dois encore aller à la Poste, passer à la médiathèque, faire ma valise, ranger l'appart. Si j'ai le temps, je poursuivrai cette entrée, promis !

 

bagages

18 mars 2013

Monsieur le Marquis de la Réglisse Divine

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Oui, je sais, c'est sans doute indécent de dire cela mais : où sont passées mes vacances ? Je n'ai rien compris ! J'étais épuisée, grippée, soulagée d'être au repos. Puis je suis partie sur Amsterdam (cf. l'album photo), alors que mon noirot avait une urgence vétérinaire assez méchante. Retour sur Paris (avec le chat qui fait pipi partout car sa collerette l'insupporte), jolis moments encore avec Cally, courses, Tinette qui passe à la maison, concours de tir à l'arc. Et puis voilà, j'ai dû préparer les oraux blancs qui débutent demain, et un paquet de copies de première me tend les bras : je vais en récupérer trois cette semaine sans même faire cours. Le comble.

Donc je disais : où sont passées mes vacances ? C'est à n'y rien comprendre. J'imaginais quinze jours si longs, si réparateurs que la reprise me serait légère. Et pourtant, je sens le poids de celle-ci, déjà...

C'est sans doute parce que je profite vraiment de mon repos, et que le contraste est flagrant. Je me sens étrangement détendue, même si la fatigue est parfois présente, ou que je trouve que je vieillis malgré mes airs encore poupins...

Sinon, j'avance lentement dans Mme de Sévigné : je lis autant de notes que de texte. Je pensais avoir fini ce week-end, et il me reste encore... deux cents pages. Pfiouh !

Côté tir à l'arc, j'ai remis le pied à l'étrier après environ quatre ans sans concours : j'ai géré au mieux la pression, et je suis arrivée en milieu de tableau final. Cela m'a rassurée pour la suite des événements, car je ne m'entraine quasiment pas et j'ai gardé des automatismes sains. Il faut juste que je me détende pour rester fluide comme aux entrainements. A suivre...

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1 mars 2013

Huit semaines

Ça y est ? Pour de vrai ? Il paraît que je suis en vacances... Il va me falloir plusieurs jours pour le comprendre vraiment, je crois. [Mode jérémiades on] Ce marathon de huit semaines, je n'en voyais plus le bout. La grippe a eu raison de moi (comme de trois millions de personnes) dix jours avant la fin des cours, et mon état de fatigue est sans doute plus profond que je ne crois. Nous étions tous, en salle des profs, dans un piètre état. [Mode jérémiades off]

Ceci étant dit, j'ai bouclé tout ce que j'avais à faire avant de partir : la remise des bulletins hier soir, les conseils de classe, les papiers à remettre à l'administration, les descriptifs et les textes du Bac pour mes collègues et mes premières (Bac blanc au retour des vacances), les rendez-vous avec les parents, les livres à lire et les devoirs pour les élèves (Fahrenheit 451, L'Ecume des jours, L'Etranger), les derniers documents complémentaires étudiés avec les premières... D'ailleurs, je suis heureuse de leur faire écouter du Mozart et du Ferré, de leur déboucher les oreilles avec d'autres musiques, en les regardant absorbés, voire écrasés par de tels morceaux...

Hier soir, une élève de seconde m'a touchée car elle n'ose pas venir me voir en fin de cours "pour ne pas déranger", et a profité de notre entretien avec sa mère pour me dire, enthousiaste : "J'voulais vous dire, c'est super vos cours ! Vous faites des liens avec l'actualité, tout ça. C'est la première fois qu'un cours de français me plaît autant ! Même Bougonne le dit !" (Bougonne est une élève qui fait toujours la moue, affiche un feint mépris en classe, et ne daigne pas souvent faire ce qu'on lui demande.)

"Ah, si Bougonne le dit, c'est l'ultime compliment, alors !" l'ai-je taquinée. Et sa mère de renchérir sur le fait qu'elle sait tout de mes cours (diable, il faut se méfier...) et rien des autres matières. Je reconnais que cela m'a fait du bien, surtout de la part d'une élève qui veut aller en techno et voudrait me garder comme prof l'an prochain. Ces rares satisfactions permettent de continuer, de se motiver et de tenter des cours nouveaux, aussi. Cela paraît sans doute misérable aux yeux de certains, de se contenter de si peu, et pourtant... La fatigue et la lassitude doivent influer sur ma réaction, aussi.

Une élève, bien fatiguée elle aussi, m'a lancé une jolie perle hier. Je parlais du lien entre La Fontaine, Louis XIV et Nicolas Fouquet. Je commence à me répandre sur le château de Vaux-le-Vicomte, la jalousie du roi, l'arrestation de Fouquet, la fidélité indéfectible de La Fontaine à son égard. Et là, je vois Diane, bonne élève, lever la main en fronçant les sourcils :

_ Mais c'est qui ce Fouquet, en fait ?

_ Le surintendant de Louis XIV, Diane. L'équivalent du ministre des finances qui...

_ Mais qu'est-ce quil a fait de particulier pour avoir un restaurant à son nom ? C'est quoi le rapport ?

Ma tête étonnée et l'amusement de ses camarades lui ont fait comprendre rapidement qu'entre le Fouquet's des Champs et Fouquet, il y avait un monde...

Il est temps de me reposer quelque peu, ranger la cuisine, et préparer des muffins aux myrtilles. Ensuite, dans la soirée, Cally arrivera avec des amis pour me livrer un sommier et un matelas neufs... Elle est pas belle, la vie ?

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27 février 2013

Hospices, cataplasmes & C°

Malgré la fatigue, malgré une toux persistante, et tout ce que la grippe peut entrainer, Cally et moi sommes parties samedi matin en direction de la Bourgogne. Dans une ancienne abbaye, nous avons logé et regardé la neige tomber entre quelques visites et de bien bons restaurants... Car j'ai découvert pour la première fois un gastronomique, et je peux vous assurer qu'il y a une réelle différence.

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Je vous épargne le détail du menu, mais j'ai mangé du crabe, de la poularde, du haddock, du blé, de l'ananas, de la grenade, et j'en passe, le tout arrosé d'un délicieux Meursault. J'étais aux anges.

Le lendemain, nous avons dîné d'oeufs meurette, de boeuf bourguignon et de carré de cochon, avec un Saint-Aubin pour faire passer tout cela...

Au retour, lundi, arrêt sur Vézelay pour voir l'abbaye : climat incroyable car le lieu était ouvert, et juste pour nous, dans le froid hivernal et le silence. Nous étions seules sur le site. Inimaginable.

Ces trois jours ont sonné comme une véritable récréation, un week-end de vacances comme j'en ai rarement fait. J'en ai profité pour essayer mon boîtier Nikon. Encore frustrée de ne pas le maîtriser, mais j'y ai pris déjà beaucoup de plaisir. Je poursuivrai pendant les vacances car nous partirons quelques jours sur la ville des canaux et des tulipes...

D'ici-là, il faut finir la semaine, boucler tout ce qu'il y a à faire au lycée car le retour sera abrupt (semaine de bacs blancs), corriger le maximum de copies, tenir la remise des bulletins demain soir, et je pourrai enfin vraiment souffler et me retaper de cette grippe dont j'avais oublié la teneur depuis des années.

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Une église derrière l'hôtel

 

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Vue de la chambre d'hôtel

 

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Love, love, love...

 

 

2 septembre 2012

Non, non, non, non

Il est absolument impossible que nous soyons au seuil de la rentrée. Je refuse d'y croire. J'ai passé mon été dans les banques et sur mes comptes, chez le notaire, dans les magasins d'ameublement, dans les cartons, le rangement, le tri, les déménagement et l'emménagement... Et ma sciatique a repris. Evidemment, ce projet est particulièrement positif et améliore vraiment mon quotidien. Mais je ne peux pas tout à fait parler de "vacances".

J'ai quand même pris un rythme hors saison en me couchant assez tard le soir, et en oubliant le réveil (depuis deux semaines, avant j'étais à l'heure du lycée). J'ai rouvert mon cartable à contre-coeur, même si une fois en classe, tout me sera évident et que je m'éclaterais à faire cours sur mes nouveaux projets en littérature et société, en première, et en ECJS (les cours de seconde sont beaucoup moins palpitants, sauf très rares exceptions). Hélas, les paquets de copies reviendront eux aussi, mais pour la première fois de ma carrière, je les corrigerai sur un bureau. Sur mon bureau.

Je ne sais pas encore comment j'irai au lycée, étant donné que ma demande de pass Navigo d'il y a dix jours sur le net n'a toujours pas été honorée. Demain, j'irai en scooter, donc.

Pour compenser ces angoisses de rentrée, je me suis inscrite à la médiathèque de ma ville : j'y ai déjà emprunté plusieurs choses, un peu au hasard selon ce qui me tombait sous la main. Deux dvd : "Le bal des actrices" de Maïween et "Sous le sable" d'Ozon. J'ai regardé les deux. Le premier a mis du temps à me paraitre intéressant, et finalement le travail de mise en abyme est vraiment fécond. Cela m'a fait pensé au théâtre dans le théâtre. Les actrices ont eu de l'audace pour jouer ces rôles... dans leur propre rôle. Quant à Ozon, c'est tout en subtilité, avec des frontières mouvantes qui perdent et perturbent le spectateur. Rampling est magnifique dans ce rôle de femme blessée, je trouve.

J'ai aussi attrapé quatre cd dans les rayons : Camelia Jordana (mignonnet mais pas transcendant), Coralie Clément (du Biolay sans la voix de Biolay, ça s'oublie vite), et deux albums de Morrissey, pas encore écoutés. Quant au live d'Antony, je suis un peu déçue : il y a un "morceau" au cours duquel il ne fait que parler, et cela dure un certain temps. L'album étant déjà court, je trouve cela moyen.

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Sinon, je poursuis mes joggings et mes tours à vélo. L'environnement est très agréable pour ça.

Et dès demain soir, ma vie sociale dans mon château débutera par un G4. Pouvoir recevoir, quel luxe nouveau pour moi !

A tous mes lecteurs qui auront un nouveau casier demain, je souhaite une bonne pré-rentrée. Qu'elle soit la plus légère possible.

15 juillet 2012

Fridigolère : adj. Etre très organisé, presque à l'excès.

Voilà, la voiture est quasi prête pour le départ de demain matin : le porte-vélos tout neuf (acheté moitié prix sur le goodcoin) a été installé sans que je m'y coince les doigts; les affaires de camping sont dans le coffre; ma valise est en stand by car je dois repasser. J'irai rejoindre Flûtine et son vélo dans le Berry, et nous repartirons pour sa ville, où il semble faire beau -ce qui relève du miracle à l'heure où à Paris nous rêvons de chocolat chaud, soupe ou autre plat d'hiver.

Puis, dans la semaine, direction Avignon. Ce sera une première pour moi. Nous camperons en dehors de la ville, car tout est archi complet. Nous rejoindrons chaque jour le festival à vélo. Et puis je reviendrai ici vers le 25, dans l'attente de la signature définitive de l'appartement (je suis au taquet, je ne vous dis pas !). Ensuite, ce sera encartonnage, peinture, déménagement, emménagement.

Cette nuit, la première depuis plus d'une semaine, j'ai réussi à dormir huit heures, et à me lever après 7h du matin. Un exploit en soi. Je pense que je ne vais pas prendre mon ordi pendant ce court séjour pour tenter de déconnecter un peu. Je pense encore trop au boulot, et je pourrais être tentée de travailler...

A part ça, j'ai repris le running et je sais que je peux tenir environ 25mn. J'en ressens les bienfaits, comme si par la transpiration j'éliminais tout le mauvais. Pas seulement les toxines, quoi.

J'ai pas mal réfléchi à mon histoire de canapé superbe, et je vais certainement descendre en gamme : j'ai trouvé deux sites qui vendent des chesterfields en croûte de cuir et non en cuir pleine fleur, ce qui permet de gagner... 50% sur celui de Maisons du monde. Il faut savoir être un tant soit peu raisonnable, quand même. D'autant qu'il me reste à acheter les fauteuils de bureau repérés chez mon amikea, et qu'ils ne sont jamais soldés. Pfff.

Bon, le repassage m'appelle, et même si je n'ai pas envie de lui répondre, je vais m'en débarrasser.

repassage geluck

 

 

10 juillet 2012

Le vide et le plein

Comme à chaque fin d'année scolaire, et en particulier pour celle-ci, j'ai des angoisses. Les activités multiples, la gestion des problèmes en tout genre, l'activité intellectuelle (agreg et cours), les relations humaines (professionnelles, amoureuses, amicales) retombent comme un soufflé, d'un coup. La fatigue me tombe dessus, aussi, mais j'ai du mal à récupérer rapidement.

De plus, je sais que ces vacances seront déterminantes puisque je vais déménager, et donc changer de vie. Une sorte de grand vide, totalement empli. Oui, je sais, c'est paradoxal.

J'ai en plus dans la tête des idées bien floues pour la rentrée et les cours de l'an prochain. J'ai même fait un cauchemar de fin août (les élèves ne m'écoutaient ni ne m'obéissaient, c'était la révolution dans ma classe) il y a deux nuits. Il faut que je me détende, docteur.

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A part ça, j'ai acheté ma peinture (titane et forge, j'ai hâte de m'y mettre) et trouvé deux bureaux (un simple mais splendide pour Flûtine, un d'angle en métal et verre pour moi) bien bradés. Sachant que je rêve d'un grand Chesterfield marron vieilli dans le salon, il faut bien que j'économise quelque part. J'ai aussi repéré un clic-clac pas mal du tout pour la chambre d'amis. J'ai investi dans un VTC Gitane d'occasion, qui est à la révision, là.

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Si je résume, j'ai la tête à ma nouvelle vie, et cela est à la fois excitant et tétanisant.

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